L’assurance Responsabilité Civile professionnelle, qu’est-ce que c’est ?
L’assurance RC Pro, comme son nom l’indique, est une assurance que vous souscrivez dans le cadre de votre activité professionnelle.
Elle n’est à ce jour obligatoire que dans certains domaines, mais il reste néanmoins très fortement conseillé d’en souscrire une quel que soit le métier que vous exercez. D’autant que certains clients pourraient refuser de travailler avec vous si vous n’êtes pas assurés. Et c’est bien normal : qui prendrait le risque de ne pas être indemnisé en cas de sinistre ?
Dois-je souscrire une RC Pro ?
Vous n’êtes pas sûr que cela vous concerne ?
Alors sachez que du chef d’entreprise au freelance, en passant par l’artisan, le commerçant, l’expert-comptable, l’architecte, ou l’agent immobilier… tout le monde est concerné !
Et ce, quel que soit votre statut ou le statut de votre entreprise, y compris si vous êtes auto entrepreneur.
Tout dépend du type de couverture dont vous avez besoin, car comme souvent dans un contrat d’assurance vous trouverez beaucoup de garanties différentes pouvant être incluses.
Néanmoins les garanties de base d’une RC Pro servent à couvrir les dommages involontaires que vous ou l’un de vos employés pourriez causer à une personne ou une chose lorsque vous exercez votre activité.
Ces dommages aux tiers peuvent être de 3 types :
Dommages corporels
Dommages matériels et immatériels
Dommages purement financiers
En résumé, une RC Pro vous protège contre les conséquences d’éventuels sinistres dont vous pourriez être tenu responsable dans le cadre de votre activité professionnelle en couvrant tous les frais liés aux dédommagements.
💡 Les p’tites astuces Attention, même si vous êtes assuré à titre professionnel, vous ne serez pas couvert sur tout, et notamment en cas de : dégâts intentionnels, contraventions et amendes, sinistres engendrés par une cause naturelle.
En cas de dommage, il est important de réagir rapidement car le délai maximum entre la survenue du sinistre et sa déclaration et de 5 jours.
Quels autres risques puis-je assurer en complément de ma RC Pro?
En plus de vous protéger contre les conséquences des dommages que vous pourriez causer, vous pouvez aussi en parallèle de votre RC Pro vous prémunir de certains préjudices (liste non-exhaustive) :
Une protection juridique en cas de litige avec des clients ou fournisseurs (non-respect du contrat, droit du travail, e-réputation…)
La cyber-criminalité (cyber-rançonnage, piratage, vol de données…)
Vos bureaux ou locaux (cambriolage, incendie, dégâts des eaux…)
Et même :
Une mutuelle professionnelle
Le maintien de vos revenus (en cas de maladie, arrêt de travail, invalidité…)
💡 Les p’tites astuces Si vous travaillez de chez vous, vérifiez bien auprès de votre assurance habitation que vous êtes couvert également à titre professionnel.
Combien va me coûter ma RC Pro?
Vous vous doutez bien qu’il n’existe pas UNE réponse. Même si vous ne souscrivez qu’aux garanties de base, le coût final dépend d’un certain nombre de critères tels que :
Votre métier
Votre domaine d’activité
La typologie de vos clients
Votre chiffre d’affaires etc.
Cela pourra dépendre également du plafond maximal de garantie et minimal de franchise que vous souhaitez.
En effet, pour certaines garanties, comme les Dommages Immatériels Non Consécutifs avec pertes financières par exemple (défaut de conseil, oubli lors de la rédaction d’un contrat, omission avant le rendu d’une analyse stratégique…), le montant de ce plafond est déterminant dans le calcul de la prime d’assurance.
Néanmoins, comptez au minimum une quinzaine d’euros par mois.
A propos de l’auteur : Je suis un expert dans les droits des salariés. Consultant juridique au sein d’un grand groupe, j’accompagne les salariés dans leur démarches juridiques avec leur employeur.
Le portage salarial est un statut juridique qui a fait son apparition dans les années 80.
Il permet de se mettre à son compte, tout en bénéficiant de certains avantages habituellement réservés aux salariés (protection sociale complète, facilité d’emprunt, accès aux places en crèche, etc.)
Pour faire simple, un freelance en portage délègue à l’entreprise de portage les tâches administratives, comptables et financières pour se concentrer sur son activité.
On compte environ 300 agences de portage salarial en France. Alors comment choisir la bonne ?
Découvrez les six critères à prendre en compte pour bien choisir votre société de portage salarial.
Critère n° 1 : Les conditions d’accès à la société de portage
Si toutes les sociétés de portage appliquent les textes légaux encadrant cette activité – à savoir la convention collective du portage salarial et le Code du travail – certaines entreprises de portage ont mis en place des conditions d’accès spécifiques à leurs services.
Certaines sociétés de portage exigent par exemple que les indépendants recourant à leurs services appliquent un taux journalier moyen (TJM) supérieur à celui fixé par les textes.
D’autre part, certaines activités, à l’instar de l’immobilier, ne sont pas acceptées au sein de toutes les sociétés de portage salarial.
Avant de vous lancer dans un comparatif plus poussé des sociétés de portage, nous vous conseillons donc de commencer par vérifier les conditions d’accès, afin de vous assurer que votre profil est éligible.
Critère n°2 : Le panel de services proposés par la société de portage
La question des services proposés est un critère clé de choix de sa société de portage.
Toutes les sociétés de portage proposent un socle de services similaires. Il s’agit notamment de :
la gestion de vos contrats ;
la gestion de vos factures (émission et encaissement des paiements) ;
le calcul et le règlement des cotisations sociales ;
le calcul et le règlement de l’impôt sur le revenu.
Toutefois, toutes les entreprises de portage ne fonctionnent pas de la même façon.
Par exemple, en ce qui concerne la gestion des frais professionnels. Ces derniers sont déductibles du chiffre d’affaires, et donc de l’assiette de l’impôt, dans le cadre du portage salarial. Mais selon les sociétés de portage salarial, il peut y avoir des plafonds pour le remboursement des frais professionnels, des délais plus ou longs de traitement, et des modalités parfois complexes pour soumettre votre demande.
Au-delà des modalités de la gestion des frais professionnels les sociétés de portage salarial peuvent également proposés des services complémentaires :
une avance sur salaire pour pallier les délais de paiement de vos clients qui peuvent mettre à mal votre trésorerie ;
la mise en relation avec des courtiers immobiliers partenaires pour faciliter encore davantage la réalisation de votre projet.
Si ces services vous intéressent, pensez également à vérifier s’ils sont systématiquement compris dans l’offre ou s’il s’agit d’options occasionnant des frais supplémentaires.
