13/09/2020 Nico

Le droit du travail est une branche du droit que même les principaux acteurs (salariés, employeurs, etc.) n’en maîtrisent pas forcément la complexité. Dans cette perspective, le recours à un avocat en droit du travail trouve toute son utilité. Alors, quel est l’intérêt pour un salarié de faire recours à un avocat du droit du travail ? Ce petit guide se penche sur cette interrogation.

Une assistance-conseil de qualité

L’avocat est un spécialiste du droit dont la première mission reste la défense des intérêts d’une partie à un procès. Cependant, tous les avocats n’interviennent pas forcément dans les mêmes domaines. Il existe différentes spécialités (avocat en droit des affaires, avocat spécialiste du divorce, avocat en droit des entreprises, etc.).

En entreprise, tout n’est pas aussi rose qu’il y paraît. Il arrive parfois que le salarié se retrouve dans des situations d’insécurité où ses droits sont brimés. Cependant, cela ne constitue pas une raison suffisante pour lui de crier son désarroi sur tous les toits. Pour le salarié, l’appel à un avocat en droit du travail est une occasion pour profiter des conseils juridiques dans son domaine professionnel, par exemple sur la légalité de son contrat de travail, des explications sur les différentes clauses contenues dans son contrat de travail, etc.

Dans le même contexte, cet Avocat en droit du travail peut lui fournir des informations utiles sur les règles légales sur le temps de travail, l’accomplissement des heures supplémentaires, la notion de rémunération ou de vacances annuelles.

L’intervention en amont de l’avocat reste l’une des meilleures options pour le salarié d’éviter les situations conflictuelles. Pour ce faire, il est préférable pour lui de prendre contact en toute discrétion avec le conseil juridique d’un avocat du travail de son choix afin que ce dernier puisse l’orienter dans ses décisions. Cette assistance-conseil lui permet d’avoir une meilleure connaissance de ses droits et de ses devoirs.

Une protection des intérêts du salarié en cas de conflit

En entreprise, il n’est pas rare de rencontrer des situations conflictuelles entre salarié et employeur. Les causes de ces conflits en entreprise sont nombreuses. Pour un salarié de la capitale française qui se plaint par exemple de harcèlement sur son lieu de travail, de licenciement abusif ou de discrimination, quelle qu’en soit la forme, l’appel à un avocat en droit du travail à Paris reste une meilleure option pour demander la réparation des dommages qui lui sont causés.

Dans les situations de litige, lorsque le salarié ne sait pas quoi faire, le recours à un avocat en droit du travail reste la meilleure manière d’apporter des réponses à des questions qu’il se pose. L’avocat en droit du travail dispose de la compétence et de la connaissance pour trouver une solution au conflit tout en défendant les intérêts du salarié.

Avec son expertise, l’avocat en droit du travail sera d’un grand soutien pour le salarié dans la résolution à l’amiable d’un conflit (retard ou non-paiement de salaire, contestation d’un avertissement professionnel, non-respect des clauses contractuelles, etc.). Lorsque le règlement à l’amiable ne peut être envisagé, le litige est porté devant les prud’hommes. Même si le salarié se sent capable de se défendre devant cette instance, des connaissances juridiques pointues et arguments de droit lui manqueront certainement pour assurer une bonne défense.

Le salarié a tout à gagner en faisant appel à un avocat spécialiste du droit du travail. Son accompagnement juridique peut lui assurer une paisible carrière en entreprise.

29/07/2020 Nico

Le RCI ou régime complémentaire des indépendants est un régime de retraite qui est en vigueur depuis 2013. Bien qu’il soit très peu connu des autoentrepreneurs, c’est toutefois un système très avantageux, surtout depuis la crise COVID. En effet, suite à la crise sanitaire, le CPSTI, responsable du RCI, a créé une aide exceptionnelle baptisée CPSTI RCI COVID-19. Il s’agit d’une aide financière attribuée principalement aux autoentrepreneurs, sous certaines conditions. Mais ce régime accorde également différents droits aux adhérents. Découvrez dans ce dossier toutes les caractéristiques, le fonctionnement et les enjeux du RCI pour les autoentrepreneurs.

Le RCI ou régime complémentaire des indépendants

Le principe du RCI est d’harmoniser les droits à la retraite complémentaire des travailleurs indépendants. Ce régime puise alors son origine de la fusion du RCO ou régime complémentaire obligatoire des artisans et du NRCO ou nouveau régime complémentaire obligatoire des commerçants. Dans ce cas, les adhérents du RCI sont les mêmes que ceux du régime du RSI. En l’occurrence, les artisans, les commerçants, les chefs d’entreprise, ainsi que leur conjoint collaborateur. Par ailleurs, les micro-entrepreneurs qui effectuent des activités artisanales et commerciales contribuent également au RCI.

Issu du RCO et du NRCO, le RCI est ainsi un régime en points. Autrement dit, la retraite complémentaire se calcule en points. De ce fait, les droits acquis des artisans dans le RCO se transforment automatiquement en points RCI. Néanmoins, les responsables appliquent un coefficient de conversion de 0,2778. Pour les droits NRCO des commerçants et industriels, ils équivalent à un point RCI sans coefficient de conversion.

