28/01/2024 Nico

Définition et Contexte

La reconversion professionnelle, un terme de plus en plus présent dans le monde du travail moderne, désigne le processus par lequel un individu change de métier ou de secteur d’activité pour embrasser une nouvelle carrière. Cette démarche, autrefois considérée comme un parcours exceptionnel, est devenue une réalité courante face à un marché du travail en constante évolution. Les raisons de cette transformation sont multiples : évolutions technologiques rapides, automatisation, aspirations personnelles en mutation, et même les répercussions économiques de crises mondiales comme la pandémie de COVID-19. La reconversion professionnelle s’inscrit désormais comme une composante essentielle de la vie professionnelle contemporaine, offrant aux salariés l’opportunité de s’adapter, de se réinventer et de trouver un épanouissement dans leur parcours professionnel.

Partie 1 : Pourquoi la Reconversion Professionnelle ?

Changement de Carrière : Causes et Motivations

Le désir de changement de carrière peut émerger de diverses situations. Pour certains, il s’agit d’une réponse à une insatisfaction professionnelle profonde – un sentiment de stagnation ou un manque d’épanouissement dans leur emploi actuel. Pour d’autres, c’est la recherche d’un travail plus aligné avec leurs valeurs personnelles, leurs passions ou un meilleur équilibre vie professionnelle, vie personnelle. La reconversion est également motivée par des facteurs externes, tels que la réduction des opportunités dans certains secteurs en raison de l’automatisation ou la disparition de métiers spécifiques. Dans ce contexte, se reconvertir devient une nécessité pour rester pertinent sur le marché du travail.

Avantages pour les Employés et les Employeurs

Pour les employés, la reconversion professionnelle offre une seconde chance de construire une carrière qui leur est non seulement gratifiante mais aussi durable. Elle permet le développement de nouvelles compétences, l’exploration de nouvelles industries et, par conséquent, l’ouverture à de nouvelles opportunités de carrière. Pour les employeurs, encourager et soutenir la reconversion peut se traduire par des avantages significatifs. Cela inclut la rétention des talents – les employés se sentant valorisés et soutenus sont plus susceptibles de rester fidèles à l’entreprise – ainsi que l’adaptabilité et la résilience de l’entreprise face aux changements du marché. Les employeurs qui investissent dans la reconversion et la formation continue de leurs employés se préparent à mieux répondre aux défis futurs et à innover dans leur secteur.

Partie 2 : Les Défis de la Reconversion

Obstacles et Craintes

La reconversion professionnelle n’est pas sans défis. L’un des principaux obstacles est la peur de l’inconnu : quitter un métier familier pour se lancer dans un domaine totalement différent peut être intimidant. Il y a aussi la crainte de l’échec, la perte potentielle de revenus durant la transition, et la résistance au changement qui peut être un frein considérable. De plus, les démarches administratives et financières associées à la reconversion, telles que le financement de la formation ou la gestion des périodes sans emploi, constituent des barrières non négligeables.

Facteurs de Réussite

Malgré ces défis, plusieurs facteurs peuvent contribuer au succès d’une reconversion. Le soutien de l’employeur est crucial : une entreprise qui facilite l’accès à des programmes de formation, offre du temps pour l’apprentissage ou propose des conseils de carrière peut grandement aider ses employés dans leur transition. L’importance de la formation continue et de l’accompagnement personnalisé est également à souligner, ces éléments étant essentiels pour acquérir les compétences nécessaires dans le nouveau domaine choisi.

Partie 3 : Le Processus de Reconversion

Étapes Clés de la Reconversion

Le processus de reconversion professionnelle implique plusieurs étapes clés. Tout d’abord, l’auto-évaluation pour identifier les intérêts, les compétences et les aspirations personnelles est essentielle. Cette phase est suivie par l’exploration des options de carrière et la sélection d’un domaine ou métier cible. La formation joue ensuite un rôle crucial : elle permet d’acquérir les compétences et connaissances nécessaires pour réussir dans le nouveau domaine.

Formation Rémunérée et Avantages

Parmi les différentes formes de formation, la formation rémunérée se distingue particulièrement. Ce type de formation offre aux individus l’opportunité de se former tout en continuant à percevoir un revenu, réduisant ainsi l’un des principaux obstacles à la reconversion : la perte de revenus. Les avantages sont multiples :

  • Sécurité Financière : Permet aux employés de se concentrer sur l’apprentissage sans le stress financier.
  • Application Pratique : Les participants peuvent souvent appliquer directement ce qu’ils apprennent dans un contexte professionnel réel.
  • Engagement de l’Employeur : Montre l’investissement de l’entreprise dans le développement de ses employés, renforçant la fidélité et la motivation.
  • Transition en Douceur : Facilite une transition en douceur vers le nouveau rôle ou secteur, augmentant les chances de succès à long terme.

Partie 4 : Le Rôle de l’Entreprise

Politiques et Initiatives d’Entreprise

Le rôle de l’entreprise est déterminant dans le succès de la reconversion professionnelle de ses employés. Des politiques et initiatives bien conçues peuvent non seulement faciliter, mais aussi encourager la reconversion. Voici quelques exemples :

  1. Programmes de Formation et de Développement : Proposer des programmes de formation internes ou des partenariats avec des institutions externes pour permettre aux employés d’acquérir de nouvelles compétences.
  2. Soutien Financier et Logistique : Offrir des bourses d’études, des congés payés pour la formation, ou une flexibilité dans les horaires de travail pour suivre des cours.
  3. Programmes de Mentorat et Coaching : Mettre en place des systèmes de mentorat où les employés expérimentés peuvent guider ceux qui entament une reconversion.
  4. Ateliers de Carrière et Conseil : Organiser des ateliers pour aider les employés à explorer des carrières potentielles et à planifier leur reconversion.

Tendances et Innovations

L’adoption de nouvelles technologies et approches dans le soutien à la reconversion professionnelle est également un aspect important. Des plateformes en ligne de formation continue, l’annuaire de la formation professionnelle, des outils d’évaluation de compétences basés sur l’intelligence artificielle, ou encore des programmes de réalité virtuelle pour l’immersion professionnelle sont quelques exemples de l’innovation dans ce domaine. Ces technologies peuvent aider à personnaliser l’expérience d’apprentissage et à la rendre plus accessible.

De plus, certaines entreprises sont désormais reconnues pour leur approche avant-gardiste de la reconversion professionnelle. Ces entreprises pionnières adoptent des politiques intégrées de gestion de carrière, où la reconversion est vue comme un élément naturel du développement professionnel. Elles peuvent servir de modèles pour d’autres organisations cherchant à intégrer des stratégies similaires.

