05/06/2021 Nico

Si vous travaillez dans les ressources humaines ou si vous souhaitez vous former pour faire avancer votre carrière, vous ferez sans aucun doute des recherches sur les organismes de formation, que ce soit dans votre région ou en ligne. En France, il y a environ 10 000 organismes de formation répertoriés, sans compter les formateurs indépendants, travaillant en solo.

Le gouvernement français aime souligner l’importance de la formation et il existe une multitude de moyens d’accéder aux formations et de se financer, que ce soit par le pôle emploi, le FNE ou de la voie la plus courante – le CPF, compte personnel de formation.

Le gouvernement a même créé un site Web et une application mobile destinés à faciliter le processus d’inscription du CPF. Cependant, selon les chiffres de la Caisse des Dépôts, 10 000 comptes (sur les 38 millions de CPF crédités) ont été affectés par une tentative de fraude, pour un total compris entre 10 et 12 millions d’euros.

Cela souligne le fait qu’il faut être prudent lors du choix d’un organisme de formation. Mis à part les escroqueries, il peut y avoir une grande différence de qualité et de prix d’un organisme de formation à l’autre et vous devez regarder au-delà des techniques de vente et du marketing et vous concentrer sur la qualité. Nous examinerons ici quelques moyens d’identifier un organisme de formation de qualité.

Sont-ils spécialistes ou généralistes ?

C’est un indicateur clé de qualité. Vous verrez des organisations en ligne qui proposent une multitude de programmes de formation, des publicités Facebook aux cours de conduite. Ce sont souvent d’énormes organisations qui investissent plus d’argent dans le marketing que dans les formateurs ou les ressources. Comment une entreprise peut-elle garantir la qualité d’activités aussi diverses ?

Il est toujours préférable de trouver une organisation de formation plus petite qui a une activité principale. Ils connaîtront leur sujet à fond. Si vous souhaitez en savoir plus sur les publicités Facebook ou Google Analytics, recherchez une organisation de formation en marketing numérique. Si l’on cherche à améliorer son anglais professionnel, recherchez une école de langue qualifiée. Ces organisations qui font tout et n’importe quoi doivent être évitées car vous y trouverez des prix élevés et une formation de qualité faible à médiocre.

Recherchez les certifications

Tous les organismes de formation (et les formateurs individuels d’ailleurs) doivent être approuvés par l’État, surtout s’ils accèdent à des fonds publics de formation comme le CPF. Si vous donnez une formation, il est obligatoire de remplir un bilan pédagogique et financier chaque année. Celui-ci précise le nombre d’apprentis que vous avez, le nombre d’heures effectuées et le montant facturé pour vos programmes de formation. Toutes les organisations doivent le remplir pour recevoir leur numéro d’enregistrement. Ce numéro doit figurer sur tous les documents fournis par l’organisme de formation.

Mais il existe des certificats de qualité au-delà de cela. En France, les deux grands régulateurs de la formation sont le QUALIOPI et DATADOCK. Toute organisation qui possède l’un de ces certificats, ou idéalement les deux, est une organisation certifiée de qualité.

DATADOCK mesure les processus d’administration et assure la qualité tout au long du processus de formation. Cela se fait souvent en envoyant des questionnaires à chaque étape du processus de formation. Si votre organisme de formation vous envoie des questionnaires de satisfaction après un questionnaire de satisfaction, oui cela peut être ennuyeux, mais c’est un signe qu’ils essaient de justifier leur qualité auprès des régulateurs.

Le QUALIOPI nécessitent des audits en personne, mais c’est plus ou moins le même processus. Encore une fois, si vous voyez ces certificats, vous pouvez être sûr qu’il s’agit d’une organisation sérieuse.

Pouvez-vous parler au directeur?

Pour revenir au premier point, encore une fois, certaines organisations sont tout simplement trop grandes pour garantir la qualité à tous les niveaux. Vous aurez sans doute affaire à des vendeurs lorsque vous contacterez un organisme de formation, c’est naturel et il n’y a rien de mal à cela, mais les commerciaux n’ont pas les mêmes connaissances en termes de pédagogie impliquée dans la formation. Ils pourront vous donner un aperçu général et vous expliquer les modalités et les prix etc. mais vous devriez toujours demander à parler au directeur.