Pour connaître le montant de la pension à toucher, il suffit de multiplier le nombre de points RCI accumulés durant l’activité indépendante par le prix du point du moment. A noter que le taux maximum de la retraite est de 100% au RCI. Cependant, il est indispensable que l’autoentrepreneur justifie tous ses trimestres de cotisation au régime de base. Dans le cas échéant, la retraite complémentaire est réduite de 1% du 1er au 12etrimestre manquant. Si le trimestre manquant remonte à 13, la minimisation est de 1.25%.

La rétribution des retraites complémentaires des indépendants

Le versement de la retraite RCI fonctionne de la même manière et sur le même calendrier que celui du RSI. Les pensions de bases et complémentaires sont également reliées de façon très étroite. D’autant que l’acquittement des droits à la retraite de base des indépendants implique automatiquement celui du RCI.

En outre, la retraite complémentaire des indépendants est revalorisée tous les 1er octobre. Le taux d’indexation reste identique à celui du régime de base RSI. D’ailleurs, les administrateurs du RSI ont déterminé le taux d’indexation selon l’état financier du RCI. Et ce, pour une durée de 6 ans.

Aujourd’hui, notamment depuis début 2020, la retraite complémentaire des travailleurs indépendants est sous la gérance de l’assurance retraite par l’intermédiaire des CARSAT. En parallèle, le conseil de la protection sociale des travailleurs indépendants a voté le 02 avril l’allocation de l’aide CPSTI RCI COVID-19.

La cotisation au RCI

La cotisation des autoentrepreneurs au régime complémentaire des indépendants varie en fonction de leur situation.

  • Les artisans transfèrent un taux global de cotisation de 22%. Dans ce cas, c’est l’autoentrepreneur lui-même qui verse sa contribution RCI, à l’issue de laquelle il cumule des points.
  • Les commerçants autoentrepreneurs bénéficient d’un pourcentage intégral de cotisation de 12.8%. Ils se créent également des points en versant eux-mêmes leurs quoteparts.
  • Les professions libérales non réglementées ne peuvent pas, en principe, se créer des points au RCI. Cela dit, il est pour eux possible d’y adhérer en présence de preuve qui précise la part de leur contribution à la SSI. Et pour cause, ces autoentrepreneurs ont généralement un taux de 22% de cotisation à la SSI. Mais si l’on se réfère à la logique des artisans et des commerçants, ce rapport devra augmenter à 29%. Le CPSTI a alors décidé de maintenir un pourcentage global de 22%.
  • Les autoentrepreneurs professions libérales ne cotisent pas, quant à eux, au RCI. Par contre, ils se relèvent de la CIPAV avec un taux de 20% de cotisation vieillesse complémentaire.
  • Les autoentrepreneurs à l’ACRE sont ceux qui versent le moins de cotisations. Ils n’ont pas eu de droit au RCI en 2018 et 2019. Mais les points sont de nouveau acquis depuis le début de l’année suite à l’augmentation des taux ACRE.

L’aide exceptionnelle CPSTI RCI COVID-19

Le CPSTI RCI COVID-19 est un dispositif attribué aux autoentrepreneurs pour alléger les difficultés générées par le Covid-19. Le CPSTI a annoncé officiellement sa création le 10 avril 2020. Il s’agit d’une aide financière issue de la caisse de retraite complémentaire des indépendants. En effet, les travailleurs indépendants ont rencontré des complications économiques depuis la pandémie du coronavirus. Ainsi, les responsables ont décidé de verser exceptionnellement un soutien financier de 1 250 euros au maximum. Le montant exact est calculé à partir des cotisations sociales que vous versez au RCI. En outre, c’est aussi une aide nette de cotisations, contribution sociale et impôts, versée au mois d’avril en une seule fois.

Les conditions d’éligibilité à cette assistance sont claires et simples. Elle concerne tous les autoentrepreneurs qui sont en activité au 15 mars 2020. Ces indépendants doivent également être immatriculés au RCI avant le 1er janvier 2019. De ce fait, toutes les autoentreprises créées avant 2018 sont éligibles, à l’exception des professions libérales cotisant à la CIPAV.

A l’origine, l’aide ne concernait que les artisans et les commerçants relevant du RCI. Mais la FNAE a décidé son extension aux professions libérales du moment que celles-ci contribuent au Régime complémentaire des indépendants.

Le montant de l’aide exceptionnelle

Comme nous l’avons mentionné précédemment, le montant de l’aide financière se calcule en fonction les cotisations versées en 2018. Selon la FNAE, la somme correspond à 20% des contributions sociales versées par l’autoentrepreneur. Ce taux se relève approximativement de la part de charges sociales attribuées à la retraite complémentaire des indépendants. Ainsi, plus votre chiffre d’affaires est élevé, plus vous recevez une aide plus importante.

Pour rappel, le taux de cotisation des autoentrepreneurs est de 12,8 % pour les commerçants et de 22 % pour les activités artisanales et libérales. Les 1 250 euros sont alors alloués aux artisans et aux professions libérales ayant cumulé 30 727 euros de chiffre d’affaires en 2018. Pour les commerçants indépendants, le chiffre doit atteindre les 52 813 euros pour pouvoir bénéficier de la somme.

Vous l’aurez donc compris, l’adhésion au RCI présente une multitude d’avantages pour les autoentrepreneurs. Outre la retraite complémentaire, vous pourrez aussi profiter de différents types d’aide financier en cas de difficulté. Et les cotisations vous accordent des droits très privilégiés. Entre autres, le remboursement des soins et les prestations familiales, les indemnités journalières et un versement en cas de maternité. Vous pouvez également profiter d’un accès à la formation professionnelle et des indemnités journalières en cas de maladie.