Conclusion

Perspectives d’Avenir

La reconversion professionnelle, aujourd’hui un élément incontournable du paysage professionnel, est appelée à devenir encore plus centrale dans les années à venir. Avec l’évolution rapide des technologies, l’émergence de nouveaux secteurs et les fluctuations économiques mondiales, la capacité de s’adapter et de se réinventer sera encore plus valorisée tant pour les individus que pour les entreprises.

À l’avenir, nous pouvons nous attendre à ce que les entreprises intègrent de plus en plus la reconversion professionnelle dans leurs stratégies de gestion des ressources humaines. L’accent sera mis sur la création d’environnements de travail flexibles et adaptatifs où la formation continue et le développement de carrière sont non seulement encouragés, mais également intégrés dans la culture d’entreprise.

Les avancées technologiques joueront un rôle crucial dans la facilitation de ces transitions de carrière. Des outils d’apprentissage en ligne plus sophistiqués, des programmes d’évaluation de compétences basés sur l’IA, et des plateformes de mise en réseau professionnel offriront des possibilités d’apprentissage et de développement sans précédent.

Parallèlement, nous pourrions voir une évolution des politiques publiques pour soutenir la reconversion professionnelle. Cela pourrait inclure des incitations pour les entreprises qui investissent dans la formation de leurs employés, ainsi que des mesures de soutien pour les individus en transition professionnelle.

En conclusion, la reconversion professionnelle n’est pas seulement une réponse aux défis actuels du monde du travail, mais aussi une opportunité pour les employés et les employeurs d’embrasser l’avenir avec agilité et innovation. C’est une voie vers une main-d’œuvre plus résiliente, adaptable et épanouie, essentielle à la prospérité économique et au développement personnel dans les décennies à venir.

11/01/2023 Nico

Avant de pouvoir quitter Paris, il faut se poser la question de votre situation professionnelle. Certaines entreprises permettent à leurs salariés de poursuivre en télétravail complet leur poste actuel depuis une autre région. Mais si vous envisagez de changer de vie et de changer de ville, alors il est peut-être venu le moment de changer également d’emploi. La rupture conventionnelle peut alors vous aider à franchir le pas !

 

La rupture conventionnelle : un cadre légal pour rebondir

La rupture conventionnelle permet à l’employeur et au salarié de convenir d’un commun-accord de la rupture du contrat de travail, pour le cas d’un CDI. Souvent plébiscité par les salariés, ce mode de rupture de contrat permet de quitter une entreprise en ayant l’assurance de toucher les indemnités chômage. La rupture conventionnelle est soumise à l’accord des deux parties : il faut donc que votre employeur accepte ce mode de rupture du contrat de travail.

À noter que la rupture conventionnelle a un coût pour l’entreprise qu’il ne faut pas négliger. Mais elle permet bien souvent de trouver un accord à l’amiable entre l’employeur et l’employé et surtout de permettre d’établir rapidement une rupture du contrat de travail. Cela permet aux deux parties de rebondir plus vite et sereinement : l’entreprise peut embaucher quelqu’un pour vous remplacer et vous avez la possibilité de démarrer un nouveau projet professionnel.

Mais comment obtenir une rupture conventionnelle ? Votre employeur peut vous refuser ce mode de rupture de contrat. Notre conseil est de vous renseigner sur la politique de votre entreprise. Pour cela, n’hésitez pas à en parler à l’équipe dédiée aux ressources humaines ou à sonder vos collègues pour savoir si cette pratique est courante dans l’entreprise. Si vous avez de bons rapports avec votre manager : jouez la transparence ! Expliquez-lui votre projet, la sécurité qu’offre la rupture conventionnelle pour votre projet de changement de vie. Le lieu de travail est avant tout une aventure humaine, le rôle de votre entreprise est également de vous accompagner vers vos prochains challenges !

N’hésitez pas à montrer votre volonté d’accompagner le changement : vous pouvez anticiper une rupture conventionnelle qui interviendrait dans 6 mois, de manière à laisser le temps à votre entreprise de s’organiser en interne, de gérer les recrutements… et surtout vous montrez que vous ne les mettez pas sur le fait accompli !

N’oubliez pas : une rupture conventionnelle nécessite du dialogue et de la bienveillance des deux parties.

 

Et si la rupture conventionnelle était le coup de pouce qu’il vous fallait pour vous lancer ?

Changer de ville, changer ses habitudes, son quotidien… et son travail ? La rupture conventionnelle est l’occasion de réfléchir et de mûrir votre projet professionnel et personnel. Quel cadre de vie souhaitez-vous pour l’avenir ? Quelle place votre travail doit-il occuper dans votre vie ? C’est l’occasion de vous lancer et de vous poser les bonnes questions !

La rupture conventionnelle est pour certains l’opportunité de se lancer dans une activité de freelance et ainsi de lancer leur propre activité, avec la sécurité des indemnités chômage. Pour d’autres, c’est l’évidence que le travail doit être synonyme de quête de sens et demande donc d’explorer de nouveaux horizons, en prenant quelques mois pour y réfléchir sérieusement. Pour d’autres encore, c’est le changement de rythme qui s’impose en lien avec un environnement plus propice, loin du stress de Paris : pourquoi ne pas tester la semaine de 4 jours ?

Quoi qu’il en soit, la rupture conventionnelle vous offre un cadre favorable et sécurisé pour réfléchir à votre avenir professionnel et entamer au mieux une transition loin de Paris. Là encore, n’attendez pas d’avoir quitté la capitale pour vous poser ces questions. Vous pouvez prendre les 6 derniers mois sur Paris pour faire le point sur votre posture professionnelle : ce que vous aimez, ce que vous n’aimez pas, ce dont vous avez besoin, ce qui vous plairait…

 

La rupture conventionnelle : une opportunité à saisir ?

Un projet de changement de vie s’accompagne de doutes, de mutations, de questionnements qu’il faut travailler. Mais c’est surtout une véritable occasion de repenser son statut professionnel et de tenter de nouvelles choses. La rupture conventionnelle peut être le cadre légal idéal pour vous accompagner dans cette mutation professionnelle et ce changement de vie !

28/09/2022 Nico

Choisir son métier est une étape importante de la vie, mais c’est aussi une des tâches les plus complexe possible. Dans cet article, on vous guide pour faire votre choix de manière intelligente.