Même le directeur le plus chargé occupé prendra quelques minutes pour parler à un client potentiel et discuter des tenants et aboutissants de leurs programmes de formation. Si vous ne parvenez pas à passer par le réalisateur, ce n’est pas un bon signe. C’est probablement une organisation gérée comme une entreprise pas un centre de formation.

07/04/2021 Nico

Le concept du bien-être au travail fait beaucoup parler ces derniers temps. C’est un concept qui a tout pour plaire au vu des résultats de l’entreprise : meilleure productivité, satisfaction et fidélisation des clients, bonne entente entre les employés, etc. Le travail devient dans ce cas plus qu’un gagne-pain, mais un lieu d’épanouissement.

La culture d’entreprise constitue alors un atout marketing majeur et cela passe notamment par l’aménagement de locaux pour rendre l’environnement de travail accueillant, apaisant et motivant.

L’aménagement de locaux rend le lieu de travail motivant

L’environnement dans lequel vous travaillez a un impact important sur votre motivation. Une récente étude de l’université de l’Illinois a démontré que la lumière naturelle constituait une réelle source de motivation.

De même, il a été prouvé que les employés ne bénéficiant pas de source de lumière naturelle dormaient et pratiquaient moins d’activités physiques. Ainsi, pour les locaux n’ayant pas assez de fenêtres, un éclairage artificiel adapté est indispensable. La décoration du lieu de travail représente également un critère clef. Un espace personnalisé par l’entreprise adp-group.fr est essentiel pour la motivation de chacun.

L’aménagement de locaux constitue un déclencheur de créativité

La créativité des employés conduit à la réussite. Il est donc important de leur laisser l’opportunité de se révéler et de prendre toutes les nouvelles idées en considération. Sans la créativité, il devient pénible de se différencier de la concurrence. Comme les nouvelles idées viennent quand on ne s’y attend pas, une salle de pause pour booster l’esprit à s’évader quelques minutes pourrait être bien plus bénéfique qu’on ne le pense.

C’est qui constitue souvent les revendications du CSE. Le Comité Social et Économique désigne la nouvelle instance représentative du personnel en France. Il défend pour le personnel d’une entreprise entre autres la promotion de la santé, de la sécurité et des bonnes conditions de travail, en lien avec les formations obligatoires à ce sujet.

23/03/2021 Nico

La gestion de la comptabilité d’une entreprise devient de plus en plus chronophage et délicate surtout quand l’entreprise s’agrandit. Elle doit non seulement être claire, mais aussi conforme aux règles et normes comptables en vigueur. Cependant, une meilleure gestion peut se faire à l’interne ou être confiée à un expert-comptable à Grenoble. Découvrez dans cet article les avantages et inconvénients de ces deux modes de gestion. 

Internalisation de l’expertise comptable 

Tandis que certaines entreprises confient la gestion de leur comptabilité à ythak qui est un cabinet d’experts-comptables basé à Grenoble, d’autres entreprises préfèrent faire l’internalisation de l’expertise comptable. Ce mode de gestion revient à tenir sa comptabilité soi-même au sein de l’entreprise. Elle présente des avantages et des inconvénients.

Avantages

Tenir soi-même la comptabilité de son entreprise permet de bien comptabiliser en mettant à jour régulièrement les données. Aussi, elle permet d’économiser les honoraires de l’expert-comptable. Par ailleurs, elle permet également de délivrer des bases fiscales tangibles et d’avoir une image claire de la situation de l’entreprise.

Inconvénients

L’internalisation de la comptabilité nécessite assez de temps et de moyens financiers notamment pour payer le comptable et les équipements bureautiques. Ensuite, aucun professionnel ne valide la comptabilité. Enfin, quand on gère soi-même sa comptabilité, la fiscalité n’est pas prise en compte.

L’externalisation de l’expertise comptable

Externaliser sa comptabilité revient à confier sa gestion à un expert-comptable ou un cabinet d’experts-comptables. Celui-ci met son expertise au service des entreprises afin de les aider à mieux gérer leur finance et y voir clair afin de prendre des décisions conséquentes.

