10/01/2022 Nico

Lorsque vous êtes entrepreneur ou que vous voulez le devenir, il faut savoir que la gestion d’une entreprise devient plus délicate au fur et à mesure qu’elle grandit. En effet, la gestion d’une entreprise s’accompagne de quelques responsabilités qui peuvent s’accumuler, et par exemple, vous faire perdre le fil de la gestion des notes de frais si vous ne faites pas attention. Les astuces suivantes pourront vous aider à améliorer la gestion des frais professionnels tout en faisant face à l’évolution de votre entreprise.

Astuce 1 : Revoir la politique de dépense de l’entreprise

La première chose à faire pour améliorer la gestion de note de frais est de définir une politique de dépense solide. Cette politique doit être parfaitement claire avant de la diffuser dans tous les services de la société. Ainsi, tout le monde sera au courant du nouveau fonctionnement. Le dispositif doit par exemple insister sur les montants pris en charge par l’entreprise concernant les remboursements des salariés.

Ces derniers doivent connaître précisément le plafond à respecter. La politique doit aussi expliquer le délai d’envoi des justificatifs pour éviter des problèmes en interne. La mise en place d’un document type à remplir peut faciliter les choses.

Astuce 2 : Pensez aussi à dématérialiser les justificatifs

Cette méthode permet principalement de rembourser plus facilement les notes de frais des salariés. Il faut noter que les pièces justificatives fournies par les salariés peuvent se perdre facilement s’ils ne sont pas stockés correctement. C’est pour éviter ce genre de problème qu’il vous est conseillé de dématérialiser les justificatifs.

À souligner que cette disposition est autorisée au sein des entreprises à partir de 2019. Il faut reconnaître que la dématérialisation permet de stocker plus facilement les justificatifs. Ces documents seront aussi plus faciles à retrouver pendant les contrôles menés par l’URSSAF. Il ne faut pas oublier qu’une note de frais dépourvue de justificatif n’est pas valide.

Astuce 3 : Se servir d’un logiciel spécifique pour assurer la gestion des notes de frais

Un logiciel de note de frais est généralement facile à utiliser tout en vous garantissant un important gain de temps. Toutes les opérations peuvent se faire automatiquement si vous disposez d’un bon logiciel de gestion. Les calculs peuvent par exemple concerner la récupération de la TVA ainsi que le montant concernant les indemnités kilométriques.

Ce type de logiciel est aussi facile à programmer selon le politique de remboursement au sein de votre entreprise. Le programme permet en même temps d’assurer la conformité de toutes les notes de frais. Il ne faut pas non plus oublier l’analyse des dépenses professionnelles qui peuvent impacter beaucoup sur les finances de l’entreprise.

Astuce 4 : Utiliser une carte de notes de frais

L’utilisation d’une carte de paiement note de frais est une méthode de gestion qui a déjà porté ses fruits. Celle-ci permet généralement de réduire le travail sur la gestion des notes. L’usage d’une carte peut être avantageux pour l’administration et la direction, mais aussi pour tous les salariés. Le propriétaire d’une carte va pouvoir éviter les procédures sur les remboursements qui peuvent être très longues dans certains cas.

Toutefois, il ne faut pas délaisser les justificatifs de dépenses même si vous possédez une carte de notes de frais. En effet, il faut bien penser à conserver les justificatifs pour pouvoir justifier les dépenses professionnelles lors de l’exercice comptable.

07/01/2022 Nico

Le management visuel est un moyen de permettre à tous vos collaborateurs d’être au même niveau d’information quant à l’évolution du travail au sein de votre entreprise. Les objectifs sont connus de tous. Ainsi, dès qu’un problème qui pourrait retarder l’atteinte de ces objectifs se pose, des suggestions sont automatiquement faites afin de trouver des solutions aux problématiques rencontrées.

Cet outil va permettre aux équipes de mieux s’impliquer dans le progrès de l’entreprise. Voyez-le comme une boussole qui permet à l’entreprise d’être efficiente. Cependant, comme toute médaille à son revêt, le Management visuel a également des limites. Découvrez-les ici.

Nuire à la santé des collaborateurs

Pour mieux découvrir le management visuel, vous pouvez consulter cette page. Il faut noter que cette méthode peut avoir un impact négatif sur la santé de vos collaborateurs. Pour répondre aux nouvelles exigences, ils seront obligés de travailler plus intensément.

Autrement dit, ils travailleront sous pression et seront la plupart du temps stressés. Tout cela peut dégrader leur santé en un laps de temps.

En effet, tous ces changements sont source de troubles psychosociaux et musculo-squelettiques. N’oubliez pas que lorsque les travailleurs ne sont pas bien portants, vous aurez du mal à atteindre vos objectifs.

Ceux-ci ne pourront plus donner le meilleur d’eux-mêmes. Ils peuvent parfois bâcler le travail malgré eux. Vous serez aussi obligé de leur donner des congés pour qu’ils récupèrent.

Pour pallier cela et permettre aux uns et aux autres de travailler plus sereinement, il est important d’adopter une vision globale de la performance sur le long terme.

Ne dites pas que vous devez tout avoir sur l’instant. Mais, définissez des objectifs qui peuvent être atteints à court, moyen et long terme sans que la santé de vos équipes prenne un coup.

