26/04/2019 Nico

Le burn-out, ou «syndrome d’épuisement professionnel» tel qu’il est défini par les autorités de santé, est une pathologie n’étant pas reconnue officiellement.

Pourtant, cet épuisement physique, mental et à la fois émotionnel résultant d’un investissement prolongé lors de situations de travail exigeantes peut avoir de nombreux effets néfastes sur la santé d’un travailleur.

Qu’est que le bun-out

Le burn-out, tare du monde professionnel contemporain, est directement lié à une anomalie dans le rapport subjectif du sujet avec son travail. Ce dernier, en raison d’une surcharge de travail, d’un sentiment de solitude ou d’absence d’espaces de discussion empêchant toutes constructions de compromis nécessaires à la bonne réalisation du travail demandé ressent la sensation de ne plus avoir d’issue.

C’est alors qu’il finit par penser qu’il en est lui même la cause, commence à douter et à perdre de sa propre estime, ce qui finit par se retourner contre lui en se traduisant par un épuisement émotionnel et physique. Il peut -être conseillé de discuter avec votre responsable des ressources humaines pour essayer de trouver une solution, voire même, envisager un mi temps-thérapeutique.

Le burn-out, le mal du 21ème siècle

Bien que la fatigue et l’épuisement au travail aient toujours existé, les difficultés apparaissant de nos jours pour les salariés sont directement liée à l’évolution du monde du travail dont le burn out est bel et bien l’expression.

En effet, au 21ème siècle, l’arrivée de nouvelles techniques de management parmi lesquelles le culte de la performance ainsi que la compétition entre salariés, le tout accompagné d’un manque de soutien social, de conflits de valeur ou encore d’insécurité de l’emploi, sont autant de facteurs mettant en jeu la santé physique et mentale des travailleurs. Bizarrement, le burn-out n’est pas pour autant considéré comme une maladie professionnelle reconnue.

Quelles conséquences pour les salariés?

Avec les années, la réponse à l’épuisement émotionnel de certains salariés tenus de s’investir corps et âme au travail dans une ambiance parfois dénuée de toute solidarité entre collègues s’exprime alors au travers de leur santé. C’est ainsi que le burn-out peut avoir comme conséquences d’entraîner une dépression, un stress post-traumatique voire un risque suicidaire.

20/04/2019 Nico

Un accident de travail sur le lieu de travail est facilement identifiable. On peut le faire constater dans les minutes qui le suivent. Qu’en est-il des accidents survenant sur le trajet qui conduit le salarié de son domicile à son travail et inversement ?

Comment faire reconnaître qu’il s’agit bien d’un accident de trajet ? Tout d’abord, sachez que la notion d’accident de trajet s’étend au chemin parcouru pour vous rendre rendre sur votre lieu de restauration.

Des lieux de résidence à préciser

La notion de résidence est à géométrie variable puisqu’elle peut désigner votre lieu de résidence habituelle ou encore une habitation secondaire occupée de façon régulière ou stable. Des raisons d’ordre familial peuvent être reconnues si vous habitez dans un autre lieu.

Il faut savoir que tout accident qui survient dans votre domicile ne sera pas pris en compte. En revanche, dès que vous quittez le seuil de votre immeuble si vous habitez dans un appartement, vous vous trouvez bien sur votre trajet de travail. Pas besoin que cela soit stipuler dans votre contrat de travail : les contrats en interim, à temps partiel ou en stage c’est pareil !

Soyez vigilant !

Pour ce qui est des détours que vous pouvez opérer pour vous rendre à votre lieu de travail ou encore à votre lieu de restauration, ils doivent être motivés. Le plus court et le plus rapide est recommandé sauf si vous effectuez du covoiturage régulier par exemple qui vous oblige à emprunter des voies de traverse.

Enfin, pour prouver votre accident de trajet s’il y a contestation, appuyez-vous sur les témoignages de badauds. Faites votre déclaration le plus rapidement possible, prévenez votre responsable des ressources humaines, afin d’être indemnisé par votre caisse de sécurité sociale et par votre employeur.

16/04/2019 Nico

On peut gloser sans fin sur cette clause de non-concurrence mais quelles réalités recouvre-t-elle véritablement ? Il s’agit d’une clause insérée dans votre contrat de travail (que cela soit un contrat à durée indéterminée ou un contrat à durée déterminéequi stipule que vous ne pouvez pas exercer des activités équivalentes chez un concurrent ou à titre personnel lorsque votre contrat est rompu avec votre employeur.