Apprenez à mieux vous connaître

La clé pour choisir une carrière est la connaissance de soi. Vous n’avez pas besoin de fouiller dans votre subconscient pour en savoir plus sur vous-même. Pour comprendre vos motivations, vos intérêts et vos passions, vous devez vous observer tous les jours. Ces informations vous aideront à déterminer ce qui vous passionne dans votre vie professionnelle.

L’étape de réflexion a pour but de vous aider à trouver votre future carrière. Elle est essentielle et ne doit pas être négligée. C’est grâce aux tests que vous avez passés et à vos recherches sur les professions qui vous intéressent que vous pourrez trouver votre prochain emploi.

Quels sont vos talents ?

Vous avez certainement de nombreuses compétences qui vous aideront à réussir dans votre futur emploi. Déterminez quelles sont vos compétences professionnelles et personnelles.

Ensuite, vous pourrez toujours améliorer vos compétences et en acquérir de nouvelles tout au long de votre vie. Vous n’avez pas besoin d’avoir beaucoup de connaissances pour faire carrière dans un domaine spécifique. Il suffit d’utiliser les compétences que vous possédez déjà pour vous guider. Ensuite, vous devrez décider des compétences que vous voulez acquérir et de celles que vous devez continuer à étudier.

Apprenez-en davantage sur votre future carrière

Salons de l’emploi, salons des carrières… Il existe de nombreux événements qui s’adressent à tous les statuts (étudiants, actifs, demandeurs d’emploi…). Pour trouver l’emploi qui vous convient, faites vos recherches. Vous pouvez trouver plus d’informations sur un métier ou un secteur d’activité grâce à des sites internet spécialisés sur les métiers. Vous pouvez également vous adresser à des professionnels et confirmer vos projets professionnels en rencontrant des acteurs des métiers qui vous intéressent. Vos conversations seront constructives pour confirmer ou non qu’une profession est faite pour vous. Soyez confiant dans votre recherche de carrière. Vous trouverez un emploi qui correspond à vos intérêts et à vos compétences.

Comment trouver votre prochaine carrière ?

Si vous n’êtes pas sûr de la voie professionnelle à suivre, vous pouvez réfléchir à vos attentes :

  • Quelles sont les choses que je préfère ?
  • S’agit-il d’un travail manuel ?
  • Puis-je entrer dans la fonction publique ?

Posez-vous des questions sur vos centres d’intérêt et non sur vos compétences. La reconversion professionnelle doit déboucher sur un métier que vous aimez et dans lequel vous prenez plaisir à travailler.

D’autres professions sont également à la recherche de travailleurs. Elles représentent l’avenir et sont très prisées. Certains se sont développés grâce aux réseaux sociaux, d’autres se développent en raison d’une demande croissante.

Identifiez les emplois qui vous intéressent

Il est important de se tenir informé des changements sur le marché du travail afin de s’assurer que l’offre et la demande sont suffisantes pour l’emploi que vous désirez. Tenez-vous au courant des nouveaux emplois, des secteurs d’activité et de ceux dont les ouvertures sont limitées.

Avec la transformation numérique, de nombreux emplois prometteurs ont vu le jour, notamment ceux de responsable e-commerce, de référenceur seo ou de community manager.

En raison du vieillissement de la population, et de la perte d’autonomie qui en découle, de nombreuses opportunités existent dans le secteur de la santé et des services à la personne.

Découvrez les secteurs qui embauchent et ceux qui sont en expansion… Quels sont les emplois les plus demandés ? Pour évaluer les postes disponibles et les niveaux de salaire proposés, recherchez sur les moteurs de recherche d’emploi (regionjobs.com, apec. le nom des formations ou des emplois qui vous intéressent.

Il est toujours intéressant de voir une offre d’emploi pour un poste qui vous intéresse. Il est important de ne pas s’engager dans une voie professionnelle sans avenir ou extrêmement fermée.

N’imaginez pas votre futur emploi

Parfois, il arrive que vous voyiez l’emploi de manière parfaite à cause de l’excitation de le trouver.

Vous ne pouvez pas avoir un emploi parfait. Vous devrez être capable d’identifier les aspects que vous n’aimez pas ou n’appréciez pas.

Pour être en mesure de comprendre comment faire ce travail, il est important de rester objectif dans votre vision du futur emploi. Si vous échouez, vous serez déçu. Cela vous rendra moins satisfait de ce travail.

Ne pensez pas : « C’est l’emploi parfait, il me le faut ! ». Pensez à un emploi qui vous donnera les moyens de satisfaire vos besoins à long terme.

Financez votre formation

Vous avez la possibilité de vous former à un emploi depuis votre domicile, en personne ou par le biais d’un apprentissage mixte. Ce dernier combine des cours en face à face avec un apprentissage à distance. Vous pouvez vous former à tout moment de votre vie grâce aux nombreux programmes de formation continue ou initiale.

Vous pouvez financer votre formation grâce à des formules de financement comme le cpf, le compte personnel de formation et l’aif, qui sont des aides financières proposées par l’agence pour l’emploi. Pour financer une formation professionnelle, tous les actifs (salariés et intérimaires ) peuvent recevoir 500 à 800 EUR par an. Il suffit de consulter son solde sur le site officiel moncompteformation.Gouv.Fr.

05/07/2022 Nico

Le portage salarial est une forme de travail hybride vous permettant de travailler en indépendance tout en bénéficiant du statut de salarié ainsi que ses avantages. Pour ce faire, vous devez choisir une entreprise de portage salarial qui s’occupera de tout l’aspect administratif de votre emploi. Il vous incombe aussi de chercher vos clients et de fixer vos tarifs. Lorsque vous souhaitez mettre fin à votre contrat de portage salarial, vous pouvez opter pour la rupture conventionnelle.

Pourquoi demander une rupture conventionnelle en portage salarial ?

Un salarié indépendant en portage salarial peut demander une rupture conventionnelle à tout moment. La raison de cette rupture dépend de chaque consultant indépendant porté. Ce peut être la fin des missions et il souhaite s’orienter vers une autre activité professionnelle. Il arrive aussi que le salarié porté ne soit pas satisfait du tarif journalier moyen (TJM). D’ailleurs, il est important de bien déterminer la méthode de calcul du TJM pour éviter les litiges concernant le salaire.