Pour plus d’informations autour des régimes complémentaire pour les autoentrepreneurs, rendez-vous sur www.aeterniapatrimoine.fr

21/07/2020 Nico

Aujourd’hui, la formation attire de plus en plus de Français. Et pour cause ! Grâce aux points DIF, il est désormais possible de développer ses compétences et de redevenir acteur de son cursus professionnel. Alors, si vous avez dans l’idée de vous lancer dans la formation en créant un centre de formation, sachez qu’il existe différentes étapes à suivre et qu’à chacune d’entre elles, vous pourrez faire appel à des professionnels spécialisés. En bref, voici donc comment procéder.

L’étape de la création

Pour commencer à créer votre centre de formation, il faudra nécessairement obtenir un numéro de déclaration d’activité qui vous permettra d’être identifié officiellement comme étant un organisme de formation. Pour cela, il faudra mettre en place un plan stratégique à faire valider par la DIRECCTE.  

Ensuite, il est également indispensable de passer par le référencement sur la plateforme Datadock. En effet, c’est ce qui permettra à vos clients de pouvoir faire financer leurs formations. Pour pouvoir obtenir la fameuse certification, il faudra impérativement prouver la présence de 21 indicateurs de qualité qui répondent à 6 critères fixés par le décret qualité de la formation. 

Enfin, l’une des dernières certifications à obtenir, c’est la RNQ QUALIOPI qui garantira la prise en charge de l’ensemble de vos formations. Mais là encore, c’est une démarche souvent longue et complexe à mettre en place et surtout si vous n’êtes pas accompagnés. C’est la raison pour laquelle, vous aurez tout intérêt à passer par des professionnels qui sauront vous guider pas à pas dans toutes ces démarches administratives.

La phase de développement

Lorsque vous aurez mis en place l’ensemble de ces certifications pour votre centre de formation, vous pourrez ensuite développer votre activité. Et pour cela, vous pouvez déjà passer par l’éligibilité CPF pour être éligible au Compte Personnel de Formation. Cela vous permettra d’attirer plus de clients tout en leur facilitant la vie. Toutefois, pour qu’ils puissent vous trouver, il faudra nécessairement vous référencer pour devenir incontournable en la matière.

Or, cela demande de la prospection qui devra entrer dans une stratégie bien pensée en terme d’actions commerciales et de fidélisation. Heureusement, là encore, vous pourrez compter sur des professionnels en la matière qui se chargeront d’augmenter votre visibilité sur la toile.

Bien gérer la structure

Enfin, lorsque tout sera mis en place et que votre prospection aura porté ses fruits, il est essentiel de savoir comment gérer votre centre de formation. Or, chaque année, vous aurez à déclarer votre bilan pédagogique et financier auprès de la DIRECCTE pour pouvoir garder votre numéro de déclaration d’activité.

Du coup, cela suppose qu’il faut impérativement vous y connaître dans la rédaction d’un bilan afin qu’il soit transmis conforme aux règles administratives en vigueur. Là encore, des spécialistes pourront intervenir afin de faciliter vos démarches administratives tout au long de l’année. En plus, si votre gestion prend trop de temps, ils pourront également vous proposer une externalisation afin de suivre à distance votre activité tout en vous guidant dans son évolution. Vous l’aurez compris, c’est une assistance qui vous accompagne dans toutes les étapes de votre projet pour vous permettre de croître rapidement et sereinement. 

27/05/2020 Nico

Chômage partiel, arrêts maladie, perte de revenus… La crise sanitaire du coronavirus et le déconfinement progressif soulèvent de nombreuses questions de droit. Afin de trouver réponse, les salariés comme les entreprises disposent de plusieurs options en ligne ou par téléphone.

Les avocats du Conseil national des barreaux

Dans le contexte inédit lié aux impératifs de sécurité sanitaire actuels, le Conseil national des barreaux s’est mobilisé en lançant un dispositif au service des justiciables, nommé « Avocats solidaires » qui permettait d’échanger gratuitement avec un professionnel pendant 30 minutes par téléphone. L’opération a pris fin le 6 avril 2020.

Depuis cette date de clôture, il est toujours possible de faire appel à un avocat spécialisé moyennant une contrepartie financière minorée. Ce service s’adresse aussi bien aux entrepreneurs qu’aux employés bénéficiant du mécanisme de chômage partiel ou faisant face à une baisse de revenus et qui ne savent pas vers qui se tourner.

En plus des questions relatives aux droit du travail et droit des sociétés, le Conseil national des barreaux répond à d’autres problématiques telles que la violence conjugale, le droit des étrangers, les conflits de voisinage…

En effet, la période de quarantaine a accru le nombre de désaccords en matière de droit de la famille, de droit commercial et de droit civil, suscitant des interrogations sur la suspension des loyers, la bonne pratique en cas de litige avec les opérateurs des services clients Free, SFR, Bouygues ou Orange, ou les obligations relatives au droit de visite des enfants dans le cadre d’une séparation.

Coût et fonctionnement des consultations juridiques

Les honoraires des avocats sont fixés librement par leurs soins. Aussi, pour obtenir leurs précieux conseils, différentes prestations sont proposées. Vous pouvez d’abord bénéficier d’un entretien téléphonique d’une quinzaine de minutes environ pour un coût généralement compris entre 20 et 40 €.

