22/09/2019 Nico

Qu’ils soient consultés lors d’une visite imposée par l’employeur ou à votre propre initiative : que peut-on dire lors d’un entretien avec un médecin du travail ?

Techniquement il est possible de tout dire

Les médecins du travail comme tous leurs confrères sont tenus au secret professionnel. Ils ne sont pas en contact avec votre employeur et sont dans l’interdiction de révéler des éléments que vous souhaiteriez leur confier et qui ne concerne pas directement votre cadre ou poste de travail.

Cependant si lors de votre entretien vous faites part de certains points qui laisseraient le médecin penser que vous n’êtes plus apte à votre poste ou que ce dernier nécessite un aménagement particulier (un temps partiel par exemple) pour le conserver il sera dans l’obligation d’agir et d’en référer à votre employeur.

Mais rien ne vous oblige à tout dévoiler

Si vous savez que risquez fort d’être déclaré inapte à un poste que vous adorez, vous êtes tout à fait libre de garder pour vous les symptômes qui amèneraient le médecin à comprendre le problème.

Bien qu’il ne soit absolument pas recommandé de conserver un poste qui mettrait en péril votre santé absolument rien ne vous oblige à en parler au médecin du travail, et cela même dans le cadre d’une visite médicale imposée par l’employeur. Pour votre bien, si vous pensez souffrir du burn-out, il peut être intéressant d’en discuter avec lui.

En conclusion :

Gardez à l’esprit que votre bien-être et votre santé au travail sont l’élément d’intérêt primordial du médecin qui sera consulté à la médecine du travail mais que vous êtes seul juge de ce que vous souhaitez lui faire savoir.

08/09/2019 Nico

Vous avez entendu parler du PEE de votre entreprise, cela vous intéresse et vous voulez connaître son fonctionnement ? Voici quelques informations qui pourraient vous être utiles.

Le PEE, qu’est-ce que c’est ?

Le plan épargne d’entreprise (PEE) est un système d’épargne pour les salariés. Il leur permet de se constituer un portefeuille de valeurs mobilières avec l’aide de leur employeur.

Qui peut en bénéficier ?

Pour pouvoir en bénéficier, il est obligatoire que votre entreprise l’ait préalablement mis en place. Si c’est le cas, vous serez concerné par ce plan épargne au même titre que tous les autres salariés de l’organisation ! Il est cependant possible que votre entreprise exige une condition d’ancienneté qui ne peut être supérieure à 3 mois. La participation n’est évidemment pas obligatoire.

Comment ça marche ?

Versements volontaires du salarié

Vous pouvez alimenter votre propre PEE chaque année dans la limite de 25% de votre rémunération annuelle brute. L’alimentation de votre plan épargne est facultative, mais il est possible que son règlement intérieur prévoie un versement annuel minimum de 160€.

En effet, si votre entreprise a mis en place des dispositifs d’épargne salariale, vous devez en être informé et notamment avoir accès au règlement intérieur du PEE mis en place. Vous pouvez alimenter votre plan épargne avec les sommes issues de l’intéressement, de la participation, provenant de votre CET (compte épargne temps) ou avec des versements volontaires de votre salaire net.

Versements de l’employeur

L’employeur peut décider d’abonder votre PEE, c’est-à-dire de l’alimenter. Ceci est facultatif.

Utilisation des sommes versées sur le PEE

Les sommes versées sur votre plan épargne sont indisponibles pendant 5 ans au minimum, sauf en cas de déblocages exceptionnels. Au bout de ces cinq années, il vous sera possible d’investir dans les actions de votre entreprise, dans des parts de SICAV ou dans des fonds communs de placement !

02/09/2019 Nico

Il est possible pour les salariés déjà en poste de créer leur entreprise.

Les salariés sont de plus en plus nombreux à devenir auto-entrepreneur.
La démarche est d’ailleurs encouragée par des mesures spécifiques, mais il existe aussi des règles à respecter.

Pourquoi créer son entreprise en étant salarié ?

Souvent pour la sécurité de ses finances personnelles, le salarié choisit de garder son emploi.

Il reste salarié pour un temps ou en continu, selon si son entreprise arrive à générer du salaire et des bénéfices.