Par ailleurs, certains salariés portés décident de mettre fin à leur contrat pour devenir des travailleurs indépendants sous le statut de freelance, pour retourner au salariat classique ou pour devenir auto-entrepreneur. Même si le portage salarial apporte de nombreux avantages, plusieurs raisons peuvent vous amener à le quitter pour une autre forme de travail. Dans ce cas, la négociation d’une rupture conventionnelle avec votre entreprise de portage reste la meilleure solution. C’est pourquoi, d’après l’Observatoire du portage salarial en 2019, la rupture conventionnelle est l’alternative choisie dans 77% des cas.

Comment obtenir une rupture conventionnelle en portage salarial ?

La rupture conventionnelle se fait d’un commun accord. Mais pour l’obtenir, il ne suffit pas d’avoir un motif valable. Il faut aussi répondre à quelques critères. Si vous avez contracté un CDD en portage salarial, vous devez notamment attendre la fin du contrat. Pour un CDI en portage salarial, le solde de tout compte doit être suffisant pour financer l’indemnité de rupture conventionnelle prévue par le Code du travail. Les charges associées entrent aussi en compte. En général, vous ne devriez pas avoir de missions de portage en cours. Autrement, il faut respecter le préavis défini dans le contrat de portage.

Les avantages de la rupture conventionnelle en portage salarial

La rupture conventionnelle en portage salariale donne droit à des allocations chômage. Pour en bénéficier, il faut respecter un délai de carence entre la date où vous soumettez votre attestation Pôle Emploi et le versement de l’indemnisation du chômage (7 jours). Cette solution permet aussi de recevoir une indemnité de départ à négocier au moment de la signature de la rupture conventionnelle. Le montant de cette indemnité légale est calculé selon le salaire brut et l’ancienneté.

Selon le Code du travail, l’indemnité de rupture conventionnelle doit être supérieure ou égale à l’indemnité de licenciement. Conformément à la réforme Pôle Emploi de 2021, le salarié porté doit avoir cumulé 132 jours de travail en portage (6 mois) durant les 28 mois précédant la rupture conventionnelle ou durant les 36 derniers mois pour les salariés portés de plus de 53 ans.

23/06/2022 Nico

En règle générale, le Revenu de Solidarité Active (RSA) est réservé aux personnes dont les ressources sont relativement faibles. Il a été créé dans l’objectif principal de couvrir les frais en lien avec votre logement. Pour certaines exceptions, le cumul peut malgré tout fonctionner.

Qu’est-ce que le RSA ?

Le Revenu de Solidarité Active (RSA) se présente sous la forme d’une aide financière, qui vise à réduire les écarts socio-professionnels. Ce dispositif est pris en charge par la Caisse aux Allocations Familiales (CAF) ou la Mutualité Agricole Sociale (MSA).

Le montant du RSA

Dans le but de remplacer le Revenu Minimum d’Insertion (RMI) et l’Allocation de Parent Isolé (API), le RSA est accordé à toutes les personnes rencontrant des difficultés avec leurs fonds personnels.

De manière réaliste, ce dispositif d’aide joue un rôle de renforcement financier et d’accompagnement, à la fois sur le plan social et professionnel. En 2022, le montant de cette aide a connu des modifications. Chaque mois, une somme pourra alors vous être octroyée. Elle permet un revenu supplémentaire pour toutes les personnes au chômage, sans emploi, et les travailleurs qui ont de faibles rémunérations.

Dans le cadre où vous n’exercez pas d’activité professionnelle, le montant forfaitaire est fixé à 565,34 € mensuel. Il est indispensable de noter que le montant du RSA puisse différer en fonction de votre profil et du nombre d’enfants et de personnes qui composent votre foyer.

Selon votre situation personnelle et vos besoins, vous pouvez bénéficier d’un montant différent, à savoir :

Personnes à charge Personne seule En couple
0 565,34 € 848,02 €
1 848,02 € 1017,63 €
2 1017,63 € 1187,23 €
Pour personne supplémentaire 226,13 € 226,13 €

 

Toutes les personnes qui souhaitent reprendre ou pratiquer une activité professionnelle, le montant du salaire versé diffère selon les rémunérations professionnelles et la composition du foyer. Vous pouvez simuler votre éligibilité au RSA, directement via le site de Mes Allocs.

Toutes les personnes en recherche active d’un emploi disposent d’un référent sur le plan professionnel, parmi le service public de l’emploi ou de l’agence de placement. Ces organismes prennent en charge l’accompagnement professionnel vers l’emploi. Tous les bénéficiaires peuvent être tournés vers un correspondant social, dans le cadre où vous avez des difficultés avec un suivi.

Si vous êtes un travailleur, vous pouvez bénéficier d’un accompagnement dans le cadre professionnel, en lien avec votre employeur. L’objectif de cette assistance est de sécuriser les parcours professionnels. Le dispositif du RSA n’est pas limité dans le temps. Il correspond au complément de salaire. Dès lors que vous êtes une personne seule, le RSA est versé jusqu’à un montant supérieur à 1.000 € de revenus mensuels. Par dessus tout cela, la personne n’est pas éligible au RSA, mais peut bénéficier d’une prime pour l’emploi.

Les conditions d’éligibilité au RSA

Dans le cadre où vous souhaitez bénéficier du RSA, vous devez être en mesure de respecter un certain nombre de critères, tels que :

  • Vous êtes un citoyen français, âgé de plus de 25 ans et vous êtes en mesure de fournir des pièces justificatives pour un logement au sein du territoire français.
  • Vous disposez de la nationalité française, âgé de moins de 25 ans, et vous exercez une activité sur une durée de minimum deux ans sur les trois dernières années, de sorte à percevoir le RSA jeunes actifs.
  • Vous êtes un citoyen français, âgé de moins de 25 ans, et vous disposez d’un enfant en charge.

Il ne vous est pas possible de percevoir le RSA, dans le cadre où vous êtes des élèves, des étudiants ou des stagiaires. Pour les personnes étrangères, il vous est possible de bénéficier de certaines conditions spécifiques.

L’ensemble des demandeurs d’aide qui n’exercent pas d’activité professionnelle ne peuvent pas être en train de chercher activement un emploi. Tout bénéficiaire du RSA sans emploi se doit d’être inscrit au sein du registre des demandeurs d’emploi.

Des sanctions seront mises en place pour tous les demandeurs, dès lors qu’ils refusent des emplois et le versement de leur allocation sera suspendu.

Comment prétendre au RSA en tant que salarié ?

En règle générale, le RSA peut être cumulé avec d’autres formes de revenus ou d’allocations en fonction de critères d’exception. Il existe deux différentes situations dans lesquelles vous pouvez percevoir le RSA.