Un climat de compétition peut naître entre les collaborateurs

En soi, cette manière de manager ses équipes permet à l’entreprise d’être plus performante. Cependant, en recherchant cette performance, vous pourrez instaurer un climat de compétition entre les travailleurs sans le savoir. Chacun s’efforcerait alors de son côté de donner le meilleur de lui-même afin que vous lui jetiez après des fleurs.

Il faut noter que cela serait nuisible à votre firme. En effet, il n’y aurait plus d’entraide. Or, pour atteindre vos résultats, il doit avoir une certaine synergie au sein de votre équipe de travail.

Le management visuel peut bien entrainer une chute de votre production. Il peut vous donner du fil à retordre lorsque vous voudrez instaurer une cohésion d’équipe.

Pour vous en sortir, ne vous basez pas sur les efforts individuels pour évaluer la performance de votre entreprise. Intéressez-vous plutôt aux efforts communs. Cela dit, les indicateurs de performances à surveiller doivent mettre en avant le collectif.

Risque de falsification des résultats

Le management visuel peut amener certains opérateurs à falsifier leurs résultats pour ne pas paraître comme le maillon défaillant. Ou, le maillon qui empêche l’entreprise d’atteindre ses résultats. Cela arrivera lorsque vous vous servirez du management visuel pour espionner les résultats opérationnels. Gardez à l’esprit que le management visuel ne sert pas à surveiller les mauvaises performances.

Il doit juste être utilisé pour analyser les résultats afin de trouver des solutions en vue de leurs améliorations. Si vous ne l’utilisez pas dans ce sens, les opérateurs ne montreront pas les réels résultats et cela va considérablement nuire à votre entreprise. Vous prendrez les mauvaises décisions et votre entreprise peut très vite sombrer.

Une occasion de licencier

Le management visuel peut être utilisé pour identifier les membres du personnel qui ne servent pas à grand-chose dans l’entreprise. Il peut également permettre d’identifier ces postes en trop. C’est pourquoi les manageurs font appel à des consultants externes.

Le rôle de ces derniers est de trouver la bonne personne pour licencier les agents inutiles ou encore ces postes en trop.

Mais si vous le faites, il faut savoir que les autres salariés seront démotivés et perdront confiance. Dans ces conditions, ils ne peuvent plus donner le meilleur d’eux-mêmes et seront toujours sur leurs gardes. Vous devez alors savoir vous servir du management visuel, autrement vous n’aurez pas les résultats escomptés.

01/12/2021 Nico

La réussite de votre transformation numérique passe par la digitalisation de la comptabilité. Cet outil de gestion et d’automatisation des tâches est une véritable révolution dans l’organisation du métier d’expert-comptable pour lui offrir plus de fluidité dans le traitement des données et plus de temps pour vos relations avec vos clients. Quels sont les avantages de la digitalisation de la comptabilité ? Comment mettre en place une comptabilité digitale efficace ? On vous répond.

Quels sont les avantages à digitaliser votre comptabilité ?

La digitalisation de votre comptabilité vous permet indéniablement de gagner du temps et de simplifier la gestion de votre trésorerie. Cela vous permet de vous concentrer sur les tâches essentielles au fonctionnement de votre cabinet ainsi qu’au maintien des bonnes relations de confiance avec vos clients.

Réduction des tâches répétitives

Une comptabilité digitale et numérique vous fait gagner en productivité. En effet, la saisie des éléments comptables se fait en continu grâce à une automatisation des flux et une récupération des données facilitées par les outils de digitalisation de la comptabilité.

Il s’agit d’une véritable solution qui permet également d’éviter les tâches répétitives d’un grand nombre de documents à saisir manuellement, ce qui diminue inévitablement les risques d’erreurs. Néanmoins, ce souffle digital contribue favorablement à la simplification des métiers de la comptabilité tout en renforçant vos relations clients.

Gestion de la trésorerie en temps réel

Le second avantage de la digitalisation de la comptabilité et la gestion de la trésorerie en temps réel. Cela est possible grâce à l’automatisation de certaines saisies telles que celle des relevés bancaires ou des rapprochements entre les factures et les paiements, par exemple. Ainsi, le traitement de toutes ces données est rendu disponible à tout moment étant donné que celles-ci sont visibles sur un tableau de bord et systématiquement mises à jour.

Mais aussi, cette gestion en temps réel intègre l’amélioration du service client dans la mesure où tous les documents sont visualisables dans un seul outil pour pouvoir répondre aux questions des clients à tout moment.

Comment digitaliser efficacement la comptabilité de votre cabinet ?

Digitalisation de votre activité comptable

La digitalisation de votre activité comptable vous apporte un gain de temps indéniable et vous garantit une diminution des risques d’erreurs de saisie.

En effet, grâce à la récupération automatique des flux, la gestion de la comptabilité de votre entreprise est alors facilitée. Cela concerne aussi bien les flux bancaires pour la gestion de la trésorerie, mais également les variables de paie, de déclarations sociales et de production de bulletins de salaire, en ce qui concerne la gestion de la comptabilité sociale. La digitalisation de la comptabilité englobe également la gestion des ventes et des achats de vos clients grâce à l’intégration automatique de flux de facturation et de justificatifs d’achats.