Les obligations face à son employeur

Le salarié doit relire son contrat de travail et vérifier qu’il n’y a pas d’interdiction ou de clauses d’exclusivités particulières à démarrer une deuxième activité.

Dans tous les cas, le salarié ne doit pas faire de concurrence déloyale à son employeur, et à une obligation de loyauté.

Les aides à la création d’entreprise

En étant salarié, vous pouvez demander à votre employeur un congé pour mettre en route votre projet de création ou reprise d’entreprise. Le congé dure de un à deux ans.

Vous pouvez également obtenir de travailler à temps partiel si vous avez une ancienneté de 24 mois.

Au niveau de la protection sociale, vous gardez le bénéfice du régime général de la Sécurité Sociale.

Il faut noter que vous cotisez cependant pour deux régimes : régime général et régime des indépendants.

En ce qui concerne le calcul de vos cotisations sociales, vous bénéficiez, pendant trois ans, de « l’exonération de début d’activité ».

Sachez qu’il est possible d’être, à la fois, salarié et auto-entrepreneur.
Il est cependant interdit d’être salarié de sa propre entreprise, cela constitue une fraude.

29/08/2019 Nico

Initiée sous le mandat de François Hollande et lancée en janvier 2016, la prime d’activité permet de compléter les revenus professionnels modestes.

Cette prestation sociale non-imposable vise notamment à aider les travailleurs salariés ou indépendants ainsi que les étudiants salariés et les apprentis.

Qu’est-ce que la prime d’activité ?

C’est une aide versée par la CAF (ou la MSA) pour les travailleurs ayant des revenus limités. Calculée sur les déclarations de ressources et la composition du foyer, la prime d’activité remplace le RSA activité et la prime pour l’emploi qui existaient jusqu’en 2016.

Quelles sont les conditions pour demander la prime d’activité ?

Quelques conditions  à respecter :

  • Avoir plus de 18 ans
  • Résider de manière régulière en France
  • Ne pas excéder un certain plafond de revenus (variable en fonction du statut professionnel).

Il est facile d’effectuer une simulation directement sur le site de la CAF.

Qui peut demander la prime d’activité ?

Que l’on soit salarié (à temps plein ou à temps partiel), étudiant, apprentis ou auto-entrepreneur, les conditions dépendent du plafond associé au statut professionnel, tout comme pour allocations APL.

Pour une personne seule, le montant des salaires mensuels ne doit pas excéder 1500 euros.

Les étudiants et les apprentis doivent pouvoir justifier d’un revenu minimum de 930 euros par mois sur le dernier trimestre.

Les auto-entrepreneurs quant à eux, peuvent devenir allocataire si leur chiffre d’affaire ne dépasse pas 82 200 euros pour les commerçants et 32 200 euros pour les professions libérales et les artisans.

Pour connaître vos droits, faire une demande ou simplement une simulation, n’hésitez pas à vous renseigner sur le site de la CAF ou vous rendre directement dans votre agence CAF ou MSA.

Prime d’activité et aides pour les auto entrepreneurs

Comme vous le savez, la prime d’activité permet de donner un coup de pouce aux travailleurs, qui n’ont pas des revenus suffisants. Mais est-ce que la prime d’activité est cumulable avec le statut de micro entreprise ? Et si oui, sous quelles conditions ? Nous pouvons rassurer de suite, un autoentrepreneur peut faire la demande de prime d’activité, directement sur le site de la CAF.

Faire une simulation de prime d’activité

Avant de vous lancer dans les démarches administratives, nous vous conseillons de commencer par faire une simulation prime d’activité. Là encore, cela se fait directement sur le site de la CAF, et cela ne vous engage à rien. Cela vous permettra de prendre connaissance des conditions à respecter.

Sachez que ce sont les mêmes que pour les autres salariés, à une exception. En effet, vous ne devez pas dépasser les seuils de chiffres d’affaires, correspondant à la nature de votre activité.

  • activités libérales : 72 600 HT
  • prestations de services : 72 600 HT
  • activités commerciales : 176 200 HT
  • activités de logement : 176 200 HT

Bien entendu, il est question des seuils si vous avez commencé votre activité au 1er janvier. Il vous faudra donc les revoir à la baisse, si vous avez démarré votre activité après cette date.