Vous pouvez également interroger un professionnel par écrit. Dans ce cas, si votre question est succincte, vous obtenez rapidement une réponse accompagnée de la règle de droit correspondante. Pour cela, comptez entre 15 et 50 €. Pour obtenir une réponse personnalisée avec un document à l’appui, sur une problématique plus technique, le budget à prévoir peut aller de 80 à 300 €.

Les agents de la DIRECCTE

La direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (DIRECCTE) propose un service public  gratuit de renseignement sur le droit du travail. Ses agents sont spécifiquement formés au droit régissant les entreprises privées et restent accessibles par téléphone sur un numéro unique 08 06 000 126 (coût d’un appel local).

Lorsque c’est utile, ces derniers peuvent vous orienter vers l’unité de l’inspecteur du travail dont relève votre activité ou vers le conseil des Prud’hommes.

Les points d’accès au droit

Il est possible d’obtenir des conseils juridiques dans la plupart des communes de l’hexagone.

L’appellation de ses lieux peut varier, certaines villes disposent de PAD (point d’accès au droit) d’autres de MJD (Maison de la justice et du droit) mais le principe demeure identique. Il s’agit de permanences gratuites de professionnels venant apporter réponse sur des domaines de leur spécialité. Il est toutefois nécessaire de prendre rendez-vous, même pour un entretien téléphonique.

Ces services sont accessibles à tous, parfois en fonction du lieu d’habitation.

25/05/2020 Nico

Quelque soit la taille d’une entreprise, la gestion des ressources humaines nécessite de couvrir un grand nombre de points, une grande diversité d’informations. Qu’il s’agisse des missions de ressources humaines d’une entreprise ou bien des salariés eux-mêmes, l’accès à ces informations et leur gestion peut être simplifiée par le recours à un SIRH.

Qu’est-ce qu’un SIRH ?

Un système d’information de gestion des ressources humaines (SIRH) est une suite de logiciels de gestion, qui a pour fonction essentielle d’aider le service des ressources humaines d’une entreprise dans ses tâches quotidiennes.

Grâce aux outils proposés par ces divers logiciels, la gestion de ces tâches est simplifiée, et parfois automatisée.

  • La gestion des congés et absences. Les logiciels RH permettent la centralisation des informations liées aux aux congés et absences des salariés. Certains logiciels peuvent même faire des propositions de répartition des demandes d’absences en congés payés, RTT ou autre.
  • La préparation de la paie et la distribution des fiches de paie dématérialisées. Les SIRH vont rassembler toutes les informations nécessaires aux calculs des salaires (nombre d’heures travaillées, congés consommés, primes…). Ils peuvent aussi automatiser la distribution des bulletins de paie dématérialisés et les conserver dans un coffre-fort numérique pour une durée de 50 ans.
  • La gestion de l’administration du personnel et des talents. Outre les points précédents, les SIRH peuvent permettre la gestion des talents comme les procédures de recrutement et les formations. Cet outil centralise également toutes les données relatives aux salariés à titre individuel.

Les deux aspects importants à retenir du SIRH sont d’une part la centralisation des données, facilement accessibles et gérables, et d’autre part l’automatisation du traitement de ces données, qui permet de limiter les erreurs en tout genre et de faciliter les calculs et mises à jour.

Les différents types de SIRH

Il existe deux grands typesSIRH : les logiciels Saas et les logiciels On-premise. Quelles sont les différences entre les deux et comment choisir ?

Les logiciels SaaS sont externalisés sur le Cloud et le principe est d’y accéder via Internet. L’avantage principal de ce système est une accessibilité sans installation préalable, simplement grâce à une connexion Internet, même sur d’autres postes que les postes de travail officiels.

Les logiciels On-premise nécessitent l’achat d’un logiciel ou d’une licence, ainsi que l’installation d’un Software directement sur les postes de travail. L’avantage est que l’acquisition est d’une durée illimitée, le coût en est rapidement amorti. C’est aussi une sécurité supplémentaire concernant la confidentialité des données.

Le choix entre l’un et l’autre de ces systèmes se fait en fonction des ressources techniques d’une entreprise, ainsi que de ses besoins. Par exemple, l’accès peut-il se faire uniquement depuis un poste de travail fixe, ou bien doit-il pouvoir se faire en nomade ?

Les avantages du SIRH pour les salariés

Du point de vue d’un salarié, le SIRH comporte des avantages considérables, comparablement aux méthodes classiques de gestion des ressources humaines.

Grâce au SIRH, le salarié a un accès simplifié et direct à ses données personnelles. Plutôt que de passer par le service des ressources humaines via différents moyens de communication, ou de consacrer du temps et de potentiels déplacements pour accéder à l’information, le salarié peut bénéficier d’un outil simple d’utilisation et clair.

Ces outils permettent de fait une autonomisation de la gestion des données. Les salariés sont responsabilisés par les outils SIRH, qui leur permettent de faire eux-mêmes des modifications ou des suggestions, relatives à la gestion des temps de travail par exemple.

Du point de vue communication et rapports humains entre les salariés et l’entreprise, le SIRH permet un sentiment d’implication fort. Plutôt qu’un employé dépendant de l’information que veut bien lui transmettre une hiérarchie forte, le salarié qui a accès à ses données via un SIRH se sent en confiance.

Les principaux acteurs du marché

Certains SIRH se démarquent particulièrement sur le marché.