Avantages

D’abord, cette méthode vous évite de recruter un personnel pour gérer la comptabilité à l’interne. Ensuite, elle offre l’avantage de bénéficier du savoir-faire d’un professionnel compétent et expérimenté dans le domaine, et de bénéficier des conseils et avis en temps réel. Enfin, elle permet de bénéficier de la polyvalence de l’expert-comptable et s’assurer de la conformité des documents aux règles et législations comptables en vigueur. En dépit de ses avantages, elle présente également des inconvénients.

Inconvénients

L’inconvénient majeur de l’externalisation de la comptabilité est l’absence d’autonomie. De plus, elle offre une visibilité plus ou moins limitée sur la gestion et confier sa comptabilité à un expert-comptable revient couteux. Aussi elle favorise la perte de la confidentialité et de l’image de l’entreprise.

12/10/2020 Nico

 Les articles L.1152-1 et L.1154-1 du Code du travail définissent le harcèlement. Ainsi, le harcèlement à l’encontre d’un salarié est constitué par les agissements répétés qui ont pour objet ou pour effet une dégradation des conditions de travail susceptible de porter atteinte à ses droits et à sa dignité, d’altérer sa santé physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel. Si vous pensez être victime du harcèlement, plusieurs options s’offrent à vous. Vous pouvez en parler à votre syndicat, à votre médecin du travail ou encore au CHSCT (Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail). Ces derniers pourront vous aider.

Quelles sont les différentes formes de harcèlement dont un salarié peut être victime ? Comment ce dernier peut-il prouver qu’il est une victime de harcèlement ? Devant qui le salarié doit-il apporter la preuve des faits ? Un cabinet d’avocat spécialiste en droit du travail pourra vous répondre de façon précise. Mais voici déjà dans cet article quelques éléments de réponse.

Quelles sont les différentes formes de harcèlement au travail ?

En milieu professionnel, un salarié peut être victime de deux formes de harcèlement, à savoir : le harcèlement moral et le harcèlement sexuel.

Le harcèlement moral au travail : qu’est-ce que c’est ?

Le harcèlement moral peut être défini comme un ensemble d’actes répétés, dont le principal but est de causer une dégradation des conditions de travail. Il peut s’agir de propos, de brimades, d’injures, de discrimination, etc.

Le harcèlement sexuel au travail : qu’est-ce que c’est ?

Le harcèlement sexuel peut être défini comme un ensemble de comportements et de propos à connotation sexuelle répétés qui :

  • Portent atteinte à la dignité du salarié en raison de leur caractère dégradant ou humiliant ;
  • Créent à l’encontre du salarié une situation hostile, intimidante ou offensante.

On peut aussi définir le harcèlement sexuel comme une pression grave exercée sur un salarié dans le but réel ou apparent d’obtenir un acte de nature sexuelle.

Les règles de preuve du harcèlement

Devant un conseil de prud’hommes, il revient au salarié qui a formulé une demande de dommages et intérêts pour harcèlement d’apporter des éléments de fait qui présument le harcèlement. L’employeur devra ensuite expliquer en quoi ces faits ne constituent pas un harcèlement. Chaque partie devra apporter la preuve des faits évoqués.

Quelles preuves une victime du harcèlement peut-elle présenter ?

Si vous êtes victime de harcèlement au travail, il vous revient d’établir des faits qui présument cet état de choses. Pour cela, vous pouvez rapporter les preuves matérielles ci-après :

  • Un certificat médical ;
  • Des photos ;
  • Les SMS, mails reçus et post-it déposés sur votre bureau ;
  • Les documents annotés reçus avec des propos déplacés, excessifs ou agressifs ;
  • Des témoignages et attestations sur l’honneur de vos collègues, des clients de l’entreprise ou de tout autre tiers avec qui vous êtes régulièrement en contact dans le cadre de votre activité professionnelle ;
  • Les propos d’un témoin direct ;
  • Un relevé qui mentionne les faits précis, les dates, les gestes, les mots, les circonstances ainsi que des témoins ;
  • Une copie des documents attestant d’une différence de traitement, une baisse des responsabilités.

Veillez à bien conserver vos preuves, car elles vous seront utiles en cas de contentieux.