Les démarches pour bénéficier de la prime d’activité

Suite à la simulation que vous venez de faire, vous savez que vous êtes éligible à cette aide financière comme complément de revenu. Avant de voir les démarches que vous devez effectuer, sachez que les aides pour les auto-entrepreneurs sont multiples. Il n’y a pas que la prime d’activité. Vous pouvez également vous renseigner sur l’ACRE, le RSA, l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE), ou encore l’allocation de solidarité spécifique (ASS).

Pour bénéficier de la prime d’activité, vous devrez obligatoirement fournir des documents. Il s’agit de :

  • votre numéro de sécurité sociale
  • votre dernier avis d’imposition
  • votre chiffre d’affaires et les justificatifs échéants
  • votre relevé bancaire (IBAN)

Vous devez aussi savoir que vous devrez justifier de vos revenus une fois par trimestre. Cela permettra à la CAF d’ajuster le montant de la prime. Le montant peut aussi varier en fonction du nombre de personnes résidant chez vous. Il faudra donc prendre en compte une naissance ou à l’inverse un enfant qui quitte le domicile familial. Si vous avez des revenus supplémentaires, autre que provenant de votre activité d’auto-entrepreneur, vous devrez également les déclarer. Cela peut être des revenus salariés (si vous exercez 2 emplois en même temps), ou d’autres prestations sociales par exemple.

28/08/2019 Nico

Le contrat de travail est obligatoire. C’est un document qui lie un employeur et son salarié. Différentes informations sont contenues dans le contrat de travail, il est important de bien les lire avant de le signer.

Les premières informations du contrat de travail

Tout d’abord, il est précisé la nature du contrat : vous travaillez en CDD ou en CDI.

Les éléments d’identité de l’employeur et du salarié doivent figurer au contrat ainsi que le lieu où le salarié exercera son activité.

L’activité et le temps de travail du salarié

La fonction du salarié, le poste occupé apparaît. Les missions sont détaillées.
Le niveau de qualification définit les tâches qui seront confiées au salarié et son autonomie dans l’activité.

La période d’essai est impérativement stipulée.
Les jours et les horaires de travail sont clairement rédigés.
Vous travaillez à temps partiel ou à temps plein, les heures complémentaires, les heures supplémentaires et leurs rémunérations sont prévues sur le contrat de travail.

Les jours de congés payés et les repos hebdomadaires sont définis.

Les éléments de la rémunération

La rémunération est toujours exprimée en brut, on parle de salaire brut.

La classification permet de définir le montant du salaire minimum conventionnel qui évite d’être sous-payé (le SMIC est le salaire minimum).  Les primes exceptionnelles, de treizième mois et les avantages en nature tels que les tickets-restaurants sont indiqués.

Contrôlez scrupuleusement les clauses

Souvent on retrouve sur les contrats de travail les clauses de non-concurrence, d’exclusivité et de loyauté.

Il peut aussi apparaître une clause de mobilité

Une fois le contrat de travail signé, il est difficile de faire machine arrière, soyez très vigilants et vérifiez toujours votre contrat.

25/08/2019 Nico

Chaque année sont conduits, dans une grande partie des entreprises, des entretiens annuels d’évaluation du personnel. Vous risquez ainsi fort d’y être convoqués et ne savez pas trop à quoi vous attendre ? Voici quelques points-clés pour vous aider à mener à bien cet entretien annuel.

Comme son nom l’indique cet entretien a pour but d’évaluer votre position dans l’entreprise, vos points forts, faibles, vos capacités et votre potentielle évolution. Se présenter préparé à ce genre d’entretien c’est mettre de son côté toutes les chances d’en sortir des éléments positifs.

Se préparer et s’auto-évaluer pour montrer que la chose n’est pas prise à la légère :

Essayer de prendre un peu de recul sur votre pratique et analyser vos points forts (vos principales réussites) vos points faibles (et d’éventuels échecs). Notez tous ces éléments et tentez d’en analyser les raisons, vous montrerez ainsi que vous avez un regard critique sur votre pratique et votre activité.