Pour la déclaration de ressources

Bien souvent, quand le dispositif du RSA est perçu en parallèle du salaire, cela correspond à deux situations spécifiques. Vous avez commencé une activité professionnelle et bénéficié du RSA, alors il vous est possible d’avoir accès à cette aide.

Au cours de la durée qui court du 1er jour de travail au dernier jour concerné par la déclaration trimestrielle de revenus, fournie par la CAF ou la MSA, vous pouvez bénéficier du dispositif du RSA.

Ainsi, le montant du RSA peut être cumulée à celui de votre rémunération, sur maximum 3 mois. À partir de la déclaration trimestrielle suivante, votre nouveau salaire viendra faire baisser vos droits à cette aide financière. Cela arrive notamment lorsque vous êtes un intermittent du spectacle, bénéficiaire du RSA ou que vous êtes un intérimaire, souhaitant percevoir le RSA.

Pour les personnes dont les revenus sont faibles

Dans le cadre où vous bénéficiez de revenus relativement faibles, qui sont inférieurs au montant du RSA, alors vous pouvez percevoir un complément de ressources, au travers du RSA.

Pour toutes les déclarations trimestrielles qui sont effectuées, vous devez mettre en avant le chiffre d’affaires sur une durée de référence de 3 mois. Dès lors que vous n’êtes pas en mesure de couvrir vos dépenses, alors vous pouvez cumuler vos salaires et votre complément de RSA.

De sorte à être éligible à ce dispositif d’aide en tant qu’auto-entrepreneur, il est très important de répondre à deux critères différents, à savoir :

  • Vous n’avez pas de salarié.
  • Vous respectez les plafonds et les limites des rémunérations annuelles, au travers de pièces justificatives sur le chiffre d’affaires annuels, de moins de 170.000 € dans le cadre d’une activité commerciale et inférieure de 70.000 €, pour une activité libérale ou d’une offre de prestations de services.

Votre droit varie en fonction des revenus de toutes les personnes qui composent le foyer du RSA forfaitaire, correspondant à la composition du foyer.

14/10/2021 Nico

De nos jours, il existe un certain nombre d’applications qui permettent de trouver du travail. Ces outils offrent la possibilité d’utiliser certaines fonctionnalités et interfaces adaptées au profil des candidats.

Entre la recherche d’un emploi approprié, la création d’une lettre de motivation et d’un CV personnalisé, le parcours pour dénicher un emploi se révèle parfois laborieux. Pour le rendre plus fluide, il existe des applications qui peuvent être utilisées comme de véritables outils. Découvrez celles qui offrent la possibilité de vérifier à tout moment les offres sur le Smartphone ou tablette.

Indeed

Depuis sa parution, Indeed a réussi à devenir l’un des sites de recrutement les plus performants. Ce dernier recense chaque jour de nombreuses offres sur la toile. Pour postuler à un travail, il est possible de se servir du profil qui a été enregistré sur le logiciel. Il peut s’agir d’un compte existant ou dédié.

En utilisant l’application sur un smartphone ou une tablette, trouver un travail sera plus facile. En effet, Indeed offre la possibilité de soumettre la candidature et de faire un suivi en temps réel des différentes demandes enregistrées. Il suffit d’activer les notifications pour ne pas manquer les offres répondant aux critères définis.

LinkedIn

Linkedin constitue le plus grand réseau social destiné aux professionnels. Utilisé largement par les entreprises, il rassemble désormais environ 100 millions de membres à travers le monde. Son interface intuitive permet de présenter le CV afin de se faire remarquer par des employeurs ou de publier des offres d’emploi.

Disponible sur Mac et PC, il fonctionne aussi en tant qu’application mobile adaptée à tous les types de systèmes d’exploitation. La solution reste gratuite, à l’exception d’un abonnement Premium dont la tarification varie en fonction du profil adopté, demandeur ou recruteur.

Shapr

Shapr est une application permettant de trouver un travail et de faire de nouvelles connaissances. Après une inscription, il faut définir au préalable le profil pour être mis en relation avec les internautes qui pourraient éventuellement matcher professionnellement. Si le profil proposé correspond aux attentes, il suffit de le signaler pour que l’application puisse indiquer la compatibilité.

En revanche, si le profil proposé par la plateforme ne suscite pas ou peu d’intérêt, il suffit de le « balayer ». Shapr Plus dispose d’une solution payante, mais plus complète. Elle se consulte de la même manière que les versions « Basic » sous iOS et sous Android sous peu.

Cityhour

Comme les autres applications mentionnées plus haut, Cityhour fonctionne sur iOS. Avec une interface utilisateur conviviale, Cityhour facilite la prise de rendez-vous avec des professionnels correspondants. Pour cela il suffit de faire une recherche ou de consulter la géolocalisation via le smartphone.

Sa facilité d’utilisation forme le point fort de cette application, ce qui permet de trouver un travail rapidement. Cette plateforme constitue un excellent complément au  site de recrutement en ligne Indeed.

Le Bon Coin

Le Bon Coin est accessible gratuitement depuis une tablette ou un smartphone. Pour trouver un travail, cette application permet de trier les offres en fonction de divers critères, notamment la nature du poste, le lieu et les horaires de travail ainsi que le statut.

Par ailleurs, il permet de faire une estimation du temps nécessaire au déplacement pour chaque emploi. Il faut noter que les notifications par e-mail sont un moyen de rester informé de la parution de certaines offres intéressantes.

08/10/2021 Nico

Vous envisagez une reconversion professionnelle, mais vous craignez que cela soit mission impossible. Pas de diplôme, « trop vieux », de l’expérience que dans votre domaine, pas assez d’argent… Les obstacles sont nombreux quand il s’agit de bousculer sa vie professionnelle et de changer de métier. Pourtant, il existe une méthode applicable pour venir écarter toutes les raisons qui justifieraient cette impossibilité de vous reconvertir. La voici en 5 étapes !

1. Faites le point sur votre situation professionnelle

Avant tout, le projet d’une reconversion professionnelle doit être motivé. Assurez-vous de vous poser toutes les bonnes questions avant de vous lancer : êtes-vous à ce point-là insatisfait dans votre vie professionnelle actuelle ? Êtes-vous prêt à changer de vie, d’environnement, voire parfois de ville pour aller travailler ? Pensez-vous que vous serez en mesure d’avoir l’énergie nécessaire pour accomplir toutes les étapes de transition nécessaires ?