Comment prouver le harcèlement moral au travail ?

Il est souvent difficile de réunir des preuves lorsqu’il s’agit de harcèlement moral. Toutefois, plusieurs types de preuves peuvent appuyer le témoignage d’un employé du harcèlement. Si le salarié travaille dans le service public, il doit présenter ses preuves devant le juge administratif. Mais, s’il travaille dans le secteur privé, il doit plutôt les présenter devant le conseil de prud’hommes. Les preuves suivantes sont recevables en cas de harcèlement :

  • Les attestations médicales établies par un médecin au moment des faits ;
  • Une attestation médicale du médecin du travail ;
  • Etc.
25/05/2020 Nico

Quelque soit la taille d’une entreprise, la gestion des ressources humaines nécessite de couvrir un grand nombre de points, une grande diversité d’informations. Qu’il s’agisse des missions de ressources humaines d’une entreprise ou bien des salariés eux-mêmes, l’accès à ces informations et leur gestion peut être simplifiée par le recours à un SIRH.

Qu’est-ce qu’un SIRH ?

Un système d’information de gestion des ressources humaines (SIRH) est une suite de logiciels de gestion, qui a pour fonction essentielle d’aider le service des ressources humaines d’une entreprise dans ses tâches quotidiennes.

Grâce aux outils proposés par ces divers logiciels, la gestion de ces tâches est simplifiée, et parfois automatisée.

  • La gestion des congés et absences. Les logiciels RH permettent la centralisation des informations liées aux aux congés et absences des salariés. Certains logiciels peuvent même faire des propositions de répartition des demandes d’absences en congés payés, RTT ou autre.
  • La préparation de la paie et la distribution des fiches de paie dématérialisées. Les SIRH vont rassembler toutes les informations nécessaires aux calculs des salaires (nombre d’heures travaillées, congés consommés, primes…). Ils peuvent aussi automatiser la distribution des bulletins de paie dématérialisés et les conserver dans un coffre-fort numérique pour une durée de 50 ans.
  • La gestion de l’administration du personnel et des talents. Outre les points précédents, les SIRH peuvent permettre la gestion des talents comme les procédures de recrutement et les formations. Cet outil centralise également toutes les données relatives aux salariés à titre individuel.

Les deux aspects importants à retenir du SIRH sont d’une part la centralisation des données, facilement accessibles et gérables, et d’autre part l’automatisation du traitement de ces données, qui permet de limiter les erreurs en tout genre et de faciliter les calculs et mises à jour.

Les différents types de SIRH

Il existe deux grands typesSIRH : les logiciels Saas et les logiciels On-premise. Quelles sont les différences entre les deux et comment choisir ?

Les logiciels SaaS sont externalisés sur le Cloud et le principe est d’y accéder via Internet. L’avantage principal de ce système est une accessibilité sans installation préalable, simplement grâce à une connexion Internet, même sur d’autres postes que les postes de travail officiels.

Les logiciels On-premise nécessitent l’achat d’un logiciel ou d’une licence, ainsi que l’installation d’un Software directement sur les postes de travail. L’avantage est que l’acquisition est d’une durée illimitée, le coût en est rapidement amorti. C’est aussi une sécurité supplémentaire concernant la confidentialité des données.

Le choix entre l’un et l’autre de ces systèmes se fait en fonction des ressources techniques d’une entreprise, ainsi que de ses besoins. Par exemple, l’accès peut-il se faire uniquement depuis un poste de travail fixe, ou bien doit-il pouvoir se faire en nomade ?

Les avantages du SIRH pour les salariés

Du point de vue d’un salarié, le SIRH comporte des avantages considérables, comparablement aux méthodes classiques de gestion des ressources humaines.

Grâce au SIRH, le salarié a un accès simplifié et direct à ses données personnelles. Plutôt que de passer par le service des ressources humaines via différents moyens de communication, ou de consacrer du temps et de potentiels déplacements pour accéder à l’information, le salarié peut bénéficier d’un outil simple d’utilisation et clair.

Ces outils permettent de fait une autonomisation de la gestion des données. Les salariés sont responsabilisés par les outils SIRH, qui leur permettent de faire eux-mêmes des modifications ou des suggestions, relatives à la gestion des temps de travail par exemple.