La suite essentielle SIRH de Lucca permet à la fois de gérer les temps de travail, de centraliser toutes les données RH de l’entreprise, et d’accéder à de nombreuses fonctionnalités personnalisables.

Le logiciel Talent Management (Cegid) est adapté à la fois aux TPE, aux PME et aux groupes, et couvre également toutes les fonctionnalités de base.

On retrouve également parmi les acteurs principaux du marché Sigma-rh, qui permet une centralisation de tous les outils pour une utilisation simplifiée.

Les logiciels Nicoka HR s’adressent également aux PME,  et s’orientent particulièrement vers la gestion des start-up, avec notamment des options de personnalisation.

27/04/2020 Nico

Autrefois, les cadres supérieurs étaient considérés par leurs collaborateurs et leurs organisations comme leaders qui guidaient leurs équipes vers le succès. Ils étaient considérés comme indispensables et le leadership dirigiste et autocrate étant le profil  recherché par excellence.

Ce n’est plus le cas aujourd’hui.

Au cours des dernières années, l’opinion sur la véritable contribution   des managers semble être remise en question. Les articles négatifs abondent, affirmant que les cadres intermédiaires sont inutiles et superflus.

Pourquoi l’opinion publique a-t-elle changé de manière aussi radicale ? Les managers sont-ils un vestige inutile du passé, une composante inutile de la culture d’entreprise qui devient rapidement obsolète ?

Absolument pas car ils demeurent indispensables à la bonne marche bon gré , mal gré des équipes qu’ils gèrent.Mais comment savoir quel style de management est nécessaire ? Et comment réussir à adopter le bon ?

En réalité les styles de management sont propres à chaque responsable et à chaque entreprise. Ci dessous les 3 profils les plus répandus et à quel type d’organisations ils correspondent.

Les styles de direction autoritaires

Les styles de direction autoritaires impliquent une gestion par le biais d’une direction et d’un contrôle clairs. Il est aussi parfois appelé style de gestion autocratique ou directif.

Donald Trump est un exemple de dirigeant autoritaire. Il avait un plan clair pour son entreprise. Un plan qui était difficile, voire impossible, à comprendre pour beaucoup d’autres jusqu’à ce qu’il devienne réalité et que l’empire hôtelier et immobilier éponyme devienne un nom connu de tous.

L’entreprise adaptée a ce style : Ce style de direction est adapté à des entreprise dont les collaborateurs ont des taches simples souvent avec une activité industrielle elle reste en revanche inadaptée pour les sociétés dans le secteur des hautes technologies innovantes avec des hauts potentiels.

Styles de direction visionnaires

Contrairement aux managers autoritaires, les managers visionnaires ne s’impliquent pas dans les détails quotidiens. Ils se concentrent plutôt sur la motivation et l’alignement de l’équipe, pour que tout le monde avance dans la même direction.

Un leader visionnaire bien connu est Nelson Mandela. Mandela était le visage et le leader du mouvement anti-apartheid. Par sa détermination et sa force de volonté, Mandela a mené avec succès son pays, l’Afrique du Sud, à la libération. En s’appuyant sur sa nature charismatique et sa vision importante, il a motivé les gens à apporter des changements sans leur dicter leurs actions.

L’entreprise adaptée a ce style : Si la culture de votre équipe est actuellement divisée, une approche visionnaire peut être utile pour remettre tout le monde sur la même longueur d’onde. La gestion visionnaire est également souvent utilisée lorsqu’une entreprise ou une équipe doit changer.

Styles de direction participatif

Ce style de gestion est aussi parfois appelé coaching ou mentorat ou encore management participatif.

Un style de management participatif se concentre sur le soutien de vos collaborateurs. Les managers qui adoptent ce style passent leur temps à coacher, encadrer et soutenir leur équipe. Ils considèrent leur rôle comme celui d’un conseiller ou d’un coach plutôt que comme celui d’un dictateur responsable de l’application des règles.

Tony Hsieh , le fondateur de Zappos , numero 1 mondial de la chaussure en ligne, est un exemple bien connu de manager ayant un style de gestion de type coaching. Il est reconnu comme un leader qui soutient fortement ses collaborateurs.

L’entreprise adaptée a ce style : Le style de direction mentor est efficace pour aider votre équipe à se développer et à progresser professionnellement. Il contribue également à créer un lien fort entre le collaborateur et le manager et peut favoriser une plus grande confiance, un meilleur lien et une meilleure collaboration.

Les limites cependant de ce modèle  est que certains collaborateurs confondent gentillesse et faiblesse  et s’engouffrent dans la brèche par des comportements ouvertement contestataires voir carrément insolents.

Quel meilleur style de direction pour le télétravail ?

C’est la nouvelle donne : Avec la pandémie  de plus en plus de personnes travaillent à distance, et les équipes à distance requièrent une façon de manager différente de celle des équipes traditionnelles au bureau.

Si on a très peu d’élément à ce jour permettant d’affirmer quel style serait plus adapté qu’un autre face à la généralisation du travail a distance, il est certain qu’une responsabilisation des collaborateurs associée à des outils de contrôle du temps ainsi qu’a planification des taches seront les nouveau défis que devront relever les manager.

17/04/2020 Nico

Le CDD saisonnier permet aux entreprises de faire face aux fluctuations d’activité selon la période de l’année. Particulièrement utilisé dans les domaines de l’hôtellerie et de la restauration, son utilisation répond à des critères spécifiques. Alors, dans quelles situations est-il utilisé et quelles sont ses particularités ?

