Le Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail (CHSCT)

Qu’est-ce que le CHSCT ? Ses missions ? Les entreprises concernés ? La procédure de mise en place & Les moyens dont il dispose

Qu’est-ce que le CHSCT ?

Comité d'Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail

le Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail est un organe très important d’une entreprise

Le Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail (CHSCT) doit être mis en place dans toute entreprise qui compte 50 salariés ou plus. Cette instance sera remplacé en 2020 par le Comité Social et Economique (CSE).

Il se compose de représentants choisis par les Délégués du Personnel (DP) et les membres du Comité d’Entreprise (CE), qui eux sont élus.

Le mandat des membres du CHSCT ne peut pas excéder une durée de 4 années. La mission générale du CHSCT est de veiller à prévenir les risques pouvant porter atteinte à la santé ou à la sécurité du personnel.

Les missions du CHSCT

Plus précisément, les missions du comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail sont les suivantes :

aider à prévenir et à protéger la santé physique, la santé mentale et la sécurité de l’ensemble des salariés ;aider à améliorer les conditions du travail. En portant une attention toute particulière à destination du personnel féminin afin de s’assurer d’une égalité de traitement avec les hommes et de pouvoir apporter une réponse à tout problème lié à au congé maternité ou au congé parental ;aider à adapter les postes de travail aux besoins de leurs titulaires ;aider à aménager ces mêmes postes pour qu’ils puissent convenir aux personnes handicapées, afin qu’aucun emploi ne puisse leur être refusé ;veiller à ce que les dispositions légales et réglementaires traitant de son domaine de compétence soient parfaitement respectées.

De quoi le CHSCT est-il chargé ?

Afin de mener à bien ses missions, le comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail doit concrètement :

analyser les conditions dans lesquelles s’effectue le travail au sein de l’entreprise ;évaluer les éventuels risques professionnels auxquels le personnel pourrait être exposé et plus particulièrement les femmes enceintes ;analyser également le degré d’exposition des travailleurs à la pénibilité ;en cas de présence de risques professionnels, agir pour les prévenir et proposer des mesures afin de les supprimer ;vérifier que l’employeur respecte scrupuleusement ses obligations légales en terme de santé et de sécurité, en menant enquêtes et inspections à cet effet (consultez notre page sur l’inspection du travail); en cas de manquement, proposer des solutions adéquates ;agir en prévention afin de sensibiliser le personnel de l’entreprise sur les sujets de harcèlement au travail qu’il soit sexuel ou moral ou de comportements jugés sexistes ;mener une enquête sur les circonstances dans lesquelles un accident du travail est survenu ; agir de même en cas de maladie professionnelle ou à caractère professionnel contractée ;mener une enquête immédiate en cas de danger à caractère grave et imminent.

Le CHSCT est obligatoirement consulté pour toute question en rapport avec l’exercice de ses missions.

Quelles sont les entreprises concernées ?

Au sein de toute entreprise dont l’effectif est supérieur ou égal à 50 salariés, la mise en place d’un comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail est obligatoire. A la condition près que ce nombre ait été atteint durant une période de 12 mois non obligatoirement consécutives, au cours des trois dernières années.

Au sein de toute entreprise dont l’effectif est supérieur ou égal à 500 salariés, la mise en place de plusieurs CHSCT est prévue, selon un accord entre le comité d’entreprise et l’employeur.

Au sein d’une entreprise dont l’effectif est inférieur à 50 salariés, la mise en place d’un CHSCT n’est pas obligatoire. Par contre, plusieurs entreprises de ce type, appartenant au même groupe, peuvent choisir de se regrouper pour partager un CHSCT. Celui-ci est alors doté des mêmes attributions que celles ci-dessus évoquées.

Tout savoir sur le CHSCT en vidéo

Quelle est la procédure de mise en place du CHSCT ?

Chaque membre du comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail a légalement droit à un crédit d’heures de délégation lui permettant d’exercer ses missions. Le nombre de ces heures varie en fonction de l’effectif de l’établissement :

pour un effectif de 1 à 99 salariés, deux heures de délégation sont prévues par mois ;pour un effectif de 100 à 299 salariés, cinq heures ;pour un effectif de 300 à 499 salariés, dix heures ;pour un effectif de 500 à 1 499 salariés, quinze heures ;pour un effectif de 1 500 salariés et plus : vingt heures.

Des circonstances exceptionnelles ou la participation d’un membre du comité à une instance de coordination peuvent quelquefois exiger plus de temps à y consacrer ; le nombre d’heures de délégation est alors étendu. Ces heures de délégation sont considérées au même titre que des heures de travail effectif et sont donc rémunérées selon le même barème. Pas question d’heures supplémentaires dans ce cas

Enfin, le temps consacré par les membres du CHSCT au moment de la survenance d’une situation urgente ou grave n’est pas décompté du temps de délégation, mais du temps effectif de leur travail.

De quels moyens dispose le CHSCT ?

Le code du travail fait obligation à l’employeur de laisser un local à disposition du comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail. Ce dernier doit également pouvoir utiliser les outils de reprographie et de diffusion qu’il juge nécessaires. Il doit pouvoir consulter la documentation juridique et technique relative aux risques particuliers de l’établissement professionnel. L’employeur se doit de rembourser les frais engagés par le CHSCT au cours de la conduite de ses missions.

Par ailleurs, le CHSCT a la possibilité de recourir à un expert agréé pour l’assister dans ses enquêtes dans le cas de risques graves ou d’un projet pouvant induire un risque lié à l’hygiène, à la santé, à la sécurité ou aux conditions de travail.