Du point de vue communication et rapports humains entre les salariés et l’entreprise, le SIRH permet un sentiment d’implication fort. Plutôt qu’un employé dépendant de l’information que veut bien lui transmettre une hiérarchie forte, le salarié qui a accès à ses données via un SIRH se sent en confiance.

Les principaux acteurs du marché

Certains SIRH se démarquent particulièrement sur le marché.

La suite essentielle SIRH de Lucca permet à la fois de gérer les temps de travail, de centraliser toutes les données RH de l’entreprise, et d’accéder à de nombreuses fonctionnalités personnalisables.

Le logiciel Talent Management (Cegid) est adapté à la fois aux TPE, aux PME et aux groupes, et couvre également toutes les fonctionnalités de base.

On retrouve également parmi les acteurs principaux du marché Sigma-rh, qui permet une centralisation de tous les outils pour une utilisation simplifiée.

Les logiciels Nicoka HR s’adressent également aux PME,  et s’orientent particulièrement vers la gestion des start-up, avec notamment des options de personnalisation.

19/03/2020 Nico

En France, la règlementation sur les congés payés est extrêmement touffue. C’est un enchevêtrement de textes législatifs dont il est parfois complexe de maitriser toutes les dimensions. A la base, on trouve le code du travail puis au-dessus les conventions collectives et enfin le sommet de la pyramide est occupé par les accords d’entreprise. A chaque niveau, des droits sont octroyés aux salariés. Certains types de congés sont peu connus bien qu’ils soient accessibles à de nombreux employés. C’est ce que vous allez découvrir ci-dessous.

La bonne gestion des congés payés

Dans toutes les entreprises, la gestion des congés est un véritable casse-tête. Des solutions RH comme Mon Intranet permettent d’automatiser cette gestion. Les employés soumettent leurs demandes sur un portail en ligne.

Ensuite, elles passent dans un workflow de validation pour être au final consolidées en paie. Ce type d’outils est utile car il donne à tous une visibilité en temps réel sur leurs droits à congés mais aussi sur le planning des absences.

Les congés de fractionnement

Lorsqu’un employé n’a pas la possibilité de prendre le congé principal de 4 semaines entre le 1er mai et le 31 octobre, il peut prétendre à des jours de congés supplémentaires. Ces jours sont appelés des jours de fractionnement.

Selon les cas, le salarié peut bénéficier d’une ou deux journées de congés de fractionnement à prendre entre le 1er novembre et le 30 avril lorsqu’il n’a pas eu la possibilité de bénéficier d’un congé principal de 4 semaines. Les règles précises sont expliquées ici.

Le don de RTT et de CP

Le salarié qui le souhaite peut faire don de façon anonyme de sa 5e semaine de congés payés et de ses jours de RTT à un autre salarié. Le salarié recevant le don utilisera ces jours pour s’occuper d’un enfant gravement malade.

Il doit donc présenter à son employeur un certificat médical attestant de la maladie de son enfant. Ce dispositif a été instauré par la loi Mathys en 2014. Il permet de développer la solidarité entre collègues au sein d’une entreprise.

Le congé de solidarité internationale

Les entreprises sont de plus en plus impliquées dans la vie communautaire. Cela fait partie de leur responsabilité sociale. Le congé de solidarité internationale (CSI) est ouvert à tous les salariés disposant d’au moins un an d’ancienneté dans leur entreprise. Il leur permet de s’absenter pour une période allant jusqu’à 6 mois.

Ce congé doit être pris pour prendre part à une opération humanitaire hors de France. Cette mission doit être réalisée sous le contrôle d’une ONG. Le salarié n’est pas rémunéré durant ce congé mais sa durée est prise en compte dans le calcul de son ancienneté.

Les congés illimités

Dans certaines entreprises, les congés payés sont illimités. Cela veut dire qu’en théorie, un employé peut partir en congés la moitié de l’année sans que personne n’ait rien à y redire. La contrepartie de cette souplesse est évidemment que les salariés sont soumis à des objectifs précis.

