Bénéficier du chômage après une rupture conventionnelle (ARE : aide au retour à l’emploi)

18/01/2018 Nico

L’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE) garantit un revenu de substitution à ceux qui ont quitté leur emploi de manière involontaire. Une liste de critères est nécessaire pour y avoir droit. Mais vous évitez aussi le tribunal des prud’hommes avec une rupture conventionnelle.

Rupture conventionnelle, droits au chômage, ce qu’il faut savoir

Pole Emploi tient compte des primes si elles ne sont pas versées en raison de la rupture du contrat. La règle est de ne retenir que les salaires soumis à contributions d’assurance chômage. Bien entendu, si l’ARE est une allocation journalière, elle vous sera payé une fois par mois. Le salarié sera heureux de toucher des allocations chômage.

Il faut savoir que la démission ne donne pas droit au versement d’indemnités chômage. Si un salarié démissionne, sans rupture conventionnelle, il court le risque un jour de ne vivre qu’avec le revenu de solidarité active (RSA). Pour en savoir plus sur la démission, cliquez ici pour consulter notre page sur des exemples de lettre de démission.

Versement d’une indemnité chaque mois par Pole Emploi, comment faire ?

La première chose est de s’inscrire à Pôle emploi (Assedic). Chaque mois, une personne en situation de chômage est obligée d’actualiser sa situation en ligne. Le montant de l’allocation journalière dépend de vos salaires antérieurs.

La rupture conventionnelle du CDI permet également le déblocage de votre plan épargne entreprise (PEE, mais pas le CET). Attention, cette rupture conventionnelle ne donne pas droit à l’exonération fiscale à l’occasion du rachat partiel ou total de son assurance-vie. Le montant versé par Pôle emploi n’excède pas 70% de son salaire net pendant 24 mois.

Le versement d’un capital de départ pour lancer son activité

Bénéficier de l’ARE est avantageux pour quelqu’un qui souhaite lancer sa propre activité. Il pourra demander un fond de départ : 50% de son indemnité versée par Pôle emploi lors de la création, et 50% six mois plus tard. Cela est vital pour les chefs d’entreprise face aux problèmes de trésorerie. Il n’est pas facile de pouvoir facturer rapidement ses prestations.

Ce dispositif existe depuis 2008, lancé par le Ministère du Travail, qui sur son site apporte plus de détail sur les avantages de la rupture conventionnelle. L’auto-entrepreuneuriat a été boosté par ce dispositif. L’article L1237-13 alinéa 2 du Code du travail spécifie l’ensemble des règles de la rupture conventionnelle.

L’assurance chômage dirigeant

Nous avons vu que vous pouvez bénéficier du chômage après une rupture conventionnelle. Nous avons vu aussi tout ce qu’il faut savoir sur la rupture conventionnelle et sur les droits au chômage, sur le versement d’une indemnité chaque mois par pôle emploi ainsi que sur le versement d’un capital de départ afin de lancer son activité.

Cependant, vous pouvez être rarement éligible à l’indemnisation chômage par Pôle emploi, si vous êtes chef d’entreprise, dirigeant ou encore mandataire social. C’est pour cela, qu’il est tout à fait possible que vous souscriviez à une assurance chômage dirigeant aussi appelé assurance professionnelle, afin que vous puissiez faire face aux aléas de la vie professionnelle. Vous allez donc être protégé si jamais vous perdez involontairement votre mandat par exemple.

Il y a donc plusieurs situations qui seront couvertes par cette assurance comme un redressement ou une liquidation judiciaire, une cession, une dissolution anticipée, une fusion absorption ou encore une restructuration profonde. Cette assurance va vous permettre de sécuriser vos revenus et protéger votre famille. Pour en savoir plus, vous pouvez vous rendre sur le site internet de assurup, sur lequel vous allez pouvoir souscrire à ce genre d’assurance.

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Comments

  1. Bonjour,
    Merci pour cet article. Il est écrit d’une bonne manière pour bien rapprocher l’information à l’internaute.
    Le chômeur peut aussi se préinscrire sur Internet, remplir un dossier en ligne. Il recevra la semaine suivante une convocation par courriel. Il se présente à Pôle emploi avec ce dossier complété, une pièce d’identité, sa carte d’immatriculation à la Sécurité sociale, l’attestation remise par son dernier employeur prouvant qu’il a travaillé, et un relevé d’identité bancaire. Le demandeur d’emploi est tenu de s’inscrire dans les douze mois suivant la fin de son contrat de travail. S’il ne le fait pas, il perd son droit à indemnisation. Ce délai est toutefois prolongé, notamment lorsque le salarié a perçu des indemnités de maladie ou de maternité.

    Cordialement,

    05/11/2018

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