Un licenciement est toujours vécu comme un accident à l’opposé d’une démission. En conséquence, au même titre qu’une jambe cassée ou qu’un accident de la route, il ne s’agit que de dégâts matériels, donc réparables. Néanmoins, votre amour-propre est souvent blessé. Votre confiance en vous-même est altérée et parfois brisée. Vous êtes incapable d’admettre le fait pour ce qu’il est simplement : la perte d’un emploi.
L’acceptation pour se faire une raison
Que vous pensiez qu’il est abusif et dans ce cas, vous entreprenez des démarches devant les Prud’hommes, ou que vous sachiez qu’il correspond à des contraintes économiques, votre licenciement pèse sur vos épaules. La première étape consiste à le reconnaître pour ce qu’il représente : un fait tangible qui ne modifie pas votre personnalité.
Vous devez comme pour tous les aléas de la vie, admettre cet état de chose pour pouvoir avancer. C’est en quelque sorte faire le deuil de celui que vous étiez au sein de l’entreprise qui vous a licencié pour vous tourner vers votre future enveloppe.
Le licenciement : une opportunité qu’il faut savoir saisir ?
Une façon de réagir positivement à votre nouvelle situation est de l’envisager comme une véritable chance pour vous ouvrir à de nouvelles pratiques. Sans pour autant vous orienter du jour au lendemain vers un statut d’auto-entrepreneur, vous avez la possibilité de vous interroger sur vos aspirations. Vous pourrez néanmoins bénéficier des allocations chômage. Vous pouvez effectuer une simulation de votre chômage.
De plus, vous aurez aussi une indemnité de licenciement. C’est l’occasion de vous former à un nouveau métier ou de changer de lieu de résidence pour opérer une reconversion totale. Votre liberté est à organiser et vous en avez la capacité.
A propos de l’auteur : Je suis un expert dans les droits des salariés. Consultant juridique au sein d’un grand groupe, j’accompagne les salariés dans leur démarches juridiques avec leur employeur.