Ce premier point sur votre situation professionnelle, vous êtes le seul à pouvoir le faire. Bien sûr, discutez-en avec votre entourage (collègues, famille) si vous avez des doutes. L’objectif est de clarifier vos envies avant d’entamer quoi que ce soit.

2. Recherchez les dispositifs d’aide à la reconversion

Si vous êtes convaincu de vouloir faire une reconversion professionnelle, vous devez désormais connaître vos droits. En France, il existe pléthore de moyens et de dispositifs d’aide à la reconversion.

Le CPF, le CPF de transition professionnelle, l’abondement du CPF par Pôle Emploi ou l’employeur, l’AIF, les bourses de la Région, le dispositif Démissionnaire… Selon votre situation professionnelle, et votre niveau de qualification, vous pouvez obtenir des financements partiels ou complets pour suivre une formation.

Avant tout, et notamment si vous n’êtes pas sûr du domaine d’activité dans lequel vous souhaiteriez vous lancer, nous vous recommandons de faire un bilan de compétences.

3. Faites un bilan de compétences

Le bilan de compétences n’est pas une simple méthode RH qui consiste à réaliser des questionnaires pour en savoir plus sur son profil professionnel. En réalité, l’accompagnement par un consultant spécialisé dans la gestion de carrière va plus loin.

Grâce au bilan de compétences, vous saurez exactement dans quelle mesure vos compétences acquises au titre de votre activité seront transférables dans un autre domaine. En fonction de ce que vous aimez, et de que ce que vous savez faire le mieux, un projet professionnel se dessinera à mesure des entretiens. Rapprochez-vous d’un cabinet expert des ressources humaines comme ABACUS pour en savoir plus.

4. Suivez une formation qualifiante ou certifiante

À l’issue de votre bilan de compétences, il sera peut-être décidé qu’une formation qualifiante ou certifiante est nécessaire pour appuyer votre reconversion professionnelle.

Il existe en France des milliers de formation pour lesquelles vous pouvez obtenir des financements, comme cités plus haut. Vous pourrez réaliser votre formation sur ou en-dehors de votre temps de travail, selon comment vous envisagez les choses. À noter que si vous souhaitez certifier les compétences acquises lors de votre expérience professionnelle, une VAE sera un très bon choix.

N’hésitez pas à vous renseigner sur toutes les formations possibles dans le secteur que vous visez. Le site Mon Compte Formation est très utile pour ça.

5. Mettez à jour votre CV et candidatez

Votre formation est finie ou c’est en cours ? Anticipez et commencer déjà à mettre à jour votre CV. Nous vous invitons à mettre en avant le parcours que vous venez de suivre. Nous vous conseillons de consulter des modèles de CV pour faire le vôtre. Un profil en reconversion qui s’est « pris en main » à travers un bilan de compétences et une formation est généralement bien perçu par les recruteurs.

Vous n’avez plus qu’à candidater, la patience finira par payer !

27/06/2021 Nico

Avez-vous envie de vous lancer dans une reconversion professionnelle ? Il est clair que ce n’est pas une décision à prendre à la légère. Qu’elle soit motivée par un salaire trop faible, une perte d’intérêt pour l’emploi occupé, un besoin urgent de changer de vie… Les raisons justifiant cette reconversion sont nombreuses. Cela étant dit, trouver et s’adapter à nouvel emploi peut être difficile. Avant de prendre une quelconque décision, il est conseillé de prendre du recul. Nous vous présentons dans cet article tout ce qu’il y a à savoir concernant cette reconversion professionnelle.

En quoi consiste une reconversion professionnelle ?

Alors que certaines personnes ont du mal à trouver un emploi, d’autres pensent à la reconversion professionnelle. C’est une situation qui, à première vue, semble un peu absurde. Mais au final, c’est une décision qui peut tout à fait être justifiée par un motif ou un autre.

La reconversion professionnelle est une procédure qui consiste à quitter son métier ou son statut professionnel actuel pour un autre secteur. Ainsi, selon les sondages et les études, 9 Français sur 10 ont à un moment ou un autre de leur vie, eu envie de changer de métier et de secteur d’activité.

Bien évidemment, il y a tout un monde entre envie et concrétisation. Pouvoir changer de métier n’est pas donné à tout le monde. Cela étant dit, un français actif sur cinq se trouve actuellement au sein d’une procédure de reconversion professionnelle.

En 2020, ils sont plus de 14%, les jeunes diplômés dotés d’un bac+5 à se reconvertir professionnellement. Cette décision survient généralement après 2 ans à occuper leur premier emploi. Il faut également noter que plus de 30% des cadres français se lancent dans cette procédure.

La reconversion peut ainsi bien concerner les jeunes diplômés que les actifs ayant déjà évolués plus ou moins longtemps dans le domaine professionnel. Les raisons de cette reconversion sont d’ailleurs multiples.

Pourquoi effectuer une reconversion professionnelle ?

Plus de 50% des personnes interrogées justifient leur envie de changer de métier par la recherche d’un certain équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle. Dans le cadre d’un métier où la charge de travail est trop élevée, il peut arriver qu’on soit obligé de délaisser totalement sa vie personnelle. Sur le long terme, cette mode de vie n’est pas très saine. Cela pousse alors beaucoup d’actifs à envisager la reconversion en s’orientant vers un secteur moins prenant. Bien évidemment, les raisons poussant une personne à se lancer dans une reconversion professionnelle peuvent être très variées.

Envie de faire évoluer sa carrière professionnelle

Une personne ambitieuse aura inévitablement besoin de booster sa carrière professionnelle. Certains métiers ne permettent par exemple pas d’avoir une opportunité d’évolution, tandis que d’autres sont faiblement rémunérés. Changer de métier permet également d’acquérir plus d’expérience et d’enrichir son CV.

Un environnement de travail peu plaisant

Une personne peut également ne pas se sentir à son aise dans le milieu professionnel au sein duquel il évolue. Militaire, pompier, policier, pilote de ligne, cadre supérieur, chauffeur de taxi ou encore journaliste figurent ainsi parmi les métiers réputés les plus stressants de nos jours.

Envie de créer sa propre entreprise

Devenir son propre patron, se libérer du lien de subordination présent dans un métier salarié. C’est sans aucun doute l’une des principales raisons poussant une personne à se reconvertir professionnellement. Aujourd’hui, plus de 25% des Français aimeraient créer sa propre entreprise. Et plus de 45% de ces personnes ont moins de 25 ans.