Sans compter que, pour leur part, la grande majorité de vos clients procède également à la numérisation de leur activité. Cela signifie que la digitalisation de votre comptabilité est en parfaite adéquation avec celle de l’activité commerciale de vos entreprises clientes.

Digitalisation de la relation entre votre cabinet et vos clients

Pour répondre efficacement aux besoins d’instantanéité des clients de votre cabinet comptable, les plateformes digitales comme iPaidThat, sont une solution qui vous permet de rendre vos services disponibles même en dehors de vos horaires d’ouverture.

En effet, la mise en place d’une plateforme collaborative vous permet de rester en contact avec les clients de votre cabinet à tout moment. Mais aussi, à travers cet outil, ils ont la possibilité de déposer leurs documents comptables, de consulter des documents juridiques, des bulletins de paie ou encore de générer leurs factures de ventes et leurs notes de frais en toute autonomie.

Les points essentiels à retenir : l’intégration de la digitalisation de la comptabilité au sein de votre cabinet d’expert-comptable est une véritable simplification de votre activité. Cette solution numérique réduit les risques d’erreurs de saisie, avec un gain de temps considérable, tout en préservant la confidentialité des informations comptables de vos clients. En quelques clics, toutes les opérations réalisées sont mises à jour en temps réel et vous gagnez en productivité !

01/12/2021 Nico

La Suisse dispose d’un environnement économique et fiscal enviable. Dans le monde des entrepreneurs, le pays se présente comme la terre rêvée ou se dénichent les opportunités. Ce qui explique que le marché suisse soit pris d’assaut depuis plusieurs années par de nombreuses entreprises étrangères. Vous avez une entreprise en France ? La Suisse s’offre à vous comme un marché à conquérir pour développer votre structure.

Ayez recours à une société fiduciaire en Suisse

Quelle que soit la taille de votre entreprise, l’implantation de votre activité sur le territoire helvétique est soumise à quelques exigences. En l’occurrence, l’article 718 alinéa 4 du Code des obligations suisse stipule que les entrepreneurs étrangers doivent avoir un représentant fiscal dans le pays. La loi exige que toute entreprise étrangère soit représentée par une personne domiciliée en Suisse. Il peut s’agir d’un directeur ou d’un membre du conseil d’administration.

Pour répondre à ce critère, pensez aux sociétés fiduciaires disponibles en Suisse. Ces structures se caractérisent par leurs services destinés aux entreprises étrangères. Elles se chargent de toutes les démarches pour accompagner leurs clients dans la création d’une filiale ou d’une succursale en Suisse. Avec l’aide d’une société fiduciaire à Genève, une entreprise française peut facilement s’installer sur l’ensemble du territoire suisse. Votre partenaire sera en mesure d’accomplir différentes missions en fonction du pouvoir que lui donnerait la fiducie (le contrat).

Outre la représentation fiscale, une société fiduciaire est capable d’assurer la gestion administrative. Elle pourra ainsi se charger de la gestion du personnel employé et de la logistique utilisée par la succursale. Elle peut aussi gérer votre comptabilité grâce à son équipe d’experts-comptables. Les sociétés fiduciaires suisses exécutent également les contrats de gérance-mandat ou de gestion de fonds commercial ou artisanal.

Trouvez des locaux sur le territoire suisse

Afin de conquérir le marché suisse, vous aurez peut-être besoin de locaux professionnels. Pour en avoir, veillez à domicilier votre entreprise sur le territoire. La raison est que la demande en locaux d’entreprise est forte dans le pays. Les propriétaires privilégient les entreprises qui sont implantées depuis plusieurs années. Les entreprises étrangères qui viennent d’arriver sur les terres helvétiques ont alors de grandes difficultés à trouver des bureaux.

La domiciliation est l’alternative parfaite pour disposer de locaux sans passer par la phase éreintante de la recherche. Dans ce cas, le siège social de votre entreprise est placé sous la tutelle d’une société de domiciliation suisse. Elle aura la responsabilité de créer l’adresse de votre entreprise. Puis, elle mettra à votre disposition locaux et équipements. Vous n’aurez plus qu’à débuter votre activité.

Connaître les fondamentaux du système fiscal en Suisse

Pour développer votre activité en Suisse, intéressez-vous à la fiscalité du pays. La connaissance du fonctionnement du système fiscal vous permettra d’assainir votre gestion comptable et fiscale. La direction comptable de votre entreprise devrait vous aider à ce propos. Notez déjà que beaucoup de différences se remarquent entre la fiscalité en France et la fiscalité en Suisse. Par exemple, en Suisse, chaque canton et chaque commune définit son taux d’imposition. Les entreprises comme les individus paient des taxes à trois niveaux (fédéral, cantonal et communal).

01/11/2021 Nico

La vie est imprévisible. Et si un imprévu touche vos finances, même des dépenses relativement mineures peuvent perturber vos plans et causer de gros soucis. Dernièrement, l’arrivée de la COVID-19 n’a pas rendu les choses plus faciles. Tout le monde fait face à des difficultés financières. Il existe tout de même des mesures à prendre pour se remettre sur pied. Voici quatre façons de faire face à un imprévu financier.