L’encadrement du recours au CDD saisonnier

Certaines conditions doivent être remplies afin d’établir un contrat saisonnier :

  • les variations d’activité se répètent chaque année aux mêmes dates, en fonction des saisons et des modes de vie collectifs.
  • ces fluctuations sont indépendantes de vous et de vos employés.
  • le poste occupé est temporaire : les tâches sont liées à un besoin spécifique à la saison.

Les caractéristiques du CDD saisonnier

Avec son encadrement strict, ce type de contrat exige des connaissances et des démarches qu’il est primordial de maîtriser en tant qu’employeur.

Durée et renouvellement

Un contrat saisonnier dure de 1 à 9 mois. On en observe 2 types :

  • contrat à terme certain : il comporte des dates de début et de fin précises.
  • contrat à terme incertain : le contrat dure le temps de la saison. Une durée minimale est déterminée et spécifiée.

La durée légale reste de 35 heures par semaine : toute heure effectuée en plus est majorée. L’employé peut en effectuer au maximum 90 par trimestre.

Comment renouveler un contrat saisonnier ?

1) Le contrat comporte une clause qui indique qu’il peut être reconduit : une lettre recommandée avec accusé de réception doit être envoyée par les parties au moins 2 mois avant la fin du contrat pour confirmer le renouvellement.

2) Les conditions suivantes sont réunies : le salarié a effectué au moins 2 mêmes saisons dans votre entreprise sur 2 années consécutives et un emploi saisonnier est à pourvoir.

La période d’essai

La période d’essai n’est pas obligatoire et n’a pas lieu si elle n’est pas mentionnée dans le contrat. Sa durée est variable : pour les contrats de moins de 6 mois, comptez 1 jour par semaine (dans la limite de 14 jours calendaires) et 1 mois pour ceux de plus de 6 mois.

Rémunération

Le montant perçu ne peut pas être inférieur au SMIC. Si le salarié n’est pas majeur, il en touchera un pourcentage selon sa tranche d’âge.

À noter : la convention collective propre à la restauration et l’hôtellerie stipule que l’établissement n’est pas tenu de payer d’indemnité de fin de contrat.

Fin de contrat

Il prend fin à la date initialement prévue ou lorsque la saison s’achève. Le contrat peut être rompu uniquement en cas de :

  • faute grave du salarié
  • accord entre les 2 parties
  • force majeure
  • départ du salarié pour un CDI

Les parties peuvent être condamnées à se verser des indemnités si l’une d’elle met fin au contrat avant son terme.

25/03/2020 Nico

L’extrait Kbis est un document qui prouve l’existence d’une entreprise à but lucratif. Il s’agit en quelque sorte de sa carte d’identité. Afin de permettre aux professionnels, aux artisans, aux commerçants, et aux entreprises commerciales de s’en procurer, il est désormais gratuit. Pour l’obtenir, il faut respecter quelques consignes.

Les raisons de demander un extrait du registre du commerce

Il s’agit d’un document officiel délivré par le Registre du Commerce et des Sociétés (RCS) ainsi que le Répertoire des Métiers (RM). Il est indispensable aux professionnels et aux entreprises, notamment ceux qui travaillent dans le domaine de l’artisanat et du commerce. Il contient plusieurs informations concernant l’entreprise, comme le code de SIREN, le statut juridique, le capital, la raison sociale, l’adresse du siège, ou le code de SIRET. L’auto entrepreneur ne peut pas l’obtenir, puisqu’il requiert une immatriculation au RM et RCS.

Les commerçants, les artisans, et toutes les entreprises artisanales ainsi que commerciales peuvent en avoir besoin lors des négociations avec les fournisseurs et les grossistes. Ils peuvent également s’en servir pour ouvrir un compte en banque ou pour répondre à un appel d’offres ouvert au public. Ce document peut également être utile en cas demande d’aide pour la création d’entreprises auprès de Pôle Emploi. Ainsi, cet extrait du registre du commerce peut leur être utile à tout moment, et cela, que ce soit pour les démarches juridiques ou pour les procédures civiles. Afin de permettre aux professionnels de s’en procurer, il est gratuit à partir de 2019. Les greffiers qui travaillent au sein du tribunal du commerce se sont engagés à le délivrer sans demander de frais. Cet engagement a été pris auprès du ministère de tutelle.

La demande en ligne

Pour obtenir un Kbis, il faut passer par un site spécialisé reconnu par le Conseil National des Greffiers. Les commerçants, les artisans ainsi que les dirigeants des sociétés commerciales y créent un compte pour leur entreprise. Ensuite, ils obtiennent un mot de passe et un identifiant. En amont, ils doivent s’inscrire au registre du commerce. Seuls les professionnels inscrits sur ce registre peuvent demander ce document. Vous êtes chefs d’entreprise et vous avez le droit de demander cet extrait ? Une fois que votre société est inscrite au registre du commerce et votre compte créé, vous pouvez faire votre demande en ligne.

Le site en question peut effectuer des recherches à partir du sigle ou du nom de votre entreprise, de sa dénomination sociale, et de son numéro Siren. Il s’agit de données publiques auxquelles tout le monde peut accéder. Cette plateforme propose une offre spécifique aux professionnels : la délivrance périodique de l’extrait K-bis (fréquence variable en fonction de la demande du commanditaire). Ainsi, ils peuvent le recevoir régulièrement.