En d’autres termes, ils peuvent prendre autant de jours de congés qu’ils le souhaitent tant que la société fonctionne bien et que leur activité n’est pas perturbée par des absences trop fréquentes. Si une telle situation vous attire, vous devrez bien chercher car les entreprises ayant franchi le pas sont encore rares.

25/02/2020 Nico

Demandées par l’employeur lors d’un accroissement temporaire d’activité, les heures supplémentaires sont aujourd’hui de plus en plus courantes dans le monde de l’entreprise.

Pour faire face à ce phénomène qui peut représenter un coût financier important, les entreprises déploient d’autres solutions prévues par la loi. Le repos compensateur de remplacement fait partie de ces nouveaux modes utilisés.

Retour sur une formule de plus en plus populaire au sein de l’entreprise.

Le fonctionnement du repos compensateur de remplacement

Le repos compensateur de remplacement est une solution RH mis à la disposition des entreprises pour traiter efficacement la gestion des heures supplémentaires. Il permet de se substituer au paiement de ses heures faites en plus, en offrant aux salariés des jours de congés supplémentaires.

L’entreprise peut attribuer un repos compensateur de remplacement en prenant en compte l’heure supplémentaire et sa majoration. Ainsi, cette heure compensée ne sera plus considérée comme une heure supplémentaire et ne sera pas déduite du quota annuel permis.

La mise en place du repos compensateur de remplacement se fait selon les règles imposées par une convention, d’un accord collectif d’entreprise ou de branche. Si l’entreprise ne possède aucun délégué syndical, le repos compensateur de remplacement peut être mis en place avec l’accord du comité social économique de l’entreprise.

Seuls les salariés employés à temps complet peuvent bénéficier de repos compensateur. En effet, ce dernier vient compenser que les heures supplémentaires, c’est-à-dire les heures faites au-delà de la durée légale hebdomadaire de travail. À noter également que les repos compensateurs de remplacement ne concernent ni les salariés en convention de forfait, ni les cadres dirigeants.

Pour calculer le repos compensateur de remplacement, il faut se tourner vers la convention collective de l’entreprise. Ce document défini clairement les règles en matière d’heures supplémentaires. Trois cas de figure sont possibles. Elle impose que l’heure supplémentaire et sa majoration soit compensées par un repos, ou elle autorise une compensation soit sur l’heure supplémentaire soit sur la majoration.

Dans ces deux derniers cas, la partie non compensée sera payée.

Le traitement du repos compensateur de remplacement

La mise en œuvre du repos compensateur de remplacement est encadrée par le code du travail. L’employeur a une obligation d’information vis-à-vis de son salarié. À l’aide d’un document joint avec son bulletin de salaire, le collaborateur de l’entreprise sait précisément, mensuellement son nombre d’heures de repos compensateur.

De manière plus générale, ce nombre est souvent indiqué en bas de la fiche de paie avec le nombre des jours de congés payés. À noter, que dès que le nombre d’heures de repos compensateur atteint une durée de 7 heures, l’employeur doit informer le salarié de la possibilité de prendre un repos, ce dernier ayant un délai de deux mois pour le faire.

Le repos compensateur de remplacement n’entraîne aucune perte de revenus étant considéré comme un congé pour le salarié et non une absence. Il est également comptabilisé comme du temps de travail effectif et rentre pleinement dans le calcul de l’ancienneté (et donc du calcul de la prime d’ancienneté), mais aussi des congés aux autres RTT.

Lorsqu’un salarié quitte son emploi, l’entreprise doit lui préparer son solde de tout compte. S’il possède des repos compensateurs, son ex employeur doit lui verser ces repos sous la forme d’une indemnité. Cette indemnité est calculée sur la base utilisée pour établir le montant des indemnités de congés payés.

Les spécificités du repos compensateur

Les repos compensateurs ne s’étendent pas à toutes les formes de travail possible. Concernant le travail de nuit, il est encadré par la loi et le code du travail et s’effectue entre 21 h et 6 h du matin.

Ce mode de travail fonctionne sur un principe de continuité d’activité ou d’utilité auprès de tous. Le code du travail prévoit que le travail de nuit soit compensé par des repos. Ainsi, il n’est pas prévu des repos compensateurs pour le travail de nuit. Seul un accord collectif permet d’établir clairement les modalités de repos compensateur pour un travail de nuit.