Il est impératif que cette clause soit présente dans le contrat de travail ou qu’elle soit prévue par la convention collective. Dans tous les cas, il faut qu’elle soit signée pour être valable.

Une clause aux effets limités

Cette clause doit être justifiée, à savoir se révéler indispensable à la protection des intérêts de l’employeur. Elle ne doit pas non plus vous nuire en vous empêchant le cas échéant, de chercher un travail ailleurs.

Également, elle a une date de péremption à définir ainsi qu’une zone géographique circonscrite.

Enfin, elle ne s’applique qu’à une activité précise comme charcutier par exemple. Cette clause doit être assortie d’une indemnité compensatrice qui vous sera versée pour la garantir. Son montant est à définir entre les deux parties. S’il y a manquement au respect de la clause, le versement de l’indemnité peut être suspendu.

Une clause ambiguë ?

Même si le cadre juridique tente de la restreindre, de nombreux litiges prouvent que cette clause de non concurrence est un instrument à utiliser avec le plus grand soin. C’est un outil qui peut s’avérer redoutable. Elle peut être défendu devant le conseil des prud’hommes par un avocat en droit du travail.

Ainsi votre employeur peut se retrouver sanctionné durement s’il ne tient pas compte des dispositions conventionnelles applicables. Vous pouvez également être condamné à verser des dommages et intérêts si vous contrevenez à cette clause.

25/03/2019 Nico

Comme beaucoup d’employés, vous redoutez la négociation de votre salaire ? Pourtant, c’est un passage primordial dans votre vie professionnelle. Nous vous donnons ici 3 astuces pour atteindre votre objectif comme un pro !

Renseignez-vous

Avant de pouvoir négocier votre salaire, il faut que vous sachiez où vous mettez les pieds pour mettre toutes les chances de votre côté. Renseignez-vous notamment sur l’entreprise : est-elle en bonne santé financière ? Est-ce un grand groupe ou une petite PME ? Vous devrez ajuster vos exigences en fonction de ces données. Par ailleurs, étudiez les pratiques en vigueur dans votre secteur d’activité. Pour cela, comparez les offres et n’hésitez pas à utiliser des simulateurs disponibles en ligne.

Préparez des arguments en béton

Avant l’entretien, vous devez préparer des arguments solides pour convaincre votre employeur. Il doit comprendre ce que vous valez et pourquoi vous embaucher est un atout pour lui.

Listez vos compétences et définissez clairement ce que vous pouvez apporter à l’entreprise. Attention cependant à ne pas vous survendre, la stratégie peut être risquée… Si vous évaluez votre valeur sur le marché à juste titre, vous pourrez aborder la négociation avec confiance.

Pour estimer votre salaire net en fonction de votre salaire brut, utilisez notre outil pour calculer votre salaire !

Adaptez-vous

Lors de l’entretien d’embauche, vous devez vous adapter à votre interlocuteur. Un bon négociateur doit être à l’écoute : prenez en compte les arguments de votre employeur et soyez réactif à son comportement. Dans l’idéal, vous devez le laisser faire une offre en premier.

Ne soyez pas rigide ! Ajustez vos exigences et votre ton selon le déroulement de l’entretien. Le mieux est de se préparer à laisser la porte ouverte à d’autres propositions. Vous pouvez aussi tenter de négocier des avantages en nature pour baisser votre salaire brut en ayant plus de pouvoir d’achat !Enfin, ne vous inquiétez pas si vous n’avez pas réussi à atteindre votre objectif. Votre employeur a pris en compte vos arguments et pourra changer d’avis dans le futur.

15/03/2019 Nico

Le coworking révolutionne toujours plus la façon de travailler. Ce concept, résolument tourné vers l’avenir, pourrait bouleverser nos habitudes bien plus qu’on ne le pense. Le cotravail ou coworking, peut devenir un modèle pour le bureau de demain. Orienté bien-être et émulation, il s’implanterait alors dans l’entreprise avec succès.

Des astuces de coworking pour le bureau

Celui qui pratique le coworking possède généralement une mentalité altruiste, ouverte, et tournée vers l’autre. Dans cet aspect très humain, l’entraide et la solidarité constituent des principes clefs.