Les problèmes de santé

Bien évidemment, il existe des personnes qui n’ont pas d’autres choix que de faire une reconversion professionnelle. C’est notamment le cas des personnes présentant des problèmes de santé. Ces problèmes les mettent dans l’incapacité de réaliser convenablement leur métier actuel. La reconversion est donc inévitable.

Envie de découvrir de nouvelles choses

Pour certaines personnes, la raison justifiant une reconversion professionnelle peut être très simple : la curiosité et l’envie de découvrir. En effet, pour ceux-ci, le fait de rester et d’évoluer dans un seul et unique corps de métier est inconcevable. La reconversion professionnelle constitue pour eux un moyen d’essayer de nouvelles expériences et satisfaire leur envie de découvrir de nouvelles choses. Alors, pourquoi se priver si on en a les moyens, la volonté et la capacité changer de métier ?

Quel métier choisir pour se reconvertir ?

C’est sans aucun doute la première question dont on se pose lorsqu’on prend définitivement la décision de se reconvertir. Si pour certains la réponse est bien évidente, pour d’autres elle reste compliquée. Pour pouvoir déterminer celle-ci, se focaliser sur les raisons ayant mené à l’envie de reconversion peut être d’une aide précieuse. Votre métier actuel vous empêche d’avoir une vie personnelle ? Dans ce cas pourquoi ne pas opter pour un métier qui offre plus de temps libre et des horaires plus souples ? Votre métier actuel vous semble trop stressant ? Il existe ainsi des métiers qui ne vous épuiseront pas trop mentalement et physiquement… En fait, trouver un nouveau métier et un nouveau secteur d’activité figure parmi les étapes importantes de cette procédure de reconversion.

Les étapes à suivre pour réussir cette procédure

La reconversion professionnelle n’est pas une décision à prendre sur un coup de tête. Il existe des étapes à suivre absolument afin de faire les bons choix.

Se lancer dans une introspection

S’agit-il d’une envie passagère ou pensez-vous fréquemment à une reconversion professionnelle ? L’idée vient-elle de vous-même ou d’une autre personne qui essaie de vous influencer ? Quelles pourraient être les raisons vous poussant à vous lancer dans une reconversion ? N’y a-t-il pas des solutions plus simples vous permettant de maintenir votre emploi actuel ?

Voici quelques-unes des questions auxquelles vous pouvez réfléchir durant vos moments de libre. Pensez également à lister les risques, les avantages et les inconvénients d’une telle décision. Le fait est que quitter un emploi vous exposera à un risque de tomber au chômage pendant une période indéterminée. Aurez-vous les moyens de subvenir à vos besoins et à ceux des personnes qui sont à votre charge ?

En parler avec ses proches

Certes, le fait de se lancer dans une reconversion professionnelle est une décision qui vous appartient. Cela étant dit, demander l’avis d’une autre personne peut vous aider à voir les choses autrement. Il est donc conseillé de parler à un membre de votre famille ou à un ami. Cette étape est également importante dans la mesure où elle vous permettra de préparer mentalement les personnes partageant votre vie. En effet, une reconversion professionnelle peut également impacter la vie de certaines personnes qui vous entourent. Il est de ce fait nécessaire de les mettre au courant de vos intentions.

Faire un bilan de compétences

Comme son nom l’indique, le bilan de compétences est une procédure qui permet d’évaluer et d’analyser ses aptitudes et ses motivations. Cette procédure va vous permettre de déterminer votre niveau de satisfaction dans votre vie professionnelle, les changements à faire pour se sentir plus épanoui dans son travail, le métier qui vous rendrait heureux,…

En quoi consiste un bilan de compétences ?

Inscrit dans le Code du travail, le bilan de compétences comporte 3 étapes qui, ensemble, n’excèderont pas plus de 24 heures. Tout d’abord, il y a la phase d’entretien individuelle. Elle permet de déterminer vos besoins. Vient ensuite la phase d’investigation. Test de personnalité et d’orientation professionnelle vous seront proposés durant cette phase. C’est là que vont pouvoir être définies vos aptitudes et vos envies au niveau professionnel. Enfin, une synthèse des analyses et des investigations vous sera fournie.

Conditions nécessaires pour faire un bilan de compétence

Il s’agit donc ici d’une action qui vous sera d’une aide précieuse dans votre décision de reconversion professionnelle. À noter que pour le faire, vous aurez besoin de déposer une demande de congé de bilan de compétence 2 mois avant le début de celui-ci. Cette demande ne sera nécessaire que si vous avez l’intention de le réaliser le bilan durant les heures de travail. Dans le cas contraire, ce n’est pas nécessaire. L’employeur doit répondre dans les 30 jours à partir du dépôt de la demande. S’il n’émet aucune réponse, cela vaudra acceptation.

Hormis le dépôt d’une demande, il existe également d’autres conditions à respecter. Si vous êtes un salarié en CDI, vous devez avoir au moins 5 années de salariat, dont 12 mois auprès de votre employeur actuel. Si vous avez déjà effectué un bilan auparavant, vous devez attendre au moins 5 ans avant de pouvoir le renouveler.

Par contre, si vous êtes un salarié CDD, vous devez avoir au moins 24 mois de salariat durant les 5 dernières années. 4 mois au moins doivent avoir été effectués au cours des 12 derniers mois.

Évaluer son budget de reconversion professionnelle

C’est bien évident, une reconversion professionnelle vous nécessitera de l’argent. Le bilan de compétence précité coutera par exemple entre 1400 euros à 3000 euros. S’agissant de cette action, il existe tout de même divers moyens de financement vous permettant d’alléger les frais voire de se libérer de toutes charges.  Vous pouvez par exemple faire une demande de financement de bilan de compétence auprès d’opérateurs spécifiques tels que FONGECIF ou APEC. Depuis le 1er janvier 2017, le bilan de compétences peut également être financé par vos heures CPF.

Durant la reconversion professionnelle, vous aurez éventuellement à suivre des formations, à payer des frais pour des outils pédagogiques ou encore à faire appel à un professionnel de la reconversion professionnelle. Dans la mesure où vous avez l’intention de créer votre petite entreprise, vous devez également disposer des ressources nécessaires pour ce faire.

Enfin, il ne faut pas oublier que durant la période de reconversion professionnelle vous vous exposerez à une baisse voire à une perte de salaire. L’idéal est donc d’avoir une économie dans laquelle puiser jusqu’à ce que votre reconversion aboutisse.