Dès lors qu’un salarié dispose de 7 heures de repos compensateur, la réglementation lui impose de les utiliser dans les deux mois qui suivent. Par contre, rien ne lui est imposé et il reste maître des dates sur lesquelles il souhaite utiliser ce temps de repos. La prise de congés peut se faire par journée ou demi-journée. Toutefois, il doit formuler sa demande de repos compensateur au minimum une semaine en amont.

Si pour des raisons personnelles ou interne à l’organisation de l’entreprise, le salarié ne peut pas utiliser la totalité de ses repos compensateurs dans le délai qui lui incombe, le code du travail lui permet de la faire dans un délai d’un an maximum. En aucun cas, il ne perd pas le bénéfice des repos acquis. Il convient de noter qu’une modification au sein de la convention collective de l’entreprise peut modifier les consignes pour la prise de repos.

17/02/2020 Nico

Pour vous forger un futur solide et fiable, vous devez vous tourner vers un secteur porteur d’avenir. C’est le cas de la filière agroalimentaire, qui est en recherche constante de mains d’œuvre. Pour mettre un pied dans cette branche, il suffit de choisir le bon cursus scolaire, alors, visez un métier compatible avec vos envies et vos qualités.

Découvrez tout ce qu’il y a à savoir

Est-ce bien nécessaire de vous rappeler que ce domaine s’ouvre sur de multiples perspectives d’avenir ? En effet, ce secteur professionnel peut se porter sur le commerce, l’élevage, le management, l’industrie etc. Vous l’aurez compris, vous aurez de nombreuses possibilités, alors, n’hésitez pas à vous laisser guider par une plateforme virtuelle, en mesure de vous aider à choisir une formation liée à l’agroalimentaire.

En quelques clics, vous découvrirez les différents métiers, les offres d’emploi, les formations proposées et autres. Grâce à ce site web, vous en saurez davantage sur votre secteur de prédilection, et sur ce qui sera peut-être, votre futur métier. Mais avant toute chose, mieux vaut réfléchir à votre destin professionnel en amont.

De cette manière, vous saurez quelle formation suivre pour atteindre votre objectif. Même si le secteur de l’agroalimentaire vous passionne, il ne suffit pas d’y mettre un pied pour vous sentir épanoui. Vous devez donc vous faire accompagner dans l’optique de connaître les différentes options scolaires et professionnelles qui s’offrent à vous, la durée de vos études… Cela vous évitera de commettre quelques erreurs pouvant vous être préjudiciables par la suite.

Parcourez le bon chemin

Alors, si vous désirez devenir boulanger(e), manager de rayon, conducteur(trice) de lignes, responsable commercial, nutritionniste, responsable QHSSE, opérateur(trice) de production ou autres encore, il faut mettre toutes les chances de votre côté, et, il n’y a qu’en étant bien informé que vous pourrez savoir si vous êtes fait(e) pour ça, et surtout, comment y arriver. En vous préparant de manière optimale, vous suivrez les études répondant à vos attentes.

Le programme scolaire sera axé sur l’agroalimentaire, bien entendu, mais, en fonction de la filière sélectionnée, des cours spécifiques vous seront dispensés. En bénéficiant de tous les éléments nécessaires, vous connaîtrez les métiers du secteur, et ainsi, vous pourrez vous diriger vers celui le plus adapté à votre profil.

Vous aurez également la possibilité de suivre une voie par alternance, ce qui vous permettra d’acquérir une expérience professionnelle significative, ainsi qu’un salaire basé sur un pourcentage du Smic, en fonction de votre âge, tout en obtenant le diplôme de votre choix. Ce dernier vous aidera à poursuivre vos études ou à entrer dans la vie active. Quoi qu’il en soit, grâce à un blog virtuel, rien ne sera laissé au hasard…

10/01/2020 Nico

À l’arrivée de l’année 2020, les premiers bilans sur la situation de l’emploi en France commencent à arriver. Quand on dresse le bilan général sur l’ensemble du territoire, il semblerait qu’il y ait eu une légère hausse du nombre d’emplois au cours de l’année 2019. En Bretagne, les chiffres sont encore plus encourageants.