Critère n°3 : La localisation
Certaines sociétés de portage disposent d’antennes locales à travers le territoire français. D’autres, au contraire, sont uniquement présentes en ligne.
Le choix dépendra de vos préférences.
En effet, une société de portage salarial implantée dans votre région présente l’avantage d’avoir une connaissance plus précise de votre marché local. Cela peut être un atout si votre clientèle est essentiellement implantée à proximité et que vous souhaitez bénéficier d’un accompagnement sur ce point. Toutefois, les places sont généralement limitées. On compte parmi ces sociétés ayant une implantation locale ITG, Ad’missions, RH Solutions ou encore Baya consulting.
Au contraire, une société de portage salarial qui propose ses services exclusivement en ligne accepte habituellement plus d’indépendants. Ces entreprises de portage proposent également des tarifs souvent plus avantageux, car elles ont des frais de structure plus réduits. On compte parmi les entreprises de portage salarial 100% digitales Webportage, Prium portage ou Jump.
Critère n° 4 : Les frais de portage
Si le prix n’est pas le seul critère à prendre en compte pour choisir sa société de portage, il demeure un élément crucial. En effet, selon les tarifs que vous pratiquez, les différences de tarifs pratiquées peuvent représenter plusieurs milliers d’euros par an en frais.
Les frais de portage correspondent aux frais de gestion que prélève la société de portage salarial sur votre chiffre d’affaires. En règle générale, leur coût est exprimé sous la forme d’un pourcentage de votre chiffre d’affaires. En moyenne, il faut compter entre 3 et 10 % du chiffre d’affaires. Certaines entreprises de portage proposent une grille tarifaire dégressive. Plus votre chiffre d’affaires est élevé, plus le taux appliqué est bas.
Certaines sociétés de portage peuvent ajouter à ces frais de gestion des frais supplémentaires liés à la gestion de vos frais professionnels, ou de souscription d’options (affacturage, etc.) Il faut donc veiller à avoir une vue d’ensemble du coût du portage en fonction de votre type d’activité et de votre chiffre d’affaires. De plus, avec ce système de facturation, il peut être difficile d’anticiper les frais de portage même si vous demandez une simulation.
Un simulateur proposé sur le site d’une société de portage
A contrario, certaines entreprises de portage proposent désormais un service accessible sur la base d’un abonnement. C’est par exemple le cas de la start-up Jump, qui propose un forfait unique de 79 € par mois. La société UnCDI lui a récemment emboîté le pas. Ce modèle présente l’avantage de vous coûter le même prix, plutôt avantageux, quel que soit votre chiffre d’affaires. Il permet également de savoir exactement combien va vous coûter votre portage à l’avance.
Critère n° 5 : L’accompagnement
La qualité du service rendu passe aussi par un accompagnement efficace et réactif.
Trop souvent, les entrepreneurs se retrouvent coincés avec une question d’ordre administratif ou ne parviennent pas à utiliser correctement les outils fournis par la société de portage. Ces situations peuvent être particulièrement frustrantes quand elles concernent des points clés de l’activité comme la gestion du salaire ou le remboursement de frais professionnels.
Pour éviter de perdre du temps inutilement, renseignez-vous sur les différents moyens mis à votre disposition pour contacter la société de portage (mail, téléphone, messagerie instantanée, etc.). Vous pouvez aussi vérifier si la société de portage s’engage à répondre sous un certain délai ou non.
Un avis sur la page Truspilot d’une entreprise de portage dénonçant le mauvais suivi proposé par son conseiller en portage.
Critère n°6 : Les avis clients
La plupart des sociétés de portage ont des pages Google ou Truspilot sur lesquelles leurs clients laissent des avis. Quand ces pages ont collecté plus d’une dizaine d’avis, on peut considérer qu’elles sont un reflet fiable de la satisfaction des personnes qui ont fait appel à la société de portage avant vous.
Un exemple de page profil d’une société de portage sur Google où les clients ont laissé des avis
Comment choisir sa société de portage ? Ce qu’il faut retenir :
Le choix d’une société de portage salarial pour exercer son activité en tant qu’indépendant n’est pas à faire à la légère. Toutes les entreprises de portage n’offrent pas la même qualité de services, ni les mêmes avantages. Pour réaliser votre comparatif des sociétés de portage, six critères sont à prendre en compte :
les conditions d’accès ;
les services proposés ;
la localisation ;
les frais de portage ;
le SAV ;
les avis clients ;
Faire appel à une société de portage pour exercer son activité professionnelle en indépendant vous permettra notamment d’alléger votre charge administrative et de mieux vous protéger. Mais attention à choisir la bonne entreprise !
Nous espérons que cet article vous aura aidé à faire le bon choix.
A propos de l’auteur : Je suis un expert dans les droits des salariés. Consultant juridique au sein d’un grand groupe, j’accompagne les salariés dans leur démarches juridiques avec leur employeur.
Dans toute société, publier une annonce légale s’impose dans certaines situations. En général, c’est soit au moment où l’entreprise est créée, ou dès l’instant où elle est reprise que cette nécessité est de mise. Insérée au journal, l’annonce légale est aussi accompagnée des différents événements les plus marquants qui ont pu surgir après la création de l’entreprise. Que devez-vous absolument savoir au sujet de l’annonce légale ? Découvrez-le dans la suite de cet article.
L’annonce légale : qu’est-ce c’est ?
L’annonce légale peut se définir simplement comme la publication officielle faite au sein du journal se trouvant dans la région où l’entreprise a son siège social. Pour aller plus loin, l’annonce légale n’intervient pas que dans le cadre de la création d’une nouvelle entreprise. Elle est aussi essentielle toutes les fois qu’il advient une importante modification des statuts ou des principes de fonctionnement de l’entreprise. C’est une des formalités exigées par le Code du commerce depuis quelques années. Effectuez rapidement cette formalité juridique sur https://www.lextenso-services.fr/.
Que doit nécessairement contenir une annonce légale ?
En dehors du fait qu’elle soit obligatoire, l’annonce légale doit aussi répondre à un certain nombre de critères avant d’être publiée. Elle doit nécessairement présenter les informations suivantes :
La dénomination : s’agit-il d’une entreprise ? D’une société ? Etc. ;
La forme : il est plus question du régime juridique adopté ;
Le nom de l’entreprise : il représente l’appellation que l’on pourra lui donner au sein de la communauté ;
Le capital et l’objet de l’entreprise ;
La situation géographique du siège social ;
La date à laquelle les documents ont été signés pour la constitution ;
Les coordonnées des dirigeants.