Cela place bel et bien l’humain au cœur de cette organisation du travail, a contrario d’une approche individualiste. Plus concrètement, appliqué au bureau, cela reviendrait à faire éventuellement appel à un collègue pour solutionner une tâche, ou un travail difficile. Les salariés devront être dans une logique d’émulation au sein du bureau.

Autrement dit, il faudra considérer qu’ils travailleront mieux en mettant les intelligences en commun. Cela prend à contre-pied la notion de performance individuelle. Être bien conscient de tout cela, c’est l’astuce pour transposer intelligemment le coworking dans le bureau et sa vie de salarié. À vous de jouer. Soyez fier de travailler dans une entreprise tendance en terme d’organisation du travail.

Si vous souhaitez trouver un espace de coworking, nous vous conseillons de vous rendre sur le portail spécialisé dans le coworking workin.space.

Quelques règles de coworking dans l’entreprise

L’entreprise devra probablement repenser son organisation spatiale pour mettre en scène le coworking. C’est le rôle du service des ressources humaines de repenser cette organisation. Certains designers ou ingénieurs ne pourront être accueillis que dans des espaces pensés spécialement pour eux. Il s’agit de créer les conditions favorables à l’interaction pluridisciplinaire des savoirs et à la collaboration étroite. On parle de hacker house.

Des banquettes de coworking voient déjà le jour dans des espaces branchés du cotravail. Le mobilier de l’entreprise traditionnelle devra nécessairement s’adapter et muter. Parce que le coworking se pratique généralement sur de grandes tables spacieuses, les protagonistes s’y mettent à plusieurs au cours de l’émulation. Tout cela pour dire que l’entreprise devient décidément un lieu de vie et d’interactions sociales.

Résolument branché et tendance, le lieu devient un espace où les salariés auront plaisir à travailler ensemble. Cette méthodologie d’organisation de l’espace, c’est presque une règle ou un critère pour le cotravail. Cela demandera évidemment de nombreux efforts d’adaptation, et en premier lieu pour l’entreprise. Mais la tendance est en marche. Le coworking, c’est vraiment le bureau de demain, si l’on donne priorité au bien-être et au travail collaboratif.

03/03/2019 Nico

Travailler à domicile est de plus en plus en vogue. Voici quelques arguments simples et efficaces pour convaincre votre patron ou votre responsable des ressources humaines de vous laisser travailler à domicile quelques jours par mois, voire quelques jours par semaine ou même pour effectuer une bonne partie de vos heures de travail…

Du temps gagné dans les transports

Chaque matin, les transports vont forcément vous faire perdre beaucoup de temps. Que vous partiez travailler en voiture, en train, en bus, en vélo ou encore à pied, travailler à domicile vous fera gagner un temps précieux. Misez sur cet argument en expliquant bien à votre patron que ce temps supplémentaire sera du temps de travail gagné et de la fatigue en moins…

Pas de retard

Travailler de chez soi, c’est être opérationnel immédiatement. Oubliez ainsi les retards réguliers liés aux bouchons, aux pannes, aux grèves… et évitez les accidents de travail ou de trajet.

Plus de rentabilité

Rassurez votre patron en indiquant que vous disposez d’un bureau ou d’un espace dédié à ce travail. C’est certain qu’en séparant votre vie quotidienne de votre vie professionnelle, vous argumentez sur le fait que vous savez vous concentrer et ne pas vous éparpiller.

C’est écologique

Si vous travaillez dans une start-up qui s’investit pour l’écologie, cet argument devrait faire mouche…

Un confort de vie

Il ne faut pas le cacher, travailler à domicile, permet de mieux organiser sa vie personnelle et son temps de travail. Que ce soit pour vos activités ou votre vie familiale, avancez cet argument comme du bien-être qui devrait se faire ressentir au travail…

Restez joignable

N’oubliez pas de proposer à votre patron de rester joignable à tout moment pendant vos horaires de travail…

Suivre des formations

En effet, pourquoi se rendre à votre bureau pour passer la journée à suivre une formation en e-learning via votre CPF, compte personnel de formation, ou CPA, compte personnel d’activité : plus efficace et il ne pourra pas vous reprocher ou douter de votre travail !