Les documents à fournir pour obtenir cet extrait du RCS

Avant de demander l’extrait du RCS en ligne, il est important de monter un dossier. Il est constitué des documents nécessaires à la création d’entreprises. En général, il faut un exemplaire des statuts, d’une procuration (attestant le droit d’accomplir les démarches indispensables à la création d’entreprises), un formulaire Cerfa MO, un certificat de dépositaire de fonds (à l’exception des SA). D’autres documents sont également indispensables : un justificatif de domicile, une copie de la pièce d’identité, et une copie de la requête portant sur la publication de l’avis de création d’entreprises dans le journal officiel.

Pour les artisans, il existe quelques pièces supplémentaires qu’il faut réunir. Parmi elles compte le certificat de qualification (un document fourni par la Chambre des métiers). Vous ne possédez pas ce certificat ? Vous pouvez inclure un justificatif attestant l’absence dudit certificat dans votre dossier. Le dernier document à fournir est la demande de suppression du stage préalable à l’installation.

Le délai d’obtention de l’extrait Kbis

Une fois votre dossier de création (ou de modification) d’entreprises prêt, vous pouvez le déposer immédiatement au greffe du tribunal du commerce. À partir de ce moment, vous comptez 3 à 7 jours pour la réception de votre K-bis. Le délai de délivrance de ce document repose sur la quantité de travail du greffe concerné. Les jours fériés et les vacances scolaires risquent également de le modifier. De ce fait, il vaut mieux en tenir compte avant le dépôt du dossier. Durant cette période, les greffes partent en congé et sont peu nombreux à assurer la permanence.

Cependant, il existe un moyen de réduire cette attente : recourir au service d’un formaliste. Il s’agit d’un professionnel qui prend toutes les démarches en charge et suit de près le traitement du dossier. Attention, ses prestations sont payantes.

En cas d’urgence, vous pouvez demander un extrait provisoire au greffe. Il peut vous être délivré en 48 h. Dans tous les cas, la demande en ligne permet de gagner du temps et de profiter de l’offre gratuite.

19/03/2020 Nico

En France, la règlementation sur les congés payés est extrêmement touffue. C’est un enchevêtrement de textes législatifs dont il est parfois complexe de maitriser toutes les dimensions. A la base, on trouve le code du travail puis au-dessus les conventions collectives et enfin le sommet de la pyramide est occupé par les accords d’entreprise. A chaque niveau, des droits sont octroyés aux salariés. Certains types de congés sont peu connus bien qu’ils soient accessibles à de nombreux employés. C’est ce que vous allez découvrir ci-dessous.

La bonne gestion des congés payés

Dans toutes les entreprises, la gestion des congés est un véritable casse-tête. Des solutions RH comme Mon Intranet permettent d’automatiser cette gestion. Les employés soumettent leurs demandes sur un portail en ligne.

Ensuite, elles passent dans un workflow de validation pour être au final consolidées en paie. Ce type d’outils est utile car il donne à tous une visibilité en temps réel sur leurs droits à congés mais aussi sur le planning des absences.

Les congés de fractionnement

Lorsqu’un employé n’a pas la possibilité de prendre le congé principal de 4 semaines entre le 1er mai et le 31 octobre, il peut prétendre à des jours de congés supplémentaires. Ces jours sont appelés des jours de fractionnement.

Selon les cas, le salarié peut bénéficier d’une ou deux journées de congés de fractionnement à prendre entre le 1er novembre et le 30 avril lorsqu’il n’a pas eu la possibilité de bénéficier d’un congé principal de 4 semaines. Les règles précises sont expliquées ici.

Le don de RTT et de CP

Le salarié qui le souhaite peut faire don de façon anonyme de sa 5e semaine de congés payés et de ses jours de RTT à un autre salarié. Le salarié recevant le don utilisera ces jours pour s’occuper d’un enfant gravement malade.

Il doit donc présenter à son employeur un certificat médical attestant de la maladie de son enfant. Ce dispositif a été instauré par la loi Mathys en 2014. Il permet de développer la solidarité entre collègues au sein d’une entreprise.

Le congé de solidarité internationale

Les entreprises sont de plus en plus impliquées dans la vie communautaire. Cela fait partie de leur responsabilité sociale. Le congé de solidarité internationale (CSI) est ouvert à tous les salariés disposant d’au moins un an d’ancienneté dans leur entreprise. Il leur permet de s’absenter pour une période allant jusqu’à 6 mois.

Ce congé doit être pris pour prendre part à une opération humanitaire hors de France. Cette mission doit être réalisée sous le contrôle d’une ONG. Le salarié n’est pas rémunéré durant ce congé mais sa durée est prise en compte dans le calcul de son ancienneté.

Les congés illimités

Dans certaines entreprises, les congés payés sont illimités. Cela veut dire qu’en théorie, un employé peut partir en congés la moitié de l’année sans que personne n’ait rien à y redire. La contrepartie de cette souplesse est évidemment que les salariés sont soumis à des objectifs précis.

En d’autres termes, ils peuvent prendre autant de jours de congés qu’ils le souhaitent tant que la société fonctionne bien et que leur activité n’est pas perturbée par des absences trop fréquentes. Si une telle situation vous attire, vous devrez bien chercher car les entreprises ayant franchi le pas sont encore rares.

16/03/2020 Nico

Plus de 90% des Français se lancent dans la demande d’un prêt immobilier pour financer rapidement une acquisition dans la pierre. Quelques techniques permettent d’améliorer ses chances d’avoir une réponse favorable de la part des banquiers.