Chacune des informations ci-dessus citées est indispensable pour toute publication d’annonce légale. Et si vous ne disposez pas de toutes les données nécessaires pour cette publication, des sanctions ont quand même été prévues pour la non-publication au journal officiel. Par conséquent, quel que soit le cas de figure, la publication de l’annonce légale demeure une opération entièrement obligatoire.
La rédaction de l’annonce légale
La rédaction intégrale d’une annonce légale est beaucoup plus simple qu’elle n’en donne l’impression. Le seul véritable défi reste de veiller à mentionner toutes les informations. En effet, on doit nécessairement et constamment y retrouver des informations très sensibles qui ont un rapport direct avec la vie quotidienne de la société.
Néanmoins, selon que ce soit dans le cadre d’une création d’entreprise ou encore pour sa reprise, il est essentiel de rassembler toutes les informations nécessaires en fonction du cas. Ne commencez d’ailleurs jamais votre rédaction sans avoir au préalable réuni toutes les informations nécessaires. À priori, vous avez la possibilité de gérer la rédaction vous-même. Toutefois, cela exige que vous ayez un minimum de bases en termes juridiques. Si tel est le cas, deux alternatives majeures s’offrent à vous : la procédure de rédaction synthétique et celle formelle.
La procédure synthétique
La procédure de rédaction synthétique est très pratique, dans la mesure où elle consiste à limiter le développement à quelques lignes seulement. En adoptant cette approche, vous aurez l’obligation de mieux synthétiser votre rédaction de sorte que l’essentiel des informations obligatoires figure dans votre annonce légale. Mais attention ! Il faudra ne pas modifier ou déformer tout ce qui peut être considéré comme une appellation conventionnelle. Votre annonce doit par ailleurs être cohérente et facile à comprendre. Cette première option est la plus adaptée lorsque vous avez un budget relativement faible.
La procédure formelle
Si vous ne désirez pas publier une annonce à bas prix, vous avez aussi la possibilité d’opter directement pour une approche de rédaction formelle. Dans ce cas spécifique, toutes les informations sont mentionnées de la façon la plus claire et la plus explicite possible. Cette approche est généralement adoptée par les grandes entreprises.
A propos de l’auteur : Je suis un expert dans les droits des salariés. Consultant juridique au sein d’un grand groupe, j’accompagne les salariés dans leur démarches juridiques avec leur employeur.
Ce n’est plus un secret pour personne : le freelancing a le vent en poupe ces dernières années et tout particulièrement depuis la crise sanitaire. L’autonomie, la flexibilité et l’équilibre vie professionnelle-vie personnelle font du freelancing un choix de carrière attractif. Dans cet article, on vous livre 5 conseils précieux pour devenir freelance en 2022.
1- Choisir le bon statut juridique
Trouver une forme sociale adaptée à ses besoins est très important si l’on veut réussir en freelance. S’il n’y a pas de formule magique (aucune forme sociale ne permet à proprement parler de maximiser ses bénéfices), il faut néanmoins choisir sa forme sociale en fonction de sa situation.
Lorsqu’on souhaite se lancer en tant qu’indépendant, deux options sont possibles :
exercer une activité en nom propre, c’est-à-dire en entreprise individuelle ou en tant qu’auto-entrepreneur
créer une structure juridique propre et donc une société du type SASU ou EURL
Exercer en entreprise individuelle ou auto-entreprise
Il y a dans le régime individuel l’entreprise individuelle, qui est le régime en nom propre et la micro-entreprise, qui est un sous-régime de l’entreprise individuelle.
L’entreprise individuelle : c’est la forme sociale où le patrimoine personnel est lié à celui de la société. Il n’y a pas de création de société, ni de dépôt de capital, ce qui rend ce régime intéressant. Néanmoins, il présente des risques en cas de faillite (les créanciers peuvent saisir le patrimoine de l’entrepreneur directement).
La micro-entreprise : c’est le régime où les revenus et toutes les cotisations sont basés sur le chiffre d’affaires réalisé. Un micro-entrepreneur n’est pas soumis à la TVA et ne déduit pas ses charges. Le grand inconvénient de ce statut est de devoir respecter des plafonds de chiffre d’affaires pour bénéficier du statut (pas plus de 176 200 € pour la vente/achat de marchandises et 72 600 € pour les prestations de service).
Être freelance en SAS/SASU ou SARL/EURL
La SAS/SASU et la SARL/EURL sont de véritables sociétés : le patrimoine personnel de l’entrepreneur est complètement dissocié de celui de la société.
Sur le plan de la fiscalité et de la comptabilité, des obligations identiques s’appliquent à ces deux formes sociales :
facturer la TVA
établir un bilan en fin d’exercice
déclarer les comptes de résultat
approuver les comptes de l’entreprise, c’est-à-dire affecter ce qui reste dans l’entreprise après paiement des impôts en fonction du régime fiscal choisi
Là où les choses divergent c’est sur le plan du taux des cotisations sociales applicables. Un gérant de SARL/EURL appartient au régime des indépendants et paie des cotisations à l’Urssaf à hauteur de 45 % de la rémunération. Quant au président de SAS/SASU, celui-ci, cotise à la Sécurité sociale tel un salarié et paie environ 80 % de cotisations sociales. L’écart est dû au fait qu’un gérant de SARL cotise moins à la retraite qu’un gérant de SARL.
2- Savoir se protéger et protéger son activité
Pour se protéger et protéger son activité, deux éléments essentiels sont à prendre en compte.
La RC pro
Tout indépendant ou freelance doit réparer les dommages causés à autrui dans le cadre de son activité professionnelle. Lorsque la responsabilité civile professionnelle est engagée, il faut indemniser la victime du préjudice. Pour éviter les tracas, il est conseillé de souscrire à une assurance responsabilité civile professionnelle, appelée également la RC pro. C’est une assurance qui permet d’être protégé quelle que soit l’activité ou le statut du freelance.
La mutuelle pour les indépendants
Si dans le cas d’un salarié la mutuelle est obligatoire, elle n’est que facultative pour un freelance. Il est conseillé de choisir une mutuelle, afin de couvrir tous les besoins en termes de santé : en cas de maladie, accident ou hospitalisation.
La retraite complémentaire
Stop aux idées reçues, en tant que freelance, vous cotisez à la retraite obligatoire (sous certaines conditions). Cependant avec le régime général, le montant maximum sera de 1714€/mois. Si vous ne prenez pas de retraite complémentaire de votre côté, vous pourrez perdre jusqu’à 60% de revenus. Pas de PERCO ou d’intéressement surprise que votre employeur aurait ouvert pour vous. À vous de jouer, découvrez combien vous cotisez et les solutions complémentaires adaptées à votre situation. En savoir plus sur la complémentaire retraite des indépendants.