Utiliser l’épargne préventive

Être confronté à une situation inattendue peut arriver à tout le monde. Généralement, dans ce cas, de nombreuses personnes font recours au « matelas de sécurité ». En effet, ce dernier est constitué à l’avance en épargnant un peu chaque mois afin que l’argent soit utilisé pour ce genre de situation.

L’objectif est de pouvoir faire face aux imprévus sans avoir à faire de grands sacrifices grâce à vos efforts d’épargne des mois précédents la situation. Il est donc fortement recommandé de mettre de côté un petit montant chaque mois et de le réserver pour la gestion des imprévus qui pourraient survenir.

Cela peut représenter l’équivalent de trois à six salaires mensuels ou plus. Ce qui est souvent suffisant pour faire face aux imprévus. Bien entendu, il faut déjà thésauriser votre épargne sur un instrument approprié, comme un Livret A par exemple.

Contracter un microcrédit

En cas d’imprévu financier, vous pouvez aussi avoir recours à un microcrédit. Vous pourrez le rembourser en plusieurs mois et paierez des intérêts, mais c’est une option avantageuse. De nombreux types de crédits permettent à toute personne dans le besoin d’avoir une issue.

Contrairement aux prêts affectés, qui servent à financer des projets clairement définis, il existe un prêt qui ne nécessite pas de justificatifs de paiement. En effet, le prêt sans justificatif permet à l’emprunteur de dépenser l’argent comme il le souhaite. Il n’est pas nécessaire d’expliquer la raison du prêt à l’institut de financement au moment de la demande.

Des services comme Finfrog proposent aussi un crédit de particulier à particulier rapide à partir de 100 €. Pour y accéder, il suffit de remplir la demande en cinq minutes avec votre smartphone  ; aucune pièce justificative papier n’est requise. Avec Finfrog, il n’y a pas de frais cachés et le montant de vos versements est connu avant de faire votre demande.

Revoir son budget

Quand des circonstances imprévues interfèrent avec votre vie quotidienne, envisager de revoir vos dépenses est une solution à prendre en compte. L’établissement d’un budget est l’une des choses les plus simples que vous puissiez faire pour améliorer votre stabilité financière. La budgétisation montre ce qui entre et ce qui sort de vos poches. Ainsi, les dépenses sont maîtrisées et il est plus facile de gérer l’imprévu et de redresser les choses.

Les abonnements aux services de streaming, aux salles de sport, aux magazines et aux jeux peuvent représenter des dépenses mensuelles considérables. Organisez mieux vos abonnements mensuels ; certains abonnements devront peut-être être résiliés.

Enfin, pensez à vos dépenses « supplémentaires ». Cela ne signifie pas qu’il faut les annuler totalement. Au contraire, il faut se faire plaisir de temps en temps. En effet, cela peut aider à compenser des revers financiers. Par exemple, vous pouvez reporter un rendez-vous chez le coiffeur ou remettre un dîner entre amis le mois prochain. Il est aussi possible de réaffecter le budget que vous aviez initialement prévu pour l’achat de vêtements.

Souscrire une bonne assurance

Il ne sert à rien de souscrire une assurance si elle n’est pas utile. Donc, quand vous faites face à des dépenses imprévues, vérifiez si l’assurance peut vous aider à couvrir les coûts. Il peut être utile de commencer par faire le point sur les assurances auxquelles vous avez souscrit. Ensuite, vérifiez les contrats de vos assurances pour identifier les endroits où la couverture de l’assurance peut intervenir. Voici quelques exemples d’assurances auxquelles il faut absolument souscrire :

Assurance maladie

Une maladie ou un accident grave est un imprévu très handicapant et qui peut entraîner des dépenses importantes. Si vous n’avez pas d’assurance-emploi, il est important de souscrire une assurance indépendante ou une assurance de marché.

Assurance automobile

Si votre voiture a été endommagée dans un accident, votre assurance automobile peut vous aider à couvrir le coût des réparations. L’assurance peut également couvrir une location pendant que votre voiture est en réparation.

Assurance habitation

Si une tempête a endommagé votre maison, votre assurance habitation peut couvrir les réparations nécessaires. Il est également utile de connaître les limites de votre couverture. Par exemple, une inondation ne sera pas nécessairement couverte.

31/10/2021 Nico

Presque tout le monde est conscient que pour décrocher un job, quel qu’il soit, il faudra un CV. La constitution d’un bon CV est la première étape à faire pour pouvoir se démarquer des autres candidats. C’est le premier dossier professionnel requis à fournir pour les recruteurs. Pour rédiger un CV d’avocat digne de ce nom, il faudra mettre en valeur vos expériences de barreau ainsi que votre capacité à prodiguer des conseils juridiques. C’est à partir de votre CV que les responsables de recrutement pourront en juger de votre attitude méthodique et rigoureuse et toutes les autres caractéristiques recherchées que vous détenez. Nos conseils.