La prestation de ce professionnel externe doit être prise en charge par l’employeur. Ce dernier doit en outre, accéder à toute demande d’information de sa part. En cas de désaccord entre le comité et l’employeur, celui-ci peut saisir la justice pour contester la nécessité de mener une expertise ou l’identité de l’expert désigné ou encore le coût, l’étendue et le délai de la mission d’expertise.

Quelle formation reçoivent les membres du comité ?

Une formation financée par l’employeur, est dispensée à chaque membre du comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail. Elle est destinée à lui permettre d’exercer ses différentes missions. Chacun des membres a le devoir de se soumettre à une double obligation de respect du secret professionnel et de discrétion au sujet d’informations confidentielles, qu’il pourrait détenir.

Quand le CHSCT doit-il tenir des réunions?

Le comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail doit se réunir dans les cas suivants :

pour examiner les effets d’une décision d’aménagement ou de transformation des postes sur les conditions de travail, la santé ou la sécurité ;pour étudier les effets d’une modification des normes de productivité et des cadences ;pour mesurer les effets de l’utilisation de nouvelles technologies sur les conditions de travail, l’emploi, la formation, la qualification ou la rémunération brute ;pour vérifier l’adéquation des mesures adoptées en faveur des travailleurs handicapés ou accidentés du travail ;pour rédiger les documents internes relatifs à sa mission ;pour toute question dont il est saisi et qui relève de sa compétence.

Quel est le statut du CHSCT ?

Le comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail dispose du statut de personnalité morale civile et juridique, ce qui lui permet d’agir devant une juridiction.

Ses membres bénéficient du statut d’employé protégé dans le cas d’un licenciement. Le CHSCT est composé de son président qui est l’employeur, d’une délégation du personnel désignée par le CE et les DP et du médecin du travail.

Le CHSCT bientôt remplacé

A la date du 1er janvier 2020, le comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail sera remplacé par le Comité Social et Economique (CSE). Cette nouvelle instance regroupera également les délégués du personnel et le comité d’entreprise.

Les protocoles d’hygiènes en temps de covid en entreprises

Il y avait déjà beaucoup de protocoles d’hygiène imposés dans les entreprises mais, ils ont été encore plus renforcés durant la pandémie mondiale de Covid. Lors de cette pandémie, le télétravail a été beaucoup privilégié, mais toutes les entreprises n’ont pas pu se le permettre et dans leur cas, ils ont dû respecter certaines règles et conditions pour limiter la propagation du virus.

Certaines dispositions ont dû être changées pour que la distanciation sociale soit respectée dans les bureaux. Ensuite, tous les employés doivent porter le masque dans les bureaux. Il doit y avoir une désinfection régulière des objets et des bureaux avec un produit actif sur le virus comme certains produits et lingettes désinfectants.

SurfaSafe de la marque Anios est l’un des produits les plus utilisés par les entreprises, puisqu’il a su se démarquer en cette période par son haut potentiel de désinfection. Il est prêt à l’emploi et n’a même pas besoin de rinçage. C’est un formidable spray nettoyant détergent et désinfectant.

Il désinfecte toutes les surfaces comme les chaînes, les bureaux, les plans de travail, mais aussi les tables d’examens ou encore les lits d’hôpital. Il a l’avantage d’être sans alcool, ce qui est parfait pour la désinfection des accessoires à visée médicales fragiles. Il est possible d’avoir ce spray en version parfumé pour assurer une bonne odeur dans le bureau malgré les masques.

En revanche, même si la désinfection des bureaux et des objets de bureau est importante et qu’il faut se munir de produits efficaces, il y a d’autres choses qui ne sont pas à négliger.

En effet, chaque employé doit bien se désinfecter les mains au gel hydro-alcoolique très régulièrement afin d’éviter tout risque d’infection et de propagation. Il ne faut pas oublier d’aérer régulièrement les pièces.

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La durée de versement du chômage

Il y a deux cas de figure concernant le versement de l’ARE

Versement des allocations chômage de façon mensuelle

Un versement de l’allocation chômage jusqu’à 2 ans pour les salariés de moins de 53 ans.

Les salariés de moins de 53 ans se voient versée l’ARE pour une durée dépendant de leur durée d’affiliation au cours des 28 derniers mois :

aucune indemnisation en cas de durée d’affiliation inférieure à 4 mois,durée d’indemnisation égale à celle de l’emploi entre 4 mois et 2 ans,durée maximale d’indemnisation de 730 jours (2 ans) pour une durée d’emploi supérieure à 2 ans.

Un versement de l’allocation chômage jusqu’à 3 ans pour les salariés de plus de 53 ans.

Les salariés de plus de 53 ans se voient versée l’ARE pour une durée dépendant de leur durée d’affiliation au cours des 36 derniers mois :

aucune indemnisation en cas de durée d’affiliation inférieure à 4 mois,durée d’indemnisation égale à celle de l’emploi entre 4 mois et 3 ans,durée maximale d’indemnisation de 913 jours, prorogée à 1.095 jours (3 ans) pour les plus de 55 ans, pour une durée d’emploi supérieure à 3 ans.

Versement des allocations chômage sous forme de capital

Pole emploi (Assedic) permet la possibilité de vous verser la moitié de vos allocations en deux fois sous forme de capital à l’entreprise.

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Ce principe est très intéressant si vous avez besoin de trésorerie pour débuter votre activité (achat de matériel, location des locaux, etc.).

Si vous avez une activité de conseils, privilégiez le versement mensuel , vous toucherez 2 fois plus d’allocations !