3- Bien définir son TJM (taux journalier moyen)
L’autre point crucial pour réussir son lancement en freelance est la définition du TJM ou taux journalier moyen. Un bon TJM est un TJM qui prend en compte non seulement le chiffre d’affaires, mais également d’autres facteurs comme :
Le ratio des jours ouvrés/jours travaillés. Il y a environ 200 jours de travail effectif par an et cela doit être pris en compte dans le calcul du TJM
Selon la forme sociale choisie, le net qui restera après le règlement de toutes les taxes ne sera pas le même. Comme dit précédemment, les charges sociales représentent entre 85-100 % de la rémunération du dirigeant de SAS/SASU. Ainsi, pour toucher 200 € nettes par exemple, il faudra facturer un TJM de 400 €.
Une fois l’activité stabilisée, il ne faut pas hésiter à augmenter ses tarifs. Pour cela, un contrat de prestation encadrant la mission avec le client peut être utile.
4- Automatiser la gestion administrative et comptable
Le quotidien d’un freelance ne se limite pas uniquement à la prospection, à la livraison des projets et au networking. Une bonne partie du temps est consacrée à l’administratif et à la comptabilité. Voici quelques tâches comptables récurrentes auxquelles font face tous les indépendants :
établir un bilan et un compte de résultat en fin d’exercice comptable
faire des déclarations de TVA
établir la déclaration d’IS
créer des factures et devis aux mentions légales obligatoires
transmettre ses relevés bancaires à son expert-comptable tous les mois
transmettre les justificatifs d’achat et de vente à son expert-comptable au fil de l’eau
Heureusement des solutions existent pour automatiser les tâches comptables pénibles. Pour pouvoir se concentrer sur son cœur de business, le freelance a tout intérêt à déléguer toute la partie fiscale et comptable de son activité, à un professionnel. Un expert-comptable en ligne comme Acasi pourra couvrir 100 % des besoins administratifs du freelance : de la création de la société jusqu’au bilan et automatiser toutes les tâches grâce à un logiciel de comptabilité en ligne.
5- Savoir bien s’entourer
Développer son réseau professionnel en tant que freelance, c’est s’assurer une activité florissante. Il n’y a pas de secret : pour booster son activité, il faut des clients. Le réseau permet non seulement de vendre ses produits ou services, mais également d’échanger avec d’autres professionnels, de trouver son futur associé ou encore un prestataire de confiance. Comment travailler son réseau en freelance ? Voici quelques pistes :
Prendre la parole sur les réseaux sociaux (Linkedin en particulier) sur des sujets experts. Cela permet d’augmenter sa visibilité et d’interagir avec les freelances du même domaine ou des domaines connexes
Assister à des meetups, des événements de networking, des événements professionnels organisés par la CCI etc. Ces événements sont un formidable vivier de personnes aux compétences croisées.
A propos de l’auteur : Je suis un expert dans les droits des salariés. Consultant juridique au sein d’un grand groupe, j’accompagne les salariés dans leur démarches juridiques avec leur employeur.
Une bonne gestion de la trésorerie est indispensable pour une entreprise qui veut développer son activité. En général, cela consiste à surveiller les entrées d’argent, les dépenses, mais également divers indicateurs qui renseignent sur les pistes de solutions et les stratégies à adopter sur le plan financier. Les entreprises pourront ainsi se projeter dans l’avenir en se basant sur des données fiables et rassurer leurs différents partenaires. La mauvaise gestion de la trésorerie est bien souvent la principale cause d’échec de projets d’entreprises. En tant qu’entreprise, il est important de comprendre les bienfaits associés à une bonne gestion des finances et de savoir se tourner vers les solutions modernes.
La trésorerie, le nerf de la guerre pour les dirigeants de TPE et PME
Un système de gestion de trésorerie est essentiel pour avoir des informations utiles sur l’activité menée par son entreprise et les résultats obtenus. La synthèse de ces données permet d’avoir une idée des opportunités de développement et du risque encouru, un point crucial pour assurer la survie de l’entreprise.
La trésorerie, facteur de stress numéro 1 des dirigeants de petites et moyennes entreprises
La gestion de trésorerie est la principale source de stress pour le dirigeant d’une petite ou moyenne entreprise, car elle peut être la cause directe du développement ou de la faillite de ses activités. Ce type d’entrepreneurs disposant d’un budget limité se pose souvent de nombreuses questions dont les réponses se trouvent dans l’analyse des flux de trésorerie.
La notion de gestion de cash doit ainsi être priorisée par ces entreprises pour optimiser leur gestion financière. On recommande par exemple de surveiller le BFR (Besoin en fonds de roulement), car la moindre erreur sur le plan financier peut bloquer le fonctionnement de l’entreprise à court ou moyen terme. L’étude du fonds de roulement ou du BFR permet d’analyser la santé financière de l’entreprise et l’approche de solutions envisageables face à une situation à risque. Les conséquences d’un arrêt pouvant être dramatiques, il est donc indispensable d’instaurer un suivi de trésorerie régulier et rigoureux. Cela revient à observer en continu des éléments comme :
les derniers flux bancaires de l’entreprise,
la position de trésorerie actuelle,
les événements connus qui auront un impact important sur la trésorerie de l’entreprise,
les recours éventuels pour améliorer la trésorerie (accélérer le recouvrement des créances clients, allonger le délai de paiement des fournisseurs, réduire les stocks, obtenir un financement, etc.).
Un creux dans la trésorerie d’entreprise pourra s’expliquer par le paiement récent de différents fournisseurs pour des prestations antérieures. De même, une grosse commande devant faire rentrer de l’argent au bout de quelques mois, peut demander des sorties de trésorerie à court terme pour réaliser les stocks. Enfin, il faut anticiper les recours financiers possibles (crédit bancaire, financement propre, etc.) en situation de crise pour réduire le risque de cessation d’activité. L’observation et la modélisation des flux de trésorerie d’entreprise permettent ainsi aux dirigeants d’avoir plus de confort et de gagner en efficacité opérationnelle.
Les dirigeants n’utilisent pas les bons outils pour gérer leur trésorerie
Les outils utilisés pour la gestion de la trésorerie d’entreprise constituent également un autre problème. Certains dirigeants continuent en effet d’établir leur prévisionnel financier à la main. Les inconvénients de cette méthode sont nombreux. Cela implique une forte possibilité d’erreur, car on oublie très vite de prendre en compte des éléments, on se trompe dans les factures, les calculs, et on doit régulièrement tout reprendre de zéro.
Les tableurs constituent une solution plus flexible pour gérer la trésorerie d’une entreprise, mais ils sont également limités. Utilisées par de nombreux dirigeants pour réaliser un système de suivi de la trésorerie, il s’agit pourtant d’un processus plutôt chronophage qui doit également être effectué manuellement, ce qui peut générer des erreurs que l’on ne remarque qu’après (voire pas du tout !).