Un important bassin économique

On dit très souvent que la Bretagne est une région à part. C’est aussi le cas en matière d’emploi. Pour commencer, c’est une grande région agricole et de nombreuses entreprises spécialisées en agroalimentaire choisissent de s’y implanter pour être à proximité des producteurs. Ensuite, la Bretagne est une grande région industrielle, non seulement parce qu’elle compte beaucoup d’usines de fabrication dans tous les secteurs d’activité, mais aussi pour ses célèbres chantiers navals. Pourtant, c’est dans le secteur tertiaire et commercial que la région se distingue le plus. Ce dynamisme économique attire de nombreux investisseurs et laisse entrevoir de belles perspectives d’emploi à l’horizon de l’année 2020.

De nombreux postes non pourvus

Les professionnels du recrutement spécialisés dans le marché de l’emploi en Bretagne s’inquiètent de constater qu’un très grand nombre d’offres d’emplois ne sont pas pourvues. Il semblerait que les professionnels aient des difficultés à embaucher. Ce phénomène a été constaté dans tous les secteurs d’activité et notamment dans les domaines de la logistique ou encore parmi les emplois de cadres. La principale cause du nombre d’emplois vacants réside dans l’absence de rencontre entre l’offre et la demande. Bien souvent, les compétences des candidats présentés ne correspondent pas à ce qui est recherché. Grâce à une agence d’intérim spécialisée dans le marché de l’emploi breton, les professionnels arrivent à trouver plus facilement des employés pour des missions à durées plus ou moins longues. Ce sont les seules, avec les cabinets de recrutement à pouvoir trouver les profils les mieux adaptés aux fiches de poste.

Le secteur tertiaire en avant

D’après les chiffres avancés par les spécialistes de l’emploi, il semblerait que ce soit dans le secteur marchand ainsi que dans les services que l’on recrute le plus. D’ailleurs, à Rennes, on constate un développement sans précédent de l’immobilier professionnel dans ce domaine avec le développement de nouveaux centres d’affaires et de bureaux. Pourquoi les entreprises s’installent-elles en Bretagne ? Tout simplement parce que la région offre l’avantage de la proximité avec Paris sans en avoir les inconvénients. Par exemple, les loyers sont beaucoup moins chers qu’en île de France et les accès sont plus rapides pour les travailleurs.

L’emploi contribue au bien-vivre en Bretagne

À côté du coût de la vie et du temps gagné dans les transports, un marché de l’emploi favorable figure parmi les critères qui permettent d’évaluer la qualité de vie dans une agglomération. Depuis plusieurs années, le journal l’Express évalue la qualité de vie des grandes et moyennes agglomérations françaises. Tous les ans paraissent deux classements. D’abord, il y a celui des villes ou il fait bon vivre et l’emploi fait partie des critères les plus importants. Ensuite, il y a le palmarès des villes où il fait bon travailler, plus spécifique. La ville de Rennes occupe en 2019 la 2e place des deux classements.

14/11/2019 Nico

Les jours fériés en France sont très nombreux et permettent de s’octroyer de longs week-ends, ou de faire une pause en milieu de semaine en optimisant ses congés payés. Le bonheur de tout salarié !

Cependant, il arrive que dans certaines branches de métiers, telles que le médical ou le tertiaire, l’employeur demande aux salariés de venir travailler un jour férié.

Mais, alors quant est-il ? A t-on le droit de refuser de venir travailler un jour férié ?

Que dit la loi ?

D’après le Code du Travail, et plus précisement, de l’article L3133-1, il existe 11 jours feriés reconnus en France. Consultez la liste des jours fériés en 2020 !

D’après la loi, un jour férié n’est pas considéré comme un jour de repos, à l’exception du 1er Mai.

Ainsi, l’employeur est dans son droit s’il vous demande de venir travailler le 25 décembre par exemple.

De ce fait, un salarié ne peut refuser de travailler un jour férié, si cela est imposé par l’employeur. Le fait de ne pas se présenter représenterait une absence injustifiée, et peut entrainer des sanctions.

Un recours possible ?

Bien que les jours fériés ne soient pas considérés comme des jours chômés, la convention collective définira si oui, ou non, vous êtes dans l’obligation de travailler un jour férié.