Le design

Pour un CV d’avocat très percutant, il faut avant tout miser sur le design. Il doit respecter certains codes propres au secteur juridique. Autrement dit, un CV d’avocat est un document très important donc il doit être simple à lire et épuré. Vous pouvez vous référer d’un guide en ligne pour rédiger le CV d’avocat. Mais si vous n’en trouvez pas, appliquez les conseils qui suivent.

Pour travailler le design de votre CV, mettez des titres clairs en les alignant dans des lignes horizontales pour structurer chaque section. Rédigez avec une police qui soit plus lisible. Restez simple et parlez avec uniquement un langage professionnel et sérieux.

Toujours côté design, ne mettez pas trop de couleur dans votre CV d’avocat. Cela démontrera que vous êtes encore débutant (si vous l’êtes). Misez plutôt sur des couleurs neutres si vous voulez séparer les différentes rubriques de votre CV et évitez les couleurs trop extravagantes comme le rouge, l’orange, le vert, etc.

La structure

La structure d’un CV est aussi un point très important à voir. Un bon CV d’avocat doit vous permettre de mettre en avant vos points forts dans votre secteur d’activité et de ne pas inclure des informations superflues qui peuvent impacter négativement sur votre candidature. Il doit pouvoir retracer votre parcours professionnel et mettre en valeur vos talents en tant qu’avocat professionnel ou dans d’autres emplois ne s’éloignant pas du secteur juridique. Bref, votre profil doit être efficacement accrocheur.

Votre CV doit aussi refléter vos compétences réelles en liaison avec le juridique, c’est-à-dire qu’il doit être bien structuré pour qu’en un coup d’œil votre recruteur puisse apprécier sans faute vos compétences en la matière. Pour ce faire, vous pouvez utiliser les mots-clés généralement employés dans ce secteur.

Et n’oubliez pas non plus d’inclure vos expériences professionnelles dans votre CV d’avocat. Mentionnez-y vos emplois précédents dans des cabinets d’avocats et commencez par le plus récent. Et si vous avez peu d’expériences dans le domaine, vous pouvez ajouter les stages que vous avez effectués précédemment ou des emplois que vous pensez compléter vos critères pour se démarquer des autres.

Et enfin, toujours dans la structure de votre CV d’avocat, la rubrique de formation est aussi très importante. Ici, rédigez toutes les formations (et non les stages) que vous avez réalisées au cours de votre parcours professionnel. Ces formations rassurent votre futur employeur sur votre capacité à affronter les problèmes lorsque cela viendra.

À titre d’information, le dernier diplôme requis pour devenir avocat à paris est le CAPA ou le Certificat d’Aptitude à la Profession d’Avocat qui est délivré après la licence ou le Master 1 en droit à l’Université. Vous devez également avoir effectué une année d’étude dans un institut d’étude judiciaire et 18 mois d’études supplémentaires au sein de la CRFPA.

Bref, pour réellement influencer votre recruteur avec votre CV d’avocat, travaillez bien sa structure en y détaillant chaque affaire que vous avez traitée auparavant et qui est en lien avec votre spécialité. Et sur ce, n’oubliez pas de mentionner votre domaine de prédilection dans le secteur juridique. S’agit-il du droit des affaires, du droit pénal, du droit social ou autre ? Bref, sachez adapter votre candidature au profil recherché si vous tenez vraiment à être retenu.

La mise en page

Une fois que vous avez fini de rédiger votre CV d’avocat, reste maintenant sa mise en page. Titres, texte justifié et bien équilibré (espacé), choix de couleurs adapté, police parfaitement lisible, tout cela doit être bien étudié. Si vous savez très bien comment vous y prendre, comme lorsque vous défendez vos clients devant le Tribunal, vous allez pouvoir rendre vous-même votre CV agréable à lire. Et plus votre recruteur aura envie de lire votre CV, plus il sera intéressé de découvrir ce qui y est inclus.

Ici, n’oubliez pas votre photo. Certes, elle n’est pas obligatoire, mais pour rassurer votre recruteur, vous devez y inclure une photo professionnelle. Et quand on dit photo pro, il ne s’agit pas de photo sur laquelle souriez à pleines dents ou d’une photo de vacances avec comme fonds la mer, par exemple. Lorsque vous prendrez une photo professionnelle, mettez une tenue appropriée, non cool, mais plutôt correcte. Et tenez-vous bien droits les yeux fixés à l’appareil photo.

Et concernant la longueur, ne dépassez pas 2 pages et même si vous avez fait un long parcours pour arriver maintenant à ce stade de recherche d’emploi en tant qu’avocat expertisé. Ne mentionnez dans votre CV que ce qui est vraiment essentiel pour tout faire rentrer dans une seule page. Bref, pour faire partie des candidats les plus intéressants, faites très attention non seulement sur la rédaction de votre CV et sur les informations à y inclure, mais surtout sur son aperçu. Plus votre CV est long, moins il aura de chances d’être lu.

Pour tout vous dire, aucun élément n’est à minimiser et encore moins laisser au hasard dans un CV d’avocat. Vous pouvez suivre d’autres conseils sur le net. Mais l’idéal est de demander l’avis d’un avocat expert que vous jugez avoir plus de compétences que vous, ou d’un professionnel travaillant dans le secteur juridique et qui sait comment constituer un bon CV ou quels sont les points à mettre en avant pour constituer un CV d’avocat percutant.