De plus, un outil comme Excel demande des compétences et des heures d’entraînement. Par ailleurs, le risque d’erreur est encore plus grand quand on doit construire plusieurs scénarios prévisionnels rapidement. On passe alors plus de temps à réfléchir à des solutions de modélisation qu’à prendre de vraies décisions concernant la trésorerie de l’entreprise.
La gestion de trésorerie, facteur de succès d’une entreprise
La gestion de trésorerie regroupe l’ensemble des méthodes et des stratégies utilisées pour gérer les ressources financières d’une entreprise, l’objectif étant la rentabilité de son activité en analysant certains indicateurs.
Une vision claire du passé
Bien gérer sa trésorerie d’entreprise passe d’abord par une bonne analyse du passé. Un suivi effectué rigoureusement mois par mois (voire chaque jour pour certaines structures) permet de garder l’œil sur tous les pôles de dépenses de l’entreprise afin de relever celles qui sont superflues, ainsi que d’avoir une visibilité maximale sur les différents flux entrants (recettes, financements, etc.).
En ayant une vision claire du passé, il est plus facile de réduire les dépenses peu judicieuses de l’entreprise pour faire des économies ou investir dans d’autres secteurs. Une gestion efficace de sa trésorerie permet alors de mieux appréhender son activité pour maîtriser toutes ses subtilités. L’entreprise dispose de données réelles sur lesquelles se baser pour améliorer l’ensemble de son processus de gestion financière. Une entreprise possédant une trésorerie équilibrée est capable de développer des stratégies à moyen et long termes.
…pour des projections fiables et réalistes
Il faut établir un budget qui recense les encaissements et les décaissements sur une période donnée, en général sur 12 mois. Cela est relativement simple à faire en ce qui concerne les charges fixes comme les loyers, les salaires et les dépenses courantes. On prendra également en compte les dépenses ainsi que les imprévus comme le délai de paiement accordé à un client ou par des fournisseurs. Répertorier l’ensemble des dépenses et des recettes de l’entreprise permettra pour les prochaines années de se baser sur le passé pour améliorer l’avenir.
Utilisez un logiciel pour mieux gérer sa trésorerie
Un logiciel de gestion de trésorerie permet aux entreprises de suivre et de prévoir plus facilement leur trésorerie. C’est un outil qui répond efficacement à toutes les limites des méthodes précédemment évoquées. La majorité des logiciels de trésorerie proposés sur le marché peuvent se connecter directement aux comptes bancaires de l’entreprise. Ils procèdent alors à une analyse du solde et des données recueillies en temps réel. Le dirigeant et ses collaborateurs gagnent ainsi du temps tout en éliminant les erreurs de manipulation.
En optant pour un logiciel, on bénéficie de plus de flexibilité dans la construction de son prévisionnel de trésorerie. Simple à utiliser, c’est un outil qui permet de se projeter à court et à moyen termes en quelques minutes seulement. Les logiciels de gestion et de prévision de la trésorerie offrent aux entrepreneurs les moyens de réfléchir plus facilement à la meilleure stratégie à adopter pour la bonne marche de leurs activités. En considérant de manière directe les contraintes auxquelles fait face la trésorerie pour le pilotage et la prise de décisions au sein d’une entreprise, cette solution permet plus de flexibilité et de sérénité.
Aperçu de l’interface Fygr (logiciel de gestion de trésorerie)
La gestion de la trésorerie d’une entreprise occupe une place importante dans son développement. Les dirigeants doivent mettre en place un suivi régulier et rigoureux de leur trésorerie pour veiller à la rentabilité de leur activité et anticiper les risques et les éventuelles situations problématiques. Cela est essentiel pour avoir une meilleure vision en termes de comptabilité d’entreprise, mais également pour gagner en sérénité et prendre des décisions plus stratégiques. Si les logiciels de trésorerie se présentent comme la meilleure solution à adopter, il faudra également veiller à choisir un logiciel de gestion de trésorerie adapté à son domaine et à la taille de son entreprise.
A propos de l’auteur : Je suis un expert dans les droits des salariés. Consultant juridique au sein d’un grand groupe, j’accompagne les salariés dans leur démarches juridiques avec leur employeur.
Gérer une équipe à distance est l’un des défis les plus importants que l’entreprise a relevé en ces temps compliqués et sans doute à l’avenir. Que vous ayez une petite ou une grande équipe, vous aurez toujours un rôle à jouer dans la coordination et la communication. Comment rester connectés pour créer une cohésion ou un sentiment d’appartenance ? Comment gérer une équipe à distance ?
Nous sommes partis à la découverte d’une start-up en 100 % télétravail qui a réussi ce pari fou. Découvrons les rituels de télétravail qu’elle a mis en place !
L’importance des rituels de télétravail
Pour que ça marche, il est nécessaire de définir des règles du jeu que le manager et le salarié en télétravail pourront s’approprier, et d’instaurer un climat de confiance pour éviter les abus de surveillance… Cela fait partie d’une stratégie de télétravail qui vous aidera à mieux gérer votre équipe à distance. Pensez également à prendre en considération les aspects humains et organisationnels.
Les rituels de télétravail permettent de mettre de l’ordre dans les enjeux de l’entreprise tout en tenant compte des facteurs humains. Ils vous aident, en tant que manager, à vous concentrer sur ce qui est important et à résoudre les problèmes qui pourraient éventuellement survenir. Ils vous permettent également de vous sentir plus en paix avec votre travail et de gérer la pression au quotidien.
1. Établir des règles de conduite du télétravail pour éviter les RPS
Le travail à domicile nécessite une organisation pour éviter la surcharge émotionnelle et les risques psychosociaux. En effet, on ne peut pas toujours être disponible. Il faut donc établir une charte de télétravail afin d’aider les employés à prendre conscience de leur responsabilité vis-à-vis du bien-être des autres.
Nous vous recommandons de mettre en place les règles de conduite suivantes :
Les managers doivent communiquer régulièrement avec leurs équipes pour rester en contact et détecter qui aurait besoin de soutien. Cela permet également aux collaborateurs de garder le lien avec l’entreprise et ses enjeux.
Il s’agit de fixer un délai de référence pour le maintien du contact avec l’équipe, par exemple, un entretien téléphonique hebdomadaire, un e-mail par semaine… L’enjeu est de préserver la santé mentale des troupes et d’assurer un équilibre entre vie pro et vie perso. Pour que ça fonctionne, le télétravail doit être fondé sur des objectifs SMART. Surtout pas d’étroite surveillance de la part du manager !