Pensez aussi aux pistes d’améliorations possibles et essayez d’avoir un regard raisonnable…

Pendant l’entretien :

Tout comme pour un entretien d’embauche, adoptez un ton consensuel et optimiste. Si un reproche vous est fait ne vous braquez pas et essayez plutôt de montrer que vous aviez déjà envisagé ce point et tenter d’y apporter une réponse positive, une piste d’amélioration où des éléments qui vous permettraient de parvenir à un résultat différents sont un bon début.

Être force de proposition :

Essayer de conclure en montrant que vous vous projetez dans le futur de l’entreprise. Soyez force de proposition et n’hésitez pas à montrer que vous êtes toujours motivé !

20/08/2019 Nico

Apprendre sa grossesse est une super nouvelle. Cependant, quels sont les risques de se faire licencier en étant enceinte ?

Protection de la femme enceinte contre le licenciement

Une salariée enceinte bénéficie de protection légitime en cas de licenciement. Des lois existent afin qu’elle ne soit pas victime de licenciement abusif quand elle a été constatée médicalement : code du travail article L1225-4. Un employeur n’a pas le droit de programmer le remplacement définitif de sa salariée enceinte.

L’employeur prend des risques s’il refuse la réintégration de l’employée enceinte :

  •  3 ans de prison ;
  • 45 000 euros d’amende ;
  • rémunérer la salariée du montant qui devait lui être versée jusqu’à la fin de son congé de maternité ;
  • des indemnités (congés payés, licenciement, préavis) ;
  • des dommages et intérêts.

Déclarer sa grossesse à son patron afin d’éviter le licenciement

Afin de jouir au mieux de ses droits, la femme enceinte salariée devra le déclarer officiellement. Un certificat médical sera envoyé par lettre recommandée avec accusée de réception ainsi que la date d’accouchement.

S’il y a déjà un litige, il faudra envoyer le certificat médical dans les 15 jours suivant la réception de la notification de licenciement. La réintégration se fait rapidement dès que l’employeur aura reçu la lettre en recommandée.

Attention, les salariées enceintes n’ont pas l’immunité

L’employeur a le droit de licencier une femme enceinte pour les motifs qui suivent :

  • impossibilité d’honorer le contrat, pour des motifs économiques dû à la réorganisation de l’entreprise, à sa fermeture, etc. ;
  • pour fautes graves de la salariée : comme des recherches sur internet non professionnelles pendant son temps de travail.

En dehors de ces motifs, l’employeur n’a pas le droit de licencier son employée enceinte.

15/08/2019 Nico

Article un peu divergent pour vous permettre d’obtenir plus de revenus annexes, et donc de moins dépenser votre salaire.

Accueillir chez soi

Vous pouvez louer une partie de votre résidence principale. En effet que vous soyez propriétaire ou encore locataire de votre résidence principale, vous bénéficiez de la possibilité d’en louer ou sous-louer une partie.

Dans le dernier cas, le bail de local doit stipuler que vous y êtes autorisé. Ceci étant, certaines règles doivent être respectées comme meubler la partie louée. Le loyer doit aussi être peu élevé avec un plafond à ne pas dépasser. Il faudra s’assurer que votre logement soit éligible pour les APL

Enfin, le locataire doit en faire son habitation principale. Si vous respectez ces impératifs, ces revenus sont exonérés d’impôts. Cette option peut rappeler les anciennes pensions de famille dès lors que vous proposez également le couvert.

Placer dans la pierre

On dit communément que « pierre qui roule n’amasse pas mousse ». C’est vrai que lorsqu’elle est stable et bien solide, la pierre est plus rentable. Rénover un immeuble d’habitation par tranches est un placement avantageux pour ceux qui savent pratiquer des montages financiers.

Les rénovations correspondent à une augmentation de la valeur du bien. Celles-ci sont payées par les premiers loyers et certaines subventions de l’Etat. Une revente après 10 ans vous garantit une exonération fiscale totale.

Choisir des actions ou l’inaction !

Vous pouvez devenir actionnaire de votre société pour ainsi réduire votre salaire brut net imposable soumis aux charges sociales. Vous êtes ainsi rémunéré sous forme d’actions ou de dividendes. Enfin, vivre dans un paradis fiscal est la solution la plus douce pour limiter le montant de vos impôts. Vous pouvez aussi investir dans d’autres sociétés, vous devrez alors peut-être envisager la création de votre société (une holding par exemple), c’est ce que choisissent de nombreuses personnalités du cinéma ou du sport, alors pourquoi pas vous ?