Suivre des formations si nécessaire

La formation professionnelle peut constituer une étape indispensable pour que vous puissiez exercer un nouveau métier. Elle vous offre la possibilité d’acquérir le savoir, le savoir-faire et le savoir-être indispensables pour ce travail. Les formations permettent notamment d’améliorer son employabilité, mais également d’acquérir une certification. Cette certification peut constituer un prérequis pour exercer un métier spécifique. Même si bon nombre de formations sont gratuites, certaines d’entre elles restent payantes, raison pour laquelle vous devez toujours vous préparer financièrement.

Faire appel à un professionnel de la reconversion professionnelle

Ici, on fait notamment référence aux coaches de la reconversion professionnelle. Ces c maitrisent sur le bout des doigts chaque détail concernant la reconversion professionnelle et le fonctionnement des entreprises. Ils ont également acquis une certaine compétence pour motiver, orienter, et conseiller les personnes ayant envie de se lancer dans cette procédure de reconversion. Ainsi, un coach en reconversion professionnelle pourra donc vous accompagner tout au long de votre projet jusqu’à son aboutissement.

Rester réaliste en cas d’échec

Comme déjà mentionnée, la reconversion professionnelle n’est pas dénuée de certains risques. Quitter un emploi stable pour se lancer dans une aventure à l’issue incertaine peut être considéré comme de la folie par certains. Bien évidemment, en ne brulant pas les étapes, vous pourrez limiter ces risques. Se lancer dans la reconversion, c’est souvent accepter de recevoir peu voire aucun salaire. Si cette période de disette persiste, à un moment, il faudra accepter de devoir revenir à son ancienne vie si possible.

Et parfois après une « reconversion réussie » certaines personnes réalisent que l’herbe n’y est pas vraiment verte. C’est une situation à laquelle vous pourrez avoir à faire. Raison pour laquelle, il faudra bien réfléchir avant de se lancer dans une reconversion professionnelle.

26/11/2019 Nico
Un stagiaire est avant tout un élève et non un employé, ce qui change complètement son statut. Puisqu’il est toujours en apprentissage, il est sous la responsabilité de tuteur, il respecte une convention sans laquelle il ne peut pas effectuer son stage. La différence des deux statuts impose certaines nuances, peut-on virer un stagiaire au même titre qu’un employé ?

Une rupture de la convention de stage :

La convention de stage est le document officiel qui formalise le stage. Aucun stagiaire ne peut débuter sans cette convention. Sur la convention, les engagements et la responsabilité de trois acteurs sont détaillés : ceux de l’établissement dans lequel est scolarisé l’élève, ceux de l’employeur et ceux du stagiaire. La convention est donc signée par ces trois acteurs.

En cas de non-respect des engagements signés de la part du stagiaire, alors l’employeur est en droit du rompre la convention, ce qui signifie effectuer le licenciement du stagiaire.

Comment se déroule la rupture d’une convention par l’employeur ?

La rupture d’une convention est un acte irréversible. Pour y mettre fin, l’employeur doit justifier que le stagiaire a agi à l’encontre de sa convention, a commis une faute grave, n’a pas respecter ses obligations ainsi que le règlement intérieur ou s’est mal comporté.

En aucun cas la stagiaire ne peut être viré pour avoir « mal fait le boulot’. Rappelons-le, le stagiaire est un élève en contrat d’apprentissage et la validation des objectifs de stage est une autre question.
28/10/2019 Nico

Notre Président Macron l’avait annoncé pendant sa campagne, la réforme du chômage serait un point important de son mandat, voici les principales nouveautés prévues au 1er novembre 2019 :

Durée minimale de cotisation

Pour pouvoir prétendre à l’ouverture de son droit au chômage, il faudra avoir travaillé 130 jours (910 heures soit 6 mois) sur les 24 derniers mois. Pour rappel, il fallait travailler 4 mois sur les 28 derniers mois jusqu’à cette réforme). Les saisonniers seront directement impacté par ce point.

Rechargement des droits

Le seuil minimum sera porté à 6 mois (contre 1 mois à ce jour). Il faudra donc avoir travaillé 6 mois pour bénéficier du rechargement de ses droits.

Réduction de l’indemnité en fonction des revenus

Coup dur pour les cadre séniors et les très haut revenus : les salariés ayant des revenus supérieurs à 4 500 € bruts par mois subiront une réduction de leur indemnité de 30 % à partir du 7e mois avec un plancher fixé à 2 261 € nets par mois.

Par exemple, un cadre gagnant un salaire net de 4 500 € par mois aura 3 056 € / mois pendant 6 mois puis 2 085  € / mois pendant 18 mois.

Ce mode de fonctionnement rappelle le modèle anglo-saxon, plus incitatif à retrouver rapidement un travail.

Démission

Vrai point positif de cette réforme, l‘accès facilité au chômage pour les salariés effectuant une démission. Les salariés ayant une ancienneté d’au moins 5 ans dans leur entreprise pourront bénéficier des services de pole emploi en cas de démission !

Par contre, il y aura une procédure à respecter : il faudra préalablement à votre démission demander un conseil en évolution professionnelle (CEP) via des organismes de placement spécialisés (OPS) comme CAP EMPLOI, des associations pour l’emploi des cadres (comme l’APEC) ou des opérateurs sélectionnés dans chaque région par appel d’offres lancé dans l’année 2019 par France compétence.

Une fois votre projet défini (créer une entreprise par exemple), vous devrez alors adresser à la CPIR, une demande d’attestation du caractère réel et sérieux de votre projet professionnel. Une fois la demande validée, vous aurez 6 mois pour vous inscrire à Pole Emploi.

Indépendants

La encore, ce point est positif, les travailleurs indépendants pourront toucher, sous certaines conditions (notamment des revenus antérieurs d’au moins 10 000 € par an sur les deux années précédentes), une indemnisation de 800 € par mois pendant 6 mois. Ce n’est pas encore ca mais c’est un pas positif dans l’égalité de l’accès au chômage.

Et pour un peu plus tard…

D’autres mesures concernant la réforme de l’assurance chômage entreront en vigueur plus tardivement. Il s’agit par exemple :

  • De la mise en place au 1er janvier 2020 d’accompagnements spécifiques pour les nouveaux inscrits à Pôle emploi mais aussi pour les travailleurs précaires (alternance ou cumul prolongés entre contrats courts et chômage) ;
  • Du nouveau mode de calcul des indemnités chômage calculées, à partir du 1er avril 2020, non plus sur les seuls jours travaillés mais sur le revenu mensuel du travail.

Nous aurons l’occasion d’y revenir un peu plus tard !