Il y a aussi des modèles de CV d’avocat gratuits que vous pouvez télécharger sur le Net et modifier pour l’adapter à votre profil et vos attentes personnelles. Bref, un CV attractif est l’ultime garant de l’efficacité de votre candidature parmi tant d’autres pour le même poste convoité.

14/10/2021 Nico

De nos jours, il existe un certain nombre d’applications qui permettent de trouver du travail. Ces outils offrent la possibilité d’utiliser certaines fonctionnalités et interfaces adaptées au profil des candidats.

Entre la recherche d’un emploi approprié, la création d’une lettre de motivation et d’un CV personnalisé, le parcours pour dénicher un emploi se révèle parfois laborieux. Pour le rendre plus fluide, il existe des applications qui peuvent être utilisées comme de véritables outils. Découvrez celles qui offrent la possibilité de vérifier à tout moment les offres sur le Smartphone ou tablette.

Indeed

Depuis sa parution, Indeed a réussi à devenir l’un des sites de recrutement les plus performants. Ce dernier recense chaque jour de nombreuses offres sur la toile. Pour postuler à un travail, il est possible de se servir du profil qui a été enregistré sur le logiciel. Il peut s’agir d’un compte existant ou dédié.

En utilisant l’application sur un smartphone ou une tablette, trouver un travail sera plus facile. En effet, Indeed offre la possibilité de soumettre la candidature et de faire un suivi en temps réel des différentes demandes enregistrées. Il suffit d’activer les notifications pour ne pas manquer les offres répondant aux critères définis.

LinkedIn

Linkedin constitue le plus grand réseau social destiné aux professionnels. Utilisé largement par les entreprises, il rassemble désormais environ 100 millions de membres à travers le monde. Son interface intuitive permet de présenter le CV afin de se faire remarquer par des employeurs ou de publier des offres d’emploi.

Disponible sur Mac et PC, il fonctionne aussi en tant qu’application mobile adaptée à tous les types de systèmes d’exploitation. La solution reste gratuite, à l’exception d’un abonnement Premium dont la tarification varie en fonction du profil adopté, demandeur ou recruteur.

Shapr

Shapr est une application permettant de trouver un travail et de faire de nouvelles connaissances. Après une inscription, il faut définir au préalable le profil pour être mis en relation avec les internautes qui pourraient éventuellement matcher professionnellement. Si le profil proposé correspond aux attentes, il suffit de le signaler pour que l’application puisse indiquer la compatibilité.

En revanche, si le profil proposé par la plateforme ne suscite pas ou peu d’intérêt, il suffit de le « balayer ». Shapr Plus dispose d’une solution payante, mais plus complète. Elle se consulte de la même manière que les versions « Basic » sous iOS et sous Android sous peu.

Cityhour

Comme les autres applications mentionnées plus haut, Cityhour fonctionne sur iOS. Avec une interface utilisateur conviviale, Cityhour facilite la prise de rendez-vous avec des professionnels correspondants. Pour cela il suffit de faire une recherche ou de consulter la géolocalisation via le smartphone.

Sa facilité d’utilisation forme le point fort de cette application, ce qui permet de trouver un travail rapidement. Cette plateforme constitue un excellent complément au  site de recrutement en ligne Indeed.

Le Bon Coin

Le Bon Coin est accessible gratuitement depuis une tablette ou un smartphone. Pour trouver un travail, cette application permet de trier les offres en fonction de divers critères, notamment la nature du poste, le lieu et les horaires de travail ainsi que le statut.

Par ailleurs, il permet de faire une estimation du temps nécessaire au déplacement pour chaque emploi. Il faut noter que les notifications par e-mail sont un moyen de rester informé de la parution de certaines offres intéressantes.

08/10/2021 Nico

Vous envisagez une reconversion professionnelle, mais vous craignez que cela soit mission impossible. Pas de diplôme, « trop vieux », de l’expérience que dans votre domaine, pas assez d’argent… Les obstacles sont nombreux quand il s’agit de bousculer sa vie professionnelle et de changer de métier. Pourtant, il existe une méthode applicable pour venir écarter toutes les raisons qui justifieraient cette impossibilité de vous reconvertir. La voici en 5 étapes !

1. Faites le point sur votre situation professionnelle

Avant tout, le projet d’une reconversion professionnelle doit être motivé. Assurez-vous de vous poser toutes les bonnes questions avant de vous lancer : êtes-vous à ce point-là insatisfait dans votre vie professionnelle actuelle ? Êtes-vous prêt à changer de vie, d’environnement, voire parfois de ville pour aller travailler ? Pensez-vous que vous serez en mesure d’avoir l’énergie nécessaire pour accomplir toutes les étapes de transition nécessaires ?

Ce premier point sur votre situation professionnelle, vous êtes le seul à pouvoir le faire. Bien sûr, discutez-en avec votre entourage (collègues, famille) si vous avez des doutes. L’objectif est de clarifier vos envies avant d’entamer quoi que ce soit.

2. Recherchez les dispositifs d’aide à la reconversion

Si vous êtes convaincu de vouloir faire une reconversion professionnelle, vous devez désormais connaître vos droits. En France, il existe pléthore de moyens et de dispositifs d’aide à la reconversion.