2. Organiser une réunion de télétravail hebdomadaire avec toute l’équipe
Une réunion de télétravail est une réunion informelle qui peut avoir lieu n’importe quand, n’importe où. Organisez des réunions hebdomadaires avec les membres de votre équipe afin de discuter du développement des projets, des difficultés rencontrées et des sujets à suivre.
Établir une liste de sujets à discuter est un bon moyen d’orienter ces réunions hebdomadaires. Cela permet aux membres de l’équipe d’être au courant des problèmes et des sujets à suivre. Cette liste peut inclure tous les sujets importants, comme les problèmes liés aux projets en cours, les modifications de projets ou les changements de personnel.
Au cours de la réunion hebdomadaire, vous pouvez utiliser un bulletin d’information pour faire connaître ce qui a été fait depuis la dernière réunion et ce qui sera fait d’ici à la prochaine réunion. Vous pouvez également utiliser ce bulletin d’information pour mettre en lumière les problèmes rencontrés aussi bien que les succès remportés.
Chez Lily facilite la vie, par exemple, les collaborateurs se retrouvent tous les lundis sur Zoom. La réunion est ritualisée autour des 3 questions suivantes pour rester sur l’essentiel : comment je me sens, quels sont mes enjeux de la semaine et mes sujets de la semaine précédente.
3. Créer des espaces de discussion pour maintenir la cohésion
Les espaces de discussion sont des endroits où les membres de l’équipe peuvent parler de tout ce qui leur vient à l’esprit. Il n’y a pas de limites aux sujets que vous pouvez aborder : vous pouvez parler des problèmes liés aux projets en cours, du déjeuner d’hier ou encore de votre week-end. Le rôle des espaces de discussion est de permettre aux membres de l’équipe de se connaître mieux et de s’ouvrir les uns aux autres.
Dans la communauté Lily, les collaborateurs ont recours à l’outil Discord au quotidien, pas d’email pour éviter la surcharge et maintenir l’authenticité dans leurs interactions. Ils ont également créé un groupe Whatsapp où chacun peut parler de ce qu’il souhaite.
4.Veiller à ce que les membres de votre équipe ne fassent pas trop d’heures supplémentaires
Les heures supplémentaires peuvent être utiles quand vous devez mener à bien un projet dans un délai court, mais elles peuvent également être source de problèmes. Les membres de l’équipe peuvent se sentir fatigués et démotivés. Ils peuvent aussi avoir du mal à dormir ou à gérer des problèmes personnels. C’est pourquoi il est conseillé de limiter les heures supplémentaires à 25 % du temps total qu’ils passent au travail. Limiter les heures supplémentaires à 25 % du temps total passé au travail permet aux membres de l’équipe de se reposer et de prendre soin d’eux.
Il est également important que les membres de votre équipe aient une vie privée et ne travaillent pas 24h/24. Il est conseillé de créer des zones distinctes pour le travail et la vie privée. Vous pouvez, par exemple, mettre une limite d’utilisation des outils digitaux. En télétravail, les problèmes du quotidien ont tendance à prendre un peu plus de place qu’au bureau. Et c’est une attente des salariés : 1 salarié sur 2 aspire à mieux concilier vie pro et vie perso, selon une enquête de la Direction de l’Animation de la recherche, des Études et des Statistiques, datant de 2021.
Nous espérons que cet article vous aidera à aborder plus sereinement le sujet du télétravail.
Une dernière petite chose avant de terminer :
Des solutions existent pour répondre de façon plus personnalisée aux enjeux du télétravail. Lily facilite la vie a pour ambition de réduire l’impact des problèmes personnels sur le fonctionnement des équipes. La start-up aide les salariés à gérer leurs problèmes personnels plus rapidement, à soulager leur charge mentale afin d’eviter le burn out et vous permet de montrer votre engagement. Pour en savoir plus, rendez-vous ici : https://lilyfacilitelavie.info/notre-solution-qvt/
A propos de l’auteur : Je suis un expert dans les droits des salariés. Consultant juridique au sein d’un grand groupe, j’accompagne les salariés dans leur démarches juridiques avec leur employeur.
Ça y est, vous allez monter votre propre affaire et avez besoin d’un local pour gérer votre entreprise. Sachez dès le début que trouver un bureau à louer à Paris est un vrai parcours du combattant à cause du nombre croissant des demandes par rapport aux offres. Pour mettre la main sur un bon endroit, il faut être convaincant et rester crédible aux yeux des propriétaires.
Monter un dossier pour une location de bureau à Paris
Ça y est, vous allez monter votre propre affaire et avez besoin d’un local pour gérer votre entreprise. Sachez dès le début que trouver un bureau à louer à Paris est un vrai parcours du combattant à cause du nombre croissant des demandes par rapport aux offres. Pour mettre la main sur un bon endroit, il faut être convaincant et rester crédible aux yeux des propriétaires. Afin d’optimiser votre chance de dénicher le bureau adapté à vos attentes, fournissez un dossier complet qui comporte tout le nécessaire pour persuader les loueurs de vous confier un local dans la capitale.
Les pièces justificatives à fournir
Quel que soit le type de logement que vous souhaitez louer, vous devez avant tout fournir un bon dossier de candidature. De nos jours, c’est la seule condition qui permet d’avoir plus de chance d’être sélectionné. Un bon dossier est le gage de votre solvabilité auprès les propriétaires.
Pour mettre toutes les chances de votre côté, vous aurez intérêt à présenter votre pièce d’identité (carte d’identité, passeport, permis de conduire ou carte de séjour), vos avis d’imposition 2015 sur le revenu 2014, vos 3 derniers bulletins de paie, votre contrat de travail ou à défaut une attestation employeur, votre certificat de résidence ainsi que les 3 dernières quittances de loyer ou les taxes foncières, si vous êtes propriétaire d’un logement.
Ainsi, les propriétaires ont entre leurs mains des garanties pour s’assurer de votre crédibilité. Vous pourrez envoyer votre dossier par voie électronique ou le déposer directement à l’agence ou au propriétaire.
À noter que les loueurs deviennent de plus en plus exigeants lors de la sélection parce que le contrat de bail commercial ne doit pas être inférieur à neuf ans. Ils voudront donc faire affaire avec des personnes solvables. Les agences et les propriétaires font la confrontation des dossiers et prennent le plus intéressant. D’où l’importance d’un dossier solide et convaincant. Préparez plusieurs formulaires de vos dossiers pour que vous puissiez les déposer aux propriétaires à chaque fois que vous visitez un lieu.
