Appelé aussi le syndrome d’épuisement professionnel : Qu’est-ce que c’est exactement et que peut-on y faire ?
Que l’on soit salarié du secteur public ou privé, que l’on soit sous contrat de travail à durée déterminée ou indéterminée, mais aussi en stage ou en intérim, que l’on exerce son activité depuis six mois ou plus de vingt ans, que l’on soit un homme ou une femme, nous pouvons tous être confrontés au syndrome d’épuisement professionnel, également appelé communément burn-out.
Mais alors, le burn-out, qu’est-ce que c’est exactement et que peut-on y faire ?
Pas vraiment. En effet, l’utilisation de ce terme pour décrire un épuisement professionnel profond remonte pour la première fois à 1974.
Si la première personne à avoir utilisé ce mot pour décrire son état n’est autre qu’Herbert Freudenberger, éminent psychologue américain, il n’en reste pas moins que, plus de quarante ans après sa première utilisation dans le langage courant pour décrire un état physique ou mental dégradé, le burn-out n’est toujours pas clairement reconnu officiellement comme une maladie.
La Haute Autorité de Santé estime d’ailleurs qu’il ne s’agit pas d’une maladie mais bien d’un syndrome, d’où le terme de « syndrome d’épuisement professionnel ».
Les témoignages de personnes ayant été victimes de burn-out se multiplient, une libération de la parole essentielle pour amener à une prise de conscience générale des dangers de ce syndrome.
Pas nécessairement, non. Il est vrai qu’il s’agit d’un syndrome que l’on a tendance à attribuer à l’activité professionnelle qui peut être trop dense, stressante, causant un mal-être général profond et une dégradation de l’état de santé des personnes qui en sont victimes. Mais il n’est pas reconnu comme maladie, ni même comme maladie professionnelle.
Ce sentiment d’épuisement professionnel peut par ailleurs également être en lien avec la vie personnelle. On parle ainsi par exemple de plus en plus souvent de burn-out maternel. Il est à noter que bon nombre de médecins, dans les cas de signes d’épuisement semblant provenir de la sphère privée, préfèrent d’ailleurs parler de « surcharge mentale », réservant ainsi le mot « burn-out » à un épuisement lié à la sphère professionnelle.
Ils sont nombreux et différents selon les personnes qui y sont confrontées. Le mal-être général ressenti peut se traduire par :
une irritabilité extrêmede l’anxiétédes troubles du sommeil, de l’attention & de la mémoiredes difficultés de concentration & d’attentionune baisse, voire un manque de motivation.
Mais cette liste n’est pas exhaustive…
Qu’il soit la cause d’une surcharge de travail, de l’atteinte d’objectifs déraisonnés, de conflits et tensions ressentis dans l’entreprise dans laquelle vous exercez ou bien encore du fait d’être confronté à la souffrance de tiers dans le cadre de votre activité professionnelle, le burn-out peut se matérialiser de différentes manières.
Docteur Guilho-Bailly en parle très précisément dans le dossier spécial qu’elle a dédié à ce sujet.
Il est important d’avoir conscience que les personnes confrontées à ce syndrome et n’étant pas suffisamment prises en charge du fait de la non reconnaissance de cet état en tant que maladie propre courent le risque de voir leur état s’aggraver, voire d’être victime d’un accident du travail ou d’un accident de trajet, par exemple dans le cas d’inattention liée à un manque de sommeil répété causant une faute au volant ou durant son activité professionnelle.
Il est primordial de ne pas négliger les premiers signaux qui pourraient être à même de vous alerter. Souvent, les personnes victimes de burn-out ont tendance à être dans le déni ou à minimiser l’étendue négative de la situation, ce qui augmente les risques d’aggravation.
Il est donc important d’en parler et de ne pas hésiter à aller consulter un médecin au moindre doute afin de s’occuper à temps de ce mal-être, avant même qu’il n’en vienne à se généraliser.
Vous pouvez également répondre au questionnaire d’auto-évaluation MBI, également appelé « test d’inventaire de burn-out de Maslach », du nom de sa créatrice, pour analyser dans quel état vous vous trouvez et ainsi, le cas échéant, consulter un membre du corps médical pour vous aider à aller mieux.
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Les salariés de moins de 53 ans se voient versée l’ARE pour une durée dépendant de leur durée d’affiliation au cours des 28 derniers mois :
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