Le CPF, le CPF de transition professionnelle, l’abondement du CPF par Pôle Emploi ou l’employeur, l’AIF, les bourses de la Région, le dispositif Démissionnaire… Selon votre situation professionnelle, et votre niveau de qualification, vous pouvez obtenir des financements partiels ou complets pour suivre une formation.

Avant tout, et notamment si vous n’êtes pas sûr du domaine d’activité dans lequel vous souhaiteriez vous lancer, nous vous recommandons de faire un bilan de compétences.

3. Faites un bilan de compétences

Le bilan de compétences n’est pas une simple méthode RH qui consiste à réaliser des questionnaires pour en savoir plus sur son profil professionnel. En réalité, l’accompagnement par un consultant spécialisé dans la gestion de carrière va plus loin.

Grâce au bilan de compétences, vous saurez exactement dans quelle mesure vos compétences acquises au titre de votre activité seront transférables dans un autre domaine. En fonction de ce que vous aimez, et de que ce que vous savez faire le mieux, un projet professionnel se dessinera à mesure des entretiens. Rapprochez-vous d’un cabinet expert des ressources humaines comme ABACUS pour en savoir plus.

4. Suivez une formation qualifiante ou certifiante

À l’issue de votre bilan de compétences, il sera peut-être décidé qu’une formation qualifiante ou certifiante est nécessaire pour appuyer votre reconversion professionnelle.

Il existe en France des milliers de formation pour lesquelles vous pouvez obtenir des financements, comme cités plus haut. Vous pourrez réaliser votre formation sur ou en-dehors de votre temps de travail, selon comment vous envisagez les choses. À noter que si vous souhaitez certifier les compétences acquises lors de votre expérience professionnelle, une VAE sera un très bon choix.

N’hésitez pas à vous renseigner sur toutes les formations possibles dans le secteur que vous visez. Le site Mon Compte Formation est très utile pour ça.

5. Mettez à jour votre CV et candidatez

Votre formation est finie ou c’est en cours ? Anticipez et commencer déjà à mettre à jour votre CV. Nous vous invitons à mettre en avant le parcours que vous venez de suivre. Nous vous conseillons de consulter des modèles de CV pour faire le vôtre. Un profil en reconversion qui s’est « pris en main » à travers un bilan de compétences et une formation est généralement bien perçu par les recruteurs.

Vous n’avez plus qu’à candidater, la patience finira par payer !

01/10/2021 Nico

Rupture conventionnelle, licenciement, avertissement… Lors d’un conflit au travail, il est parfois nécessaire de faire appel à un avocat spécialisé dans le droit du travail pour trouver une issue. Alors évidemment, cela dépend de la situation. Mais si celle-ci s’achemine vers une procédure juridique, la présence d’un avocat pour vous représenter est indispensable.

Pour quel conflit au travail se faire représenter ?

Lorsque le conflit né au travail, il est parfois nécessaire de faire appel à un avocat spécialisé dans le droit du travail. C’est surtout vrai lorsque le salarié est en détresse et qu’il a besoin de soutien avant que la situation ne s’enlise.

Le rôle de conseil

Dans un premier temps, l’avocat pourra jouer un rôle de conseil auprès de son client. Comme c’est un professionnel du droit, il éclaire son interlocuteur sans forcément entamer d’action en justice. Il répond donc à toutes les questions en vous laissant libre de faire appel à lui. Et si la situation devient compliquée, son intervention devient nécessaire.

Pour une situation complexe

Licenciement, non-paiement de salaire, retards de paiement, contestation d’un avertissement… Pour toutes ces situations, il est parfois nécessaire de faire appel à un avocat spécialisé dans le droit du travail. Toutefois, son rôle est avant tout de favoriser un règlement à l’amiable pour les deux parties. En revanche, et si vous jugez que l’entreprise n’est pas correcte, alors il faudra faire appel à lui rapidement pour tenter de désamorcer la situation. Et si ce n’est pas le cas, alors des procédures plus longues pourront être engagées.

Pour un passage obligé pour les prud’hommes

Si une solution à l’amiable n’a pas pu être trouvée, alors une action en justice est parfois nécessaire. Dans ces cas-là, il est indispensable de se faire accompagner par un avocat spécialisé en droit du travail. Non seulement pour vous représenter durant toute la procédure, mais surtout, parce que c’est lui qui se charge de défendre votre dossier avec des arguments solides. 

À l’inverse, si vous choisissez de vous défendre vous-même, vous ferez face à un employeur qui sera aidé par des conseillers pour l’orienter dans la procédure prud’hommale. Non seulement, vous allez y consacrer du temps, mais surtout énormément d’énergie avec un résultat incertain. Voilà pourquoi, et avant d’en arriver là, il est absolument nécessaire de faire appel à un professionnel du droit. 

Et pour une rupture conventionnelle ?