Bons conseils pour se constituer un bon dossier
Lors du montage de votre dossier, la sincérité est l’un des critères nécessaires pour éviter tout genre de problèmes. Actuellement, les bailleurs cherchent des loueurs ayant des revenus plus élevés. Ils exigent même un dépôt de garantie équivalent à 2 mois de loyer et n’hésitent pas à choisir les candidats qui présentent des ressources de 3 ou 4 fois du montant de loyer. Évitez dans ce cas de déclarer des revenus supérieurs à ceux que vous gagnez en réalité dans l’espoir d’impressionner et de convaincre les propriétaires. Au contraire, cela pourra vous créer de sérieux problèmes.
Il ne faut pas non plus augmenter votre ancienneté professionnelle. Tout ce qu’on essaie de vous dire c’est de fournir des informations exactes dans votre dossier. Les agences et les propriétaires osent vérifier la pertinence de ceux qui sont indiqués dedans en contactant directement votre employeur ou à votre banque. Si vous avez moins de 30 ans, vous pourrez évoquer les aides du 1% logement pour convaincre les propriétaires.
A propos de l’auteur : Je suis un expert dans les droits des salariés. Consultant juridique au sein d’un grand groupe, j’accompagne les salariés dans leur démarches juridiques avec leur employeur.
Lorsque vous êtes entrepreneur ou que vous voulez le devenir, il faut savoir que la gestion d’une entreprise devient plus délicate au fur et à mesure qu’elle grandit. En effet, la gestion d’une entreprise s’accompagne de quelques responsabilités qui peuvent s’accumuler, et par exemple, vous faire perdre le fil de la gestion des notes de frais si vous ne faites pas attention. Les astuces suivantes pourront vous aider à améliorer la gestion des frais professionnels tout en faisant face à l’évolution de votre entreprise.
Astuce 1 : Revoir la politique de dépense de l’entreprise
La première chose à faire pour améliorer la gestion de note de frais est de définir une politique de dépense solide. Cette politique doit être parfaitement claire avant de la diffuser dans tous les services de la société. Ainsi, tout le monde sera au courant du nouveau fonctionnement. Le dispositif doit par exemple insister sur les montants pris en charge par l’entreprise concernant les remboursements des salariés.
Ces derniers doivent connaître précisément le plafond à respecter. La politique doit aussi expliquer le délai d’envoi des justificatifs pour éviter des problèmes en interne. La mise en place d’un document type à remplir peut faciliter les choses.
Astuce 2 : Pensez aussi à dématérialiser les justificatifs
Cette méthode permet principalement de rembourser plus facilement les notes de frais des salariés. Il faut noter que les pièces justificatives fournies par les salariés peuvent se perdre facilement s’ils ne sont pas stockés correctement. C’est pour éviter ce genre de problème qu’il vous est conseillé de dématérialiser les justificatifs.
À souligner que cette disposition est autorisée au sein des entreprises à partir de 2019. Il faut reconnaître que la dématérialisation permet de stocker plus facilement les justificatifs. Ces documents seront aussi plus faciles à retrouver pendant les contrôles menés par l’URSSAF. Il ne faut pas oublier qu’une note de frais dépourvue de justificatif n’est pas valide.
Astuce 3 : Se servir d’un logiciel spécifique pour assurer la gestion des notes de frais
Un logiciel de note de frais est généralement facile à utiliser tout en vous garantissant un important gain de temps. Toutes les opérations peuvent se faire automatiquement si vous disposez d’un bon logiciel de gestion. Les calculs peuvent par exemple concerner la récupération de la TVA ainsi que le montant concernant les indemnités kilométriques.
Ce type de logiciel est aussi facile à programmer selon le politique de remboursement au sein de votre entreprise. Le programme permet en même temps d’assurer la conformité de toutes les notes de frais. Il ne faut pas non plus oublier l’analyse des dépenses professionnelles qui peuvent impacter beaucoup sur les finances de l’entreprise.
Astuce 4 : Utiliser une carte de notes de frais
L’utilisation d’une carte de paiement note de frais est une méthode de gestion qui a déjà porté ses fruits. Celle-ci permet généralement de réduire le travail sur la gestion des notes. L’usage d’une carte peut être avantageux pour l’administration et la direction, mais aussi pour tous les salariés. Le propriétaire d’une carte va pouvoir éviter les procédures sur les remboursements qui peuvent être très longues dans certains cas.
Toutefois, il ne faut pas délaisser les justificatifs de dépenses même si vous possédez une carte de notes de frais. En effet, il faut bien penser à conserver les justificatifs pour pouvoir justifier les dépenses professionnelles lors de l’exercice comptable.
A propos de l’auteur : Je suis un expert dans les droits des salariés. Consultant juridique au sein d’un grand groupe, j’accompagne les salariés dans leur démarches juridiques avec leur employeur.
Le management visuel est un moyen de permettre à tous vos collaborateurs d’être au même niveau d’information quant à l’évolution du travail au sein de votre entreprise. Les objectifs sont connus de tous. Ainsi, dès qu’un problème qui pourrait retarder l’atteinte de ces objectifs se pose, des suggestions sont automatiquement faites afin de trouver des solutions aux problématiques rencontrées.
Cet outil va permettre aux équipes de mieux s’impliquer dans le progrès de l’entreprise. Voyez-le comme une boussole qui permet à l’entreprise d’être efficiente. Cependant, comme toute médaille à son revêt, le Management visuel a également des limites. Découvrez-les ici.
Nuire à la santé des collaborateurs
Pour mieux découvrir le management visuel, vous pouvez consulter cette page. Il faut noter que cette méthode peut avoir un impact négatif sur la santé de vos collaborateurs. Pour répondre aux nouvelles exigences, ils seront obligés de travailler plus intensément.
Autrement dit, ils travailleront sous pression et seront la plupart du temps stressés. Tout cela peut dégrader leur santé en un laps de temps.
En effet, tous ces changements sont source de troubles psychosociaux et musculo-squelettiques. N’oubliez pas que lorsque les travailleurs ne sont pas bien portants, vous aurez du mal à atteindre vos objectifs.
Ceux-ci ne pourront plus donner le meilleur d’eux-mêmes. Ils peuvent parfois bâcler le travail malgré eux. Vous serez aussi obligé de leur donner des congés pour qu’ils récupèrent.
Pour pallier cela et permettre aux uns et aux autres de travailler plus sereinement, il est important d’adopter une vision globale de la performance sur le long terme.
Ne dites pas que vous devez tout avoir sur l’instant. Mais, définissez des objectifs qui peuvent être atteints à court, moyen et long terme sans que la santé de vos équipes prenne un coup.