Calculer le taux d’endettement

Aucun emprunt ne peut être accordé sans passer en amont par un calcul du taux d’endettement. C’est l’une des normes apportées par la loi sur la consommation. Le but étant de prévenir le surendettement et de garantir une meilleure sécurité aux emprunteurs. Pour information, dans le cadre d’un premier emprunt, la capacité d’endettement est de 30 % maximum. Elle augmentera au fur et à mesure que vous contractiez de nouveaux emprunts. Elle sera de 33 % pour un second crédit, de 35 % pour un troisième, etc.

Mais comment se passe exactement ce calcul du taux d’endettement ? Il s’agit simplement de la différence entre vos revenus et les charges que peut engendrer le crédit avec vos dépenses déjà existantes. Le but est qu’après la contraction de la dette, vous ayez tout de même de quoi assurer la stabilité financière de votre ménage.

Brièvement, une capacité d’endettement de 30 % signifie qu’une personne qui gagne 1000 € par mois peut contracter un crédit avec une mensualité de 300 €. Cependant, cette présentation est simpliste car il faut prendre en compte d’autres paramètres comme les autres prêts bancaires, des frais, etc.

Le calcul du taux d’endettement nécessite un certain savoir et quelques informations exactes vous concernant. Selon les cas, il vous est conseillé de laisser cette prérogative à un courtier ou à un expert financier. Sachez que quand bien même vous faites le calcul avant de prétendre à une offre d’emprunt, les banquiers feront tout de même des vérifications afin de s’assurer de votre solvabilité.

Avoir un bon profil

C’est un fait ! Les banques ont leurs préférences face aux différents profils d’emprunteur. En d’autres termes, elles accordent des crédits beaucoup plus avantageux et beaucoup plus facilement à certaines catégories d’emprunteurs. Si vous êtes dans la trentaine, que vous avez un bon salaire et que vous avez un emploi stable, vous aurez toutes vos chances d’obtenir votre crédit immobilier avec des conditions intéressantes si votre projet ne dépasse pas votre taux d’endettement.

A cet effet, le bon profil est celui qui rassure les banques. Pour ces dernières en effet, les crédits immobiliers ne sont rentables que si vous honoriez votre dette jusqu’à la fin ce qui les incite à choisir les meilleurs emprunteurs.

Miser sur le bon projet

Les banques se basent aussi sur la qualité de votre projet afin d’estimer si vous êtes un bon investissement ou non. Vous devez donc choisir votre projet avec minutie, en pensant non seulement à vos envies et à vos besoins, mais aussi à la qualité de celui-ci pour l’avenir. Pour un bien immobilier notamment, outre les investissements locatifs, les appartements et maisons faciles à revendre en cas d’imprévus sont de mises. Cela permet de rassurer les banques sur votre capacité à honorer la dette.

Plusieurs détails doivent être pris en compte pour le choix de votre future acquisition immobilière. L’emplacement du logement est très important. Les biens dans les quartiers tendances sont justement à privilégier alors que les maisons dans une campagne reculée affichent moins de garanties.

Pour ce qui est des SCPI, les banques proposent généralement une liste d’établissements bien précis à financer avec le capital qui vous aura été octroyé. En misant sur l’une d’entre elles, vous augmentez vos chances d’être financé par l’établissement prêteur en question.

Se faire accompagner par un courtier

Un conseil pour réussir votre demande de crédit habitat est de vous faire accompagner par un courtier immobilier. Il s’agit d’un prestataire indépendant qui vous aide non seulement dans la recherche de la meilleure offre, mais qui vous permettra aussi de négocier les conditions proposées par les banques comme le taux, par exemple.

Expert dans le courtage de crédit immobilier, il dispose d’une longue liste de contacts qu’il peut mettre à profit pour vous aider à trouver le financement adapté à votre projet immobilier. Il utilise également certaines techniques afin de présenter votre profil sous les meilleurs jours et ainsi convaincre les banques de vous accorder un prêt.

Le courtier propose un accompagnement sur mesure contre une commission fixée en pourcentage sur le capital demandé à la banque. Il négocie les offres, mais fera aussi une simulation et le calcul de votre taux d’endettement afin de faciliter le travail des banquiers.

Réaliser un apport personnel

L’apport personnel rassure les banques sur votre vos capacités à gérer un budget et peuvent aussi prouver votre réel investissement dans le projet. S’il n’est pas obligatoire, il est bien vu par les banquiers et améliore la solvabilité de votre profil. Il faut savoir que l’apport personnel en question se négocie en moyenne entre 15 à 30 % du capital nécessaire pour la réalisation du projet.

Faire des demandes de simulation auprès des banques avant de se positionner sur un bien

L’erreur est bien souvent d’attendre le coup de cœur avant de faire une demande de prêt. Nombreux sont les emprunteurs qui décident d’aller voir leur banquier quand ils ont un compromis ou une promesse de vente or cela peut les induire en erreur.

Pour mettre toutes les chances de votre côté afin d’obtenir un crédit, il vous est conseillé en amont de faire une simulation d’offre auprès de divers établissements banquiers et de lancer les procédures de demande de prêt immobilier avant de vous positionner sur un bien. Ceci vous permettra de jauger le montant idéal à emprunter en fonction de votre situation financière et donc d’éviter de perdre son temps à visiter des maisons ou appartements inaccessibles financièrement.