11/08/2019 Nico

Se lancer dans la rédaction de son CV sans prendre le temps de la réflexion est souvent le schéma adopté par la plupart des personnes. Il est pourtant essentiel d’adopter une stratégie digne de ce nom.

Un recruteur va mettre environ entre 5 à 15 secondes pour étudier chaque CV et se faire une idée (avec l’aide peut-être d’une lettre de motivation). Il est donc nécessaire d’être impactant dans ce court laps de temps pour éveiller son intérêt et espérer obtenir un premier entretien d’embauche.

Voyons ensemble les sept règles qui vont rendre votre CV attirant.

1. Mettre en avant ses expériences et ses compétences

Ces informations-là doivent être mises en évidence pour être lues par le recruteur. Précisez le niveau de vos compétences (langues, informatique, maîtrise…). Cela peut faire la différence par rapport aux autres candidats.

2. Avoir un CV différent

Il est nécessaire de se différencier des autres. Avoir un design et un contenu cohérent. Il doit correspondre à votre personnalité. Évitez les fautes d’orthographe, faites corriger si nécessaire.

3. Lister vos expériences

Faites une liste de toutes vos expériences, les postes occupés, les missions que vous avez effectuées. Tout cela aidera le recruteur à se faire une idée de votre profil.

4. Rester honnête

Cela est très important. Si vous mentez dans un CV, la vérité vous rattrapera tôt ou tard. Soyez sûr que l’honnêteté est la seule voie.

5. Accepter la critique

Faites relire votre CV par vos ami-e-s, votre famille. C’est un bon moyen pour vous de le valider ou pas. Acceptez les critiques et corriger vos erreurs.

6. Indiquer ses coordonnées

Il faut, bien sûr, être joignable à tout moment. Si vous ne pouvez pas répondre au téléphone, prévoyez un message d’accueil professionnel pour votre messagerie. Lisez régulièrement vos e-mails. Mettez votre profil LinkedIn si vous en avez un.

7. Traduire votre CV

Prévoyez de faire traduire votre CV. Certains recruteurs vous le demanderont peut-être et apprécieront certainement que vous l’eussiez anticipé.

Pour aller plus loin, vous pouvez consulter notre guide avec des conseils et des exemples de CV.

08/08/2019 Nico

Si le burn-out vient d’être reconnu officiellement comme maladie professionnelle par l’OMS, ce syndrome d’épuisement professionnel causé par le stress n’en reste pas moins tabou pour la société en général et pour le monde du travail en particulier.

Rien d’étonnant à ce que la personne en syndrome du burn-out garde le plus longtemps possible son épuisement pour elle jusqu’à ce que quelqu’un de l’entourage se rende finalement compte du danger en préparation. Une question se pose alors : que faire pour aider un ami ou un collègue proche du burn-out ?

Observer pour comprendre et repérer les signes de burn-out

La personne épuisée physiologiquement et psychologiquement n’a bien souvent pas conscience de la gravité de son état. C’est l’entourage qui prend alors le relais en repérant les symptômes : troubles de l’alimentation et/ou du sommeil, dérèglements d’humeur, isolement, baisse de l’immunité, etc.

Comprendre la douleur ressentie

Il est excessivement difficile pour une personne n’ayant pas vécu cette expérience de comprendre la souffrance qui se tapit dans l’ombre.

Il faut pourtant développer une empathie pour la personne proche et surtout, ne pas la juger. N’ignorez pas la douleur, ne la minimisez pas.

Alerter la personne sur son état d’épuisement

La personne proche du burn-out, dans la majeure partie des cas, est dans le déni et refuse de reconnaître son mal-être. Il faut alors faire preuve de tact et de diplomatie pour suggérer plutôt que pour affirmer. Le service des ressources humaines peut être une aide précieuse pour gérer au mieux ce problème.

Il se peut que votre ami ne veuille pas entendre, ne vous en offusquez pas. Dites-lui simplement que vous restez à son écoute s’il ressent le besoin de parler ou que vous pouvez lui conseiller un professionnel de santé à qui se confier.