Un climat de compétition peut naître entre les collaborateurs
En soi, cette manière de manager ses équipes permet à l’entreprise d’être plus performante. Cependant, en recherchant cette performance, vous pourrez instaurer un climat de compétition entre les travailleurs sans le savoir. Chacun s’efforcerait alors de son côté de donner le meilleur de lui-même afin que vous lui jetiez après des fleurs.
Il faut noter que cela serait nuisible à votre firme. En effet, il n’y aurait plus d’entraide. Or, pour atteindre vos résultats, il doit avoir une certaine synergie au sein de votre équipe de travail.
Le management visuel peut bien entrainer une chute de votre production. Il peut vous donner du fil à retordre lorsque vous voudrez instaurer une cohésion d’équipe.
Pour vous en sortir, ne vous basez pas sur les efforts individuels pour évaluer la performance de votre entreprise. Intéressez-vous plutôt aux efforts communs. Cela dit, les indicateurs de performances à surveiller doivent mettre en avant le collectif.
Risque de falsification des résultats
Le management visuel peut amener certains opérateurs à falsifier leurs résultats pour ne pas paraître comme le maillon défaillant. Ou, le maillon qui empêche l’entreprise d’atteindre ses résultats. Cela arrivera lorsque vous vous servirez du management visuel pour espionner les résultats opérationnels. Gardez à l’esprit que le management visuel ne sert pas à surveiller les mauvaises performances.
Il doit juste être utilisé pour analyser les résultats afin de trouver des solutions en vue de leurs améliorations. Si vous ne l’utilisez pas dans ce sens, les opérateurs ne montreront pas les réels résultats et cela va considérablement nuire à votre entreprise. Vous prendrez les mauvaises décisions et votre entreprise peut très vite sombrer.
Une occasion de licencier
Le management visuel peut être utilisé pour identifier les membres du personnel qui ne servent pas à grand-chose dans l’entreprise. Il peut également permettre d’identifier ces postes en trop. C’est pourquoi les manageurs font appel à des consultants externes.
Le rôle de ces derniers est de trouver la bonne personne pour licencier les agents inutiles ou encore ces postes en trop.
Mais si vous le faites, il faut savoir que les autres salariés seront démotivés et perdront confiance. Dans ces conditions, ils ne peuvent plus donner le meilleur d’eux-mêmes et seront toujours sur leurs gardes. Vous devez alors savoir vous servir du management visuel, autrement vous n’aurez pas les résultats escomptés.
A propos de l’auteur : Je suis un expert dans les droits des salariés. Consultant juridique au sein d’un grand groupe, j’accompagne les salariés dans leur démarches juridiques avec leur employeur.
La réussite de votre transformation numérique passe par la digitalisation de la comptabilité. Cet outil de gestion et d’automatisation des tâches est une véritable révolution dans l’organisation du métier d’expert-comptable pour lui offrir plus de fluidité dans le traitement des données et plus de temps pour vos relations avec vos clients. Quels sont les avantages de la digitalisation de la comptabilité ? Comment mettre en place une comptabilité digitale efficace ? On vous répond.
Quels sont les avantages à digitaliser votre comptabilité ?
La digitalisation de votre comptabilité vous permet indéniablement de gagner du temps et de simplifier la gestion de votre trésorerie. Cela vous permet de vous concentrer sur les tâches essentielles au fonctionnement de votre cabinet ainsi qu’au maintien des bonnes relations de confiance avec vos clients.
Réduction des tâches répétitives
Une comptabilité digitale et numérique vous fait gagner en productivité. En effet, la saisie des éléments comptables se fait en continu grâce à une automatisation des flux et une récupération des données facilitées par les outils de digitalisation de la comptabilité.
Il s’agit d’une véritable solution qui permet également d’éviter les tâches répétitives d’un grand nombre de documents à saisir manuellement, ce qui diminue inévitablement les risques d’erreurs. Néanmoins, ce souffle digital contribue favorablement à la simplification des métiers de la comptabilité tout en renforçant vos relations clients.
Gestion de la trésorerie en temps réel
Le second avantage de la digitalisation de la comptabilité et la gestion de la trésorerie en temps réel. Cela est possible grâce à l’automatisation de certaines saisies telles que celle des relevés bancaires ou des rapprochements entre les factures et les paiements, par exemple. Ainsi, le traitement de toutes ces données est rendu disponible à tout moment étant donné que celles-ci sont visibles sur un tableau de bord et systématiquement mises à jour.
Mais aussi, cette gestion en temps réel intègre l’amélioration du service client dans la mesure où tous les documents sont visualisables dans un seul outil pour pouvoir répondre aux questions des clients à tout moment.
Comment digitaliser efficacement la comptabilité de votre cabinet ?
Digitalisation de votre activité comptable
La digitalisation de votre activité comptable vous apporte un gain de temps indéniable et vous garantit une diminution des risques d’erreurs de saisie.
En effet, grâce à la récupération automatique des flux, la gestion de la comptabilité de votre entreprise est alors facilitée. Cela concerne aussi bien les flux bancaires pour la gestion de la trésorerie, mais également les variables de paie, de déclarations sociales et de production de bulletins de salaire, en ce qui concerne la gestion de la comptabilité sociale. La digitalisation de la comptabilité englobe également la gestion des ventes et des achats de vos clients grâce à l’intégration automatique de flux de facturation et de justificatifs d’achats.
Sans compter que, pour leur part, la grande majorité de vos clients procède également à la numérisation de leur activité. Cela signifie que la digitalisation de votre comptabilité est en parfaite adéquation avec celle de l’activité commerciale de vos entreprises clientes.
Digitalisation de la relation entre votre cabinet et vos clients
Pour répondre efficacement aux besoins d’instantanéité des clients de votre cabinet comptable, les plateformes digitales comme iPaidThat, sont une solution qui vous permet de rendre vos services disponibles même en dehors de vos horaires d’ouverture.
En effet, la mise en place d’une plateforme collaborative vous permet de rester en contact avec les clients de votre cabinet à tout moment. Mais aussi, à travers cet outil, ils ont la possibilité de déposer leurs documents comptables, de consulter des documents juridiques, des bulletins de paie ou encore de générer leurs factures de ventes et leurs notes de frais en toute autonomie.
Les points essentiels à retenir : l’intégration de la digitalisation de la comptabilité au sein de votre cabinet d’expert-comptable est une véritable simplification de votre activité. Cette solution numérique réduit les risques d’erreurs de saisie, avec un gain de temps considérable, tout en préservant la confidentialité des informations comptables de vos clients. En quelques clics, toutes les opérations réalisées sont mises à jour en temps réel et vous gagnez en productivité !
A propos de l’auteur : Je suis un expert dans les droits des salariés. Consultant juridique au sein d’un grand groupe, j’accompagne les salariés dans leur démarches juridiques avec leur employeur.