Dans certains cas, il n’est pas forcément nécessaire de faire appel à un avocat. Par exemple, si la situation se passe relativement bien et que vous vous orientez vers une rupture conventionnelle avec des indemnités, alors vous n’avez pas besoin de vous faire représenter. Comme une rupture conventionnelle est une procédure à l’amiable, la négociation du départ du salarié se fait à l’occasion d’un bilan sur les relations de travail. C’est le moment où l’entreprise et le salarié en profitent pour aborder certains points de désaccord. Ainsi, tous les contentieux seront évoqués comme le paiement des heures supplémentaires, la durée du travail, le forfait jour…

Toutefois, et pour préparer le terrain, vous pouvez déjà commencer à vous tourner vers la direction des ressources humaines pour vérifier si la proposition peut être envisagée. Et si jamais, vous sentez qu’elle tarde à réagir ou que certains de vos collègues ont eu des mauvaises surprises, alors il est préférable de mandater immédiatement un avocat pour vous faire représenter.

17/09/2021 Nico

Angoisse, irritabilité, sensation d’épuisement… les managers sont nombreux à être en proie au stress chronique. Cet état survient principalement à la suite d’une surcharge de travail et peut affecter le bon fonctionnement des équipes. Des solutions concrètes doivent être mises en place pour aider les dirigeants à mieux gérer leur nervosité et afin d’instaurer une atmosphère de travail agréable.

Identifier les signes du stress du manager

La prévention du stress du manager passe avant tout par l’identification des signes avant-coureurs comme l’irritabilité, l’anxiété, mais aussi l’isolement par rapport à ses collaborateurs. Une augmentation du taux d’absentéisme et plusieurs arrêts maladie peuvent également indiquer un épuisement professionnel. L’augmentation des erreurs, le non-respect des délais impartis, ainsi que la baisse de la qualité des produits et des services doivent également être pris en compte. Les plaintes déposées par les employés, les clients ou les collaborateurs externes auprès de la direction sont aussi des indicateurs de stress chez les managers.

La démarche de prévention

Il est important de mettre en place un environnement transparent et propice à la communication au travail. L’employeur doit donc réaliser une enquête au sein de son personnel pour identifier les besoins spécifiques de chacun – en rapport avec ceux de l’entreprise – et établir une liste des indicateurs d’épuisement. L’information doit également être au cœur du plan de prévention. La sensibilisation des employés sur les conséquences de l’épuisement professionnel permet entre autres d’éviter le sentiment de culpabilité que ressentent de nombreuses personnes. Il est également recommandé de former les managers à la gestion du stress en entreprise afin qu’ils acquièrent les compétences nécessaires pour trouver des solutions concrètes lorsque les signes de burn-out apparaissent. Par ailleurs, l’employeur doit favoriser une culture d’entreprise axée sur le bien-être des employés. Cette démarche peut passer par l’amélioration de l’organisation et l’adaptation des horaires de travail afin d’aider les managers à préserver leur autonomie tout en leur permettant de gérer efficacement le fonctionnement de leurs équipes.

Quelles sont les causes du stress du manager ?

Le stress professionnel est un problème qui concerne aussi bien les salariés que les dirigeants d’entreprise. Bien souvent, les conditions et les contraintes de travail peuvent affecter les performances professionnelles du manager. Le manque de confiance en soi et le doute induits par l’épuisement se répercute ensuite sur sa capacité à gérer les tâches essentielles au bon fonctionnement des équipes, ce qui peut avoir de graves conséquences sur l’entreprise dans son ensemble.

L’organisation du travail compte parmi les tâches les plus stressantes pour les cadres dirigeants. En effet, une mauvaise gestion des missions professionnelles, les horaires de travail prolongés et les attentes qui pèsent sur le manager peuvent induire au stress et causer son mal-être. La pression de la hiérarchie, mais aussi des clients, des fournisseurs et des collaborateurs en externe fait aussi partie des facteurs responsables de cette forme d’épuisement mental.

Le stress peut également être induit par les conditions de vie au travail, notamment les changements incessants liés à certains facteurs comme la transformation digitale. Les rapports sociaux entre les collaborateurs peuvent aussi affecter le bon fonctionnement de l’entreprise et générer du stress.

Les conséquences du stress du manager

Si le stress peut être positif pour certains travailleurs en boostant leur motivation, le burn-out peut vite survenir et avoir des répercussions néfastes sur la santé physique. L’épuisement professionnel se manifeste par différents symptômes tels que la fatigue extrême, les maux de tête, la perte de mémoire, le manque d’envie pour tout, etc.

Les personnes sujettes au stress ont également plus de risque de développer des maladies chroniques telles que l’hypertension artérielle, l’obésité, les insomnies, ainsi que des troubles de la digestion. Le stress peut également être à l’origine de troubles émotionnels. Le travailleur peut être en proie à l’anxiété et la dépression, ce qui peut déteindre sur ses performances et augmenter les risques d’erreurs dans ses tâches même les plus courantes. Bien souvent, les travailleurs stressés sont dans le déni et refusent de se faire aider.

Un niveau trop élevé de stress peut aussi avoir un impact direct ou indirect sur l’entreprise. La diminution de l’efficacité et la gestion de l’absentéisme entraînent une baisse de la productivité. Le stress fait également partie des facteurs de démission les plus importants, ce qui nécessite la mobilisation de ressources pour recruter de nouveaux salariés.