Gérer vos indemnités pour votre business

Vous devez utiliser au mieux les 24 mois d’aides qui s’ouvrent à vous !

Vous avez obtenu votre rupture conventionnelle de la part employeur (un licenciement ou un abandon de poste fonctionne aussi). Vous allez donc recevoir une indemnité de rupture conventionnelle, plus ou moins élevée selon votre salaire  et votre ancienneté et vous allez bénéficier de l’allocation chômage (ARE, l’Aide au Retour à l’Emploi) versée par Pole Emploi (vous pouvez calculer votre allocation chômage)

Selon votre projet professionnel, il va falloir gérer au mieux ces aides et utiliser en conséquence la trésorerie de votre entreprise.

Cas N° 1 : vous devenez freelance / consultant

Votre projet est de travailler sur ce qui vous intéresse, vous n’avez pas forcément l’ambition de développer une entreprise avec des salariés (en tout cas, pas pour le moment). Quel que soit le type de votre structure que vous optez, et étant donné la nature de votre emploi, vous n’allez pas avoir beaucoup de charges et au fil des mois, votre trésorerie va augmenter.

Il donc préférable d’avoir vos indemnités pôle emploi chaque mois : aucun salaire à sortir de votre entreprise ! Avec ce système, vous pourrez bénéficier de 24 mois d’allocations, de quoi voir venir et solidifier financièrement votre entreprise.

Pour ce type de métier, la forme juridique la plus adapté semble être la SASU, Société par Actions Simplifiés Unipersonnelle. Vous ne vous versez aucun salaire, vous optimisez au maximum vos charges et vous vous versez des dividendes. Bien entendu, tout dépendra de votre chiffre d’affaires : en dessous de 70 000 euros, le statut d’auto entrepreneur sera surement suffisant, mais si vous allez sur des métiers plus rémunérateur (dans le conseil ou le digital par exemple), ou les taux journaliers sont assez élevés (de 400 à 1200 euros par jour), le statut d’une société sera indispensable.

Le choix du statut juridique de votre entreprise dépend de votre futur chiffre d’affaire, c’est un point important à étudier avant de se lancer !

Sur une vision plus long terme, sachez que le fiscalité d’une entreprise en France est assez importante, pour vous verser un salaire de 3000 euros net, comptez au minimum faire 10 000 euros de chiffres d’affaire sur le mois afin de prendre en compte les charges patronales + s’assurer un filet de sécurité en cas de baisse d’activité.

Note de frais : un complément de salaire facile

Sachez aussi qu’il est plus intéressant « fiscalement » de « vivre » sur sa société que de se verser un salaire. Dans les possibilités, vous pouvez passer 33% de votre logement (si vous travaillez de chez vous et si vous n’avez pas de bureau) mais aussi 33% de l’électricité, le gaz, l’assurance du logement : c’est ce qu’on appelle les frais mixtes. Votre comptable pourra vous aider sur ces points.

Si vous disposez déjà de votre véhicule et que vous devez l’utiliser pour votre travail, le système des indemnités kilométriques est très intéressant pour récupérer de l’argent de votre entreprise. Si vous n’avez pas de véhicule, louez-en un sur le compte de l’entreprise.

Cela fonctionne aussi si vous allez au restaurant, si vous prenez le taxi, si vous allez à l’hôtel… bien entendu, ces frais doivent être engagés pour le fonctionnement de l’entreprise mais vous comprendrez que c’est très facile de justifier ces dépenses comme telles même si c’est légèrement pour un usage personnel. C’est votre argent, ne l’oubliez pas !

Utiliser le système des notes de frais permet de payer beaucoup moins d’impôts à titre personnel !

Avec ce système, il est extrêmement simple de récupérer 1000 euros par mois en notes de frais. Pour avoir la même somme en salaire, il faudrait sortir environ 1700 euros. Et en plus, ces 1700 euros s’ajouterait au calcul de votre impôt sur le revenu… alors que les notes de frais non… C’est donc un calcul à faire pour optimiser ce dont vous avez besoin pour vivre et votre imposition.

Simulez votre indemnité de rupture conventionnelle


Calculez

Cas N°2 : Vous créez un commerce / entreprise

Vous souhaitez reprendre une activité commerciale ou montez votre entreprise pour concrétiser votre idée. L’investissement de départ peut être beaucoup conséquent et Pole Emploi peut vous aider en transformant vos droits au chômage mensuel en un double versement. Le montant est égal à une année d’allocations, versé en deux fois : 50% le premier jour de vos droits (après avoir créez votre structure bien sur), puis 50% 6 mois après.

Tout dépend du montant dont vous avez besoin. Si vous avez le capital nécessaire, optez pour avoir vos allocations mensuelles afin d’avoir une sécurité financière pendant 24 mois. Selon votre activité, il sera préférable de verser un salaire net à un salarié pour développer votre activité plutôt qu’être seul et vous verser ce salaire. Il faut voir l’ARE comme un contrat aidé pour votre entreprise.

Dans ce cadre, il est bien entendu possible d’utiliser les notes de frais pour avoir un complément de salaire non imposable mais vos charges seront sans doute plus élevées : un local, du matériel, des salariés, du stock. Tout cela est à prendre en compte dans vos calculs. Il est évident que vous aurez moins de souplesse qu’un consultant digital qui travaille avec un ordinateur, une connexion Internet et dans un open space au sein d’un espace de coworking

En savoir plus sur le statut de freelance

Si vous êtes concerné par le cas 1, c’est-à-dire que vous êtes un freelance, il vous faut prendre de nombreux renseignements sur votre statut. En effet, il y a de nombreuses situations dans lesquelles le fait d’être un travailleur indépendant génère des différences, en comparaison de la situation d’un chef d’entreprise ou de celle d’un commerçant.

C’est pourquoi nous vous recommandons de vous rendre sur ce site, mis en place par des experts comptables, qui ont la connaissance des particularités de la forme juridique de votre société unipersonnelle. Grâce aux informations que vous trouverez, à travers la lecture des pages de ce site web, vous saurez à quoi vous en tenir, dans les diverses situations que vous rencontrerez au fil des années.

On ne peut pas tout savoir, tout apprendre, c’est la raison pour laquelle il existe des professionnels qui se chargent d’acquérir tout le savoir nécessaire, tous domaines du droit confondu, afin de pouvoir vous renseigner, quelles que soient vos interrogations. Que celles-ci concernent les taxes que vous devez payer, les déclarations que vous devez réaliser ou les documents que vous devez fournir à l’administration française